Consacrée aux arts décoratifs et à la décoration monumentale, Corps et décors dévoile une dimension méconnue de l’œuvre de Rodin. Sur les cent cinquante œuvres qui composent le parcours de l’exposition – vases, objets d’art, dessins, sculptures décoratives – une grande partie sera présentée au public pour la première fois. L’exposition Corps et décors est visible jusqu’au 22 août au Musée Rodin. Corps et décors propose ainsi une réflexion sur la place de Rodin dans l’univers des arts décoratifs et de la décoration monumentale, à une époque qui multiplia les échanges entre des domaines artistiques traditionnellement cloisonnés.Les œuvres exposées relaient nombre de questions et débats caractéristiques de la fin du XIXe siècle : unité des arts, dépassement des styles historiques, valeur ornementale de l’œuvre d’art, conditions d’une décoration monumentale, diffusion du grand art. Le parcours de l’exposition permettra aux visiteurs de revivre ce débat important auquel Rodin, bien qu’il ne prît jamais directement parti, participa dans sa vie et par son œuvre. En résonance à cette exposition, dans le cadre de la programmation d’art contemporain du musée Rodin, les visiteurs seront accueillis dès la cour d’honneur par Torre, œuvre monumentale de Wim Delvoye dont une sélection de sculptures sera présentée dans l’hôtel Biron. Revisitant tous les genres même les plus incompatibles, cet artiste met l’accent sur la question de l’ornement tout en proposant une surenchère qui rompt avec la notion de goût dans les arts décoratifs. Illustration : Rodin, Carrier-Belleuse, Piédestal aux Titans, céramique émailléeVers 1879-1880 – Musée Rodin© musée Rodin – photo : Christian Baraja

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Après Londres et New York, le PAD est de retour à Paris du 28 mars au 1er avril 2012. Événement majeur du marché de l’art, il se décline aujourd’hui dans plusieurs capitales (Paris – Londres – New York). Consacré au design, aux arts décoratifs et à la peinture du XXe siècle, le PAD rassemble les marchands français et internationaux, les plus talentueux du moment. Il est à Paris un salon éclectique, qui prône la juxtaposition des styles et le mélange des genres, le rendez-vous chic du tout Paris, le charme d’un parcours raffiné à travers la création du XXe siècle. L’édition 2012 est marquée par la présence confirmée des grands marchands, le renforcement du design contemporain et le plein essor des arts décoratifs. Un Panel de Grands Marchands Internationaux Le PAD 2012 rassemble 77 exposants. C’est un salon plus homogène, composé de stands plus spacieux qu’auparavant. Il s’ouvre sur un schéma clair, véritable « adn » du PAD : le tableau XXe siècle avec la galerie Hopkins, le design moderne avec la galerie Downtown et le design contemporain avec la Carpenters Workshop Gallery. Le PAD présente ensuite un panorama de marchands européens pour leur grande majorité. Côté français, les grands marchands sont à nouveaux au rendez-vous : en mobilier : Chahan Gallery, Galerie Yves et Victor Gastou, Jacques Lacoste, Franck Laigneau, Matthieu Richard, en arts décoratifs : Jean-David Botella, Clara Scremini Gallery et en peinture moderne : Galerie Hopkins, Galerie Lansberg, Galerie Thessa Herold, Galerie Jean-François Cazeau. Les grands marchands européens sont toujours fortement représentés, grâce à la dynamique internationale du PAD : en mobilier : Gabrielle Ammann, Carpenters Workshop Gallery, Galleria Rossella Colombari, Lamberty, Nilufar, Secondome, en arts décoratifs : Modernity, Pegaso et en peinture moderne : Manuel Barbié, Galerie Mayoral. Le PAD réalise également un vrai travail de défrichage, pour identifier et repérer les grands noms de demain, mais aussi des marchands plus confidentiels inconnus des circuits marchands traditionnels. Cette année, on pourra ainsi découvrir à Paris : la galerie britannique de design Fumi, créée en 2008 par Valerio Capo et Sam Pratt, qui fût la 1ère à s’installer dans le quartier de Shoreditch, à Londres, et participe pour la 1ère fois à un salon. Le Design Le PAD est très clairement aujourd’hui le plus grand salon au monde du design historique, moderne etcontemporain. Le comité de sélection du PAD a poursuivi ses efforts de sélection. Un renouvellement de génération s’opère, le cercle s’agrandit et se renforce considérablement. Le pôle début XXe se consolide avec la présence d’Oscar Graf, de Franck Laigneau mais aussi avec la première participation à Paris de Willy Huybrechts (qui expose déjà à Londres et à New York). Les galeries de design contemporain, présentes l’année dernière, renouvellent leur participation : la galerie italienne Secondome, Maria Wettergren, Nextlevel Galerie, BSL, Tools Galerie. L’arrivée de la galerie Fumi de Londres vient enrichir ce pôle. Les Arts décoratifs Le PAD 2012 fait également le plein de très bonnes galeries d’arts décoratifs, avec l’arrivée de la galerie Toupenet

