Cet été, les pianos s’invitent dans plusieurs espaces publics et les rues de la capitale. Il s’agit d’une manifestation organisée par plusieurs artistes, à l’initiative de Luke Jerran. Les habitants et les touristes à Paris pourront donc profiter de plusieurs concerts improvisés à différents endroits, à partir du 13 juin et jusqu’au 10 juillet 2014. La manifestation s’intitule « Play me, I’m yours» et se concrétisera à travers plusieurs concerts qui auront lieu sur les Champs Elysées, dans le Parc des buttes de Chaumont, à Montmartre, à la Cité de la Mode et sur d’autres rues célèbres de la capitale. Pour les habitants et les touristes, l’événement sera une occasion de découvrir le piano et la musique classique. Une manifestation pour donner une nouvelle vie aux pianos Les organisateurs mettront à disposition des passants une cinquantaine de pianos dans plusieurs rues et places insolites. Organisé pour la deuxième fois, l’événement a pour objectif de donner une seconde vie aux pianos grâce aux techniques de l’artiste Nathalie Junis. Pour ceux qui ne la connaissant pas, Nathalie Junis est une artiste parisienne originaire de Carcassonne, qui s’est spécialisée au fil du temps dans la customisation des instruments musicaux. Son travail consiste principalement à décorer les pianos et les ukulélé en utilisant une technique originale. Cette passionnée des arts plastiques a eu déjà des expositions de tableaux et d’instruments musicaux personnalisés en France comme à l’international. La customisation des instruments musicaux En ce qui concerne la personnalisation des pianos, les passants pourront admirer des peintures à motifs ou des portraits de différents personnages célèbres. La décoration sera réalisée par une soixantaine de plasticiens, qui adapteront leurs œuvres à chaque emplacement (parc, rue, jardin de musée, etc.). Pour les personnes désireuses de s’initier aux arts plastiques, « Play me, I’m yours» a organisé du 14 au 18 juin dernier plusieurs ateliers de customisation aux Halles. L’occasion idéale pour décorer soi-même un piano. Les animations « Play me, I’m yours» L’événement « Play me, I’m yours» sera accompagné de plusieurs concerts réalisés par des musiciens amateurs et confirmés. A destination des passants intéressés par la découverte les pianos, ils proposent également quelques ateliers d’initiation gratuits. Pour les amateurs de concerts, l’événement invite les passants à plusieurs représentations le 25 juin. Une occasion de chanter et danser, mais aussi de participer à plusieurs jeux-concours.

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L’exposition RES PUBLICA présentera près de 70 œuvres de 25 artistes français et étrangers issues de la collection du Centre national des arts plastiques au Musée d’Art Moderne de Moscou (Russie) du 6 septembre au 17 octobre 2010. Les œuvres choisies pour l’exposition RES PUBLICA appellent à l’interprétation de notre présent et proposent de réfléchir aux questions relevant du gouvernement de soi et des autres, du « bien commun » dans une perspective sociopolitique large touchant aux notions de territoire, de protestation, de dialogue et d’utopie. Cette exposition est proposée dans le cadre de l’année France Russie 2010. Les artistes exposés : Francis Alÿs, Eleanor Antin, Renaud Auguste-Dormeuil, Thomas Bayrle, Guy Ben-Ner, Rebecca Bournigault, Rineke Dijkstra, Julien Discrit, Mounir Fatmi, Claire Fontaine, Yona Friedman, Cyprien Gaillard, Jochen Gerner, John Giorno, Fabien Giraud & Raphaël Siboni, William Kentridge, Jan Kopp, Pascal Lievre, Olivier Menanteau, Deimantas Narkevicius, Eva Nielsen, Raymond Pettibon, Henrik Plenge Jakobsen, Bruno Serralongue et Caecilia Tripp.   Illustration :Pascal LIEVRE, Made in France : Fragonard, 2007Œuvres du Centre national des arts plastiques – ministère de la Culture et de la Communication, France © photo : Galerie Vanessa Quang, Paris

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Les 6 et 7 juin 2009, le temps d’un week-end, venez « prendre l’Art » à la Cour St-Pierre (place de Clichy – Paris, 17ème). Peintres, plasticiens, sculpteurs et photographes présentent leurs œuvres en personne, dans une ambiance conviviale et décontractée. Le temps d’un week-end, les habitants du quartier poussent meubles et frigos, ordinateurs et bureaux, et transforment leurs maisons en lieux d’exposition pour présenter des artistes, toutes générations et inspirations confondues. Le caractère unique et l’exceptionnelle convivialité de cet événement attirent chaque année plus de trois mille visiteurs. Parmi les 21 artistes exposés cette année, on retrouvera, par exemple, Philippe Nouail (peintre), Isabelle Kessedjian (peintre), Léo Kouper (dessinateur-affichiste) et El Pradino (artiste numérique-graphiste). Depuis presque 20 ans, cette fenêtre ouverte sur l’art contemporain est, dans sa diversité, son exigence et sa convivialité, une contribution irremplaçable à l’enrichissement de la vie culturelle de quartier.