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Le PAD (Pavillon des Arts et du design) est aujourd’hui, dans ses différentes éditions (Paris, Londres et New York), le plus grand salon de design et d’arts décoratifs au monde.Il est LE salon du design historique, moderne et contemporain.Il réunit plusieurs fois par an dans les grandes capitales du monde et du marché de l’art, les meilleurs marchands de design, mais aussi d’arts décoratifs et d’art moderne.Fort de cette dynamique internationale, le PAD propose à Paris pour sa quinzième édition, un salon éclatant, qui puise une force nouvelle de cette influence internationale, et qui saura surprendre par sa qualité et ses choix d’exigence. Du mercredi 30 mars au dimanche 3 avril 2011

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La création graphique s’est développée ces dernières années dans l’univers artistique comme dans l’univers entrepreneurial. L’année 2014 s’annonce bien remplie pour les professionnels du domaine grâce au Centre national des arts plastiques, qui lancera un nouveau site Internet et organisera plusieurs événements à ce sujet. A destination des professionnels de la création graphique en France, le CNAP (Centre national des arts plastiques) publie régulièrement une revue intitulée « Graphisme en France ». En 2014, ce sera le 20ème anniversaire de cette revue. A cette occasion, le CNAP organisera des manifestations dédiées aux passionnés du domaine toute l’année, en collaboration avec le Ministère de la Culture et de la Communication et le Centre national des arts plastiques. Pour les graphistes, c’est le moment idéal pour montrer leur créativité et leur passion pour leur domaine d’activité. En France, les talents en matière de création graphique sont nombreux : graphistes, dessinateurs, affichistes et designers interactifs. C’est pourquoi le Centre national des arts plastiques a toujours encouragé les graphistes à publier leurs créations dans la revue « Graphisme en France ». De plus, les écoles d’art ont mis en place de nombreuses formations en R&D de l’univers du graphisme. Parmi les œuvres d’art les plus connues sur la scène française, on peut énumérer le film Logorama, gagnant d’un Oscar, qui dispose d’une notoriété au niveau international.Les projets de le CNAP à l’horizon 2014 Parmi ses projets pour 2014, le Centre national des arts plastiques envisage de lancer un Guide des commandes à destination des entreprises et organismes ayant des projets de design graphique. Pour la promotion de toutes les manifestations durant l’année, le CNAP va créer également un site Internet. Par ailleurs, des kits pédagogiques seront créés pour les enseignants et leurs élèves. En matière d’événementiel, le CNAP envisage d’organiser plusieurs salons sur la thématique de la création graphique. La capitale accueillera également le colloque « Design graphique : les formes de l’histoire », fruit de la collaboration entre le CNAP, le Centre Pompidou, l’Université Paris 8, l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris et l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Lyon. L’année 2014 sera prometteuse en manifestations culturelles autour des créations des graphistes en France et à l’échelle internationale. Il s’agit notamment du Festival international de l’affiche et du graphisme de Chaumont, de la Saison graphique du Havre, des Rencontres de Lure au Musée de l’imprimerie de Lyon et de la Fête du graphisme à Paris.

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Après Canaletto, le musée Maillol prolonge le séjour à Venise. C’est en 1453, que les verriers vénitiens développent une technique du verre qui permet un rendu de la matière fine et claire (cristallo) telle qu’on la connaît aujourd’hui. De chefs-d’œuvre en brevets, ils sont les acteurs et les témoins de six siècles d’histoire. Deux cents œuvres sont présentées : de la coupe nuptiale en lattimo décorée d’émaux raffinés et miroirs audacieux du XVIe siècle, aux coupes gravées à la pointe de diamant du XVIIe, aux curieux meubles de verre et aux lustres fous des XVIIIe et XIXe siècles, à l’Art nouveau et aux objets du design, véritables signes sociaux de leur époque, jusqu’aux installations des grands artistes contemporains tels que Jean Arp, César, Jean-Michel Othoniel, Jan Fabre, Maria Grazia Rozin, Mona Hatoum  et d’autres. Sous le haut patronage de la Ville de Venise, avec la participation des Surintendances des musées de Venise, Rome, Naples, Florence et Milan, du Victoria and Albert Museum de Londres, du National Museum et du Museum of Decorative Arts de Prague, du Stiftung Museum Kunstpalast de Düsseldorf, du Kunstsammlungen der Veste Coburg de Cobourg, du Musée des Arts Décoratifs Paris, du Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, du Petit Palais, des plus importantes collections particulières internationales et des artistes contemporains.

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Exposition « leurs lumières » du 13 octobre au 16 décembre 2012 au Centre Culturel de Rencontre à l’Abbaye de Saint Riquier – Baie de Somme. Le projet « leurs lumières » est né d’une série de conjonctions : l’Abbaye de Saint- Riquier, et son abbatiale lumineuse, devenant Centre Culturel de Rencontre dédié aux écritures, Anne Potié, sa directrice, retient le thème de la lumière pour bâtir sa première programmation annuelle. C’est pourquoi, après un été dédié à Alfred Manessier, Le tragique et la lumière, il s’agit de conjuguer le thème de la lumière et la problématique des écritures, sous un autre de ses aspects, celui d’un art contemporain attaché à des expérimentations aussi bien ludiques que techniques et poétiques. Les dix artistes contemporains – Donald Abad, Marie-Julie Bourgeois, Félicie d’Estienne d’Orves, Jakob Gautel et Jason Karaindros, Tomek Jarolim, Julie Morel, Mayumi Okura, Michaël Sellam, Marion Tampon-Lajarriette (biographies des artistes disponibles sur demande) – qui participent à « leurs lumières » sont de cette jeune génération qui a grandi au sein de la culture numérique. Ils ont eu, dans leur formation artistique, un contact direct avec l’interactivité des nouveaux media. Résolument actuels, leurs environnements lumineux, leurs films, leurs dispositifs partagés de l’illumination comme de l’aveuglement, sont autant d’expériences ludiques et poétiques, troublantes et critiques. Jean-Louis Boissier, commissaire de l’exposition, outre une formation scientifique et de praticien du cinéma et des arts interactifs, a été marqué par sa longue collaboration avec Frank Popper, théoricien du cinétisme et des arts numériques. Ceci, de la fin des années 60 au début des années 80, des expositions Lumière et mouvement en 1967 au Musée d’art moderne de la ville de Paris et Cinétisme spectacle, environnement à Grenoble en 1968, à l’exposition Electra en 1983 de nouveau au musée d’art moderne de la ville de Paris. Parallèlement à ses propres productions expérimentales dans les arts interactifs, reliées au cinéma, à la littérature et à la performance, Jean-Louis Boissier s’est attaché, en tant que chercheur universitaire, à l’observation des arts des nouveaux media à travers de nombreuses expositions dont il a partagé la conception : Electra en 1983, Les Immatériaux en 1985, Passages de l’image en 1990, ou dont il a été lui-même l’initiateur : la biennale Artifices à Saint-Denis de 1990 à 1996 ; la Revue virtuelle du Centre Pompidou ; les expositions Image calculée et Machines à communiquer à la Cité des sciences, Jouable en 2002, 2003 et 2004, Mobilisable en 2008, Mode Démo en 2010. Il a choisi ces jeunes artistes pour les avoir connus directement dans leurs recherches. Pour autant, si ces artistes ont en commun une certaine pratique des media technologiques, ils n’en font nullement leur spécialité exclusive. Ils en tirent une approche détachée et distanciée, voire critique, une méthode d’intervention dans une époque marquée par les technologies de l’information. Les techniques de la lumière (on nomme ainsi ce qui vient de l’électricité et de l’électronique) seront donc leur objet autant que leur instrument. Aussi, en recevant « leurs lumières »,

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La commission d’acquisition du Centre national des arts plastiques chargée des acquisitions d’oeuvres d’arts décoratifs, design et création industrielle a procédé, avec un budget de 200.000 €, à l’acquisition de 156 pièces et 363 affiches de 103 créateurs, groupes de designers ou bureaux d’études. Cinquante-quatre d’entre eux bénéficient pour la première fois d’une acquisition. Sont ainsi entrées dans les collections 39 pièces de mobilier (une chaise sculpture de Nacho Carbonnel, plusieurs sièges d’Erwan et Ronan Bouroullec, un cabinet de Studio Job, un guéridon de Maarten Baas…) , quelques luminaires (une suspension de Pierre Charpin, trois lampes d’Inga Sempé…), 18 objets relevant des arts de la table (une gamme de gobelets de Baccarat, un set de cuisine de 5.5 Designers, un service à café de Vincent Jousseaume, un kit d’ustensiles de cuisine de Joseph Joseph). Signalons également parmi les pièces déjà historiques l’acquisition de deux sièges du TGV Atlantique conçus par Roger Tallon en 1983. La diversité des pièces retenues reflète les orientations de la politique d’acquisition du Centre national des arts plastiques qui assure la garde et la gestion de la plus importante collection de design contemporain en France.