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Aux portes de Paris, avec 127 artistes contemporains, 365 œuvres, 2 invités d’honneur, l’ADAC présente son 44ème Salon d’arts plastiques jusqu’au 26 octobre 2008. L’invité d’honneur en peinture, Nicolae MANIU, un des peintres les plus en vogue en Roumanie, expose 6 grandes pièces dont l’hyperréalisme s’enrichit d’une touche picturale empruntée aux peintres flamands. D’une grande maîtrise formelle, ses toiles nous entraînent dans un univers empreint de spiritualité. L’invitée d’honneur en sculpture, Dominique RIVAUX, affronte les matériaux les plus durs : pierre, albâtre, onyx, marbres, pour en extraire l’essence de la sensualité. Cette sculptrice présentera dix pièces figuratives aux rondeurs caressantes et aux arêtes atténuées. Avec une large participation de la Municipalité de Châtillon, 127 artistes seront réunis par l’ADAC. Ils sont le miroir des courants  contemporains en peinture, sculpture, photo, gravure et art déco. A propos de l’ADAC C’est en 1933 que fut initiée une première association, « Les artistes Châtillonnais » dont le but était de créer un centre de réunions pour les artistes et d’organiser une exposition afin de faire connaître leurs oeuvres. Propulsés par des artistes reconnus comme Paul Baudier, Paul Roblin, Jean Delaurier, Eugène Véder, la Saga des Jouenne et des sculpteurs professionnels tels Bouret, Coquelin, Halbout du Tanney, Rispail et quelques autres, des fondeurs comme Rudier (le fondeur de Rodin), Thinot ou Lamy, des ferronniers d’art, céramistes, relieurs, il fallut attendre 1964 pour que l’association prenne son envol. Une grande exposition fut organisée sous l’égide de la municipalité et le succès fut tel que la suite logique fut la création de l’ADAC en 1968. Pendant les 30 années qui suivirent, le salon annuel présentant sans distinction professionnels et amateurs, prit rapidement de l’importance et devint un événement majeur de la vie culturelle de Châtillon.Pour mémoire on y exposait Paul Foujino, Gérard Leserre, Nadia Moutier-Fontenailles, Lucien Neuquelman (Kelmen) de renommée internationale, Raymond Riec, mondialement connu pour sa peinture et ses oeuvres originales transposées en lisses d’Aubusson, sans oublier les Maîtres-verriers comme les Andrieux, devenus restaurateurs du patrimoine et des sculpteurs de talent, tel que David Mesly ou le fresquiste Frédéric Gracia, un fidèle du salon. Au fil du temps, le salon est devenu un événement incontournable qui reçoit  l’art contemporain sous toutes ses formes.

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Pour sa 1ère édition, le festival Dépayz’arts rassemble des artistes de tous horizons dans des paysages exceptionnels sur 5 sites originaux de Seine-et-Marne. Du théâtre, du cirque, des arts plastiques, des arts de la rue, des projections, des mises en lumière, de la musique… pour un autre regard sur le territoire. Du 27 au 31 décembre 2008. Surprendre : 5 sites du département vont être transformés pour se révéler au public sous un nouveau jour : sites naturels ou urbains, culturels ou industriels, modernes ou anciens, en activité ou désaffectés… Un défi : la programmation artistique, avec des créations originales, est ambitieuse : séduire en interprétant des espaces majoritairement extérieurs grâce à des interventions artistiques variées (mise en lumière, musique, projection d’images, mises en scène, spectacles, plasticiens, arts de la rue et du cirque…). Gratuit : en famille ou entre amis, le public aura accès à tous les spectacles gratuitement et sur réservation, illustrant ainsi la volonté du Conseil Général de Seine-et-Marne de créer un rendez-vous artistique et fédérateur d’envergure pour prolonger l’esprit de Noël jusqu’à la célébration du Nouvel An, point d’orgue du festival. Les rendez-vous Du 27 au 30 décembre « La ville aux 26 couleurs » à l’usine Leroy – Saint Fargeau-Ponthierry. Danse, installations plastiques et déambulations spectaculaires par la Cie Beau Geste, le collectif ZUR et Bernard Pras. Cette usine conserve l’unique machine à fabriquer du papier peint en 26 couleurs. Demeurant un lieu mythique de la ville, le site, actuellement fermé au public, est classé Monument historique. « La tour du monde à 360 °» dans l’immeuble « Plein Ciel » du Mée-sur-Seine. Projection d’images et de lumière par Laurent Ungerer et le collectif c-album et spectacle déambulatoire par le collectif des arts de la rue Opéra Pagaï. Cet immeuble, reflet de la diversité de la ville, fut construit, en partie, par un élève de Le Corbusier. « Grandeur nature » aux carrières de silice d’Ormesson. Spectacle équestre, parcours sonore et projections par le Théâtre du Centaure. Les carrières de silice seront exceptionnellement ouvertes au public. Faites de sable blanc, elles révèlent une lumière naturelle incroyable. « Les sens de la visite » au Château de Blandy-les-Tours. Installations architecturales et sensorielles par Felice Varini et Krijn de Koning. Ce bâtiment, construit entre les XIIe et XIVe siècles, est réouvert depuis peu au public. Le 31 décembre « La nuit du premier jour » au domaine de Fontainebleau. Installations de feu par la Cie Carabosse, création musicale de Didier Lockwood, Fanfares des U.S. A., de Moldavie et de Roumanie, première sortie Européenne