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A l’occasion de la saison 2010-2011, Le Théâtre National de Chaillot se penche sur le thème «Savant & Populaire» dans les arts du spectacle. Il choisit de valoriser des artistes qui convoquent, détournent ou revisitent des formes ou figures populaires, développent des démarches de dialogue entre la tradition et la modernité ou s’appuient sur des langages ancestraux pour revivifier leurs créations. Le samedi 22 janvier, à 18 heures, le Théâtre National de Chaillot organise donc une table ronde ouverte au public en accès libre autour de cette thématique de saison. Il y sera question plus précisément de la place du populaire dans les collections des musées, en la présence des représentants des partenaires historiques du Théâtre National de Chaillot — musées du Louvre, des Arts décoratifs, de la Cité de l’architecture et du patrimoine.

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Jusqu’au 11 décembre 2010, la Galerie Anatome, Paris 11ème, accueille Flavia Cocchi. Flavia Cocchi a suivi les cours de l’école des arts décoratifs de Genève. Formation complétée – particulièrement en typographie – durant quatre années, dans l’atelier de Werner Jeker.Entre 1989 et 1991, elle œuvre, chez Anatome, agence de communication institutionnelle, à Paris. Elle fait partie de l’équipe qui élabore la signalétique du musée du Louvre, réalise des travaux pour le ministère de la Culture et pour le ministère de l’Équipement.En 1995, elle part en Italie et travaille une année chez Benetton, sous la direction artistique de Massimo Vignelli.Dès 1997, elle poursuit son activité de manière indépendante dans la capitale vaudoise, menant à chef des mandats culturels et institutionnels, essentiellement. C’est ainsi qu’elle est chargée de la communication visuelle du Mudac (musée de design et d’arts appliqués contemporains), à Lausanne ; du musée d’histoire et d’archéologie, Yverdon ; du Beau-Rivage Palace, Lausanne ; de Jean Dunand, horlogerie, Genève… Elle a également conçu plusieurs catalogues pour des artistes.

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Du 8 au 10 octobre prochains, alors qu’une exposition au Musée des Arts Décoratifs rend hommage au design des années 1945 à 1975, la centaine d’exposants des Puces du Design, tous spécialistes en mode ou mobilier des années ‘50 à ’90 et triés sur le volet, sera au diapason pour présenter, et vendre, les pièces d’après-guerre qu’ils auront chinées pour vous ! Comme pour chaque édition des Puces du Design, aucun courant ne sera privilégié, ni aucune tendance mise en avant de manière à satisfaire toutes les curiosités et tous les centres d’intérêt et afin de présenter les créations du 20ème siècle dans leur grande richesse et diversité : pièces icôniques et inconnues, œuvres rares pour collectionneurs ou objets destinés à la décoration de tous, petite lampe à moins de 100€ ou canapé monumental à plusieurs milliers d’euros… Cette caractéristique unique des Puces du Design de réunir dans un même événement, en accès libre et gratuit, le design du 20ème siècle dans toutes ses multiplicités sont une des clefs de son succès et sera, cet automne encore, respectée. Pour cette 23ème édition des Puces du Design, l’événement sera sur le stand de Flavien Gaillard Concept qui proposera une des premières rétrospectives consacrée aux luminaires de Max Sauze. Sculpteur de formation né en 1933, Max Sauze a réalisé au cours des années ‘70 des luminaires en série ou des pièces d’exception qui seront présentées, et vendues, sur les Puces du Design : à contre courant du mouvement pop de l’époque et du tout plastique , Max Sauze élabore des luminaires en acier qui jouent admirablement avec l’espace et la lumière. Cette exposition mettra en lumière l’œuvre d’un designer apprécié et recherché des professionnels, mais encore peu connu du grand public. Elle devrait contribuer une fois encore au rôle de démocratisation et d’éducation au design que jouent les Puces du Design depuis leur création en 1999 par Fabien Bonillo.

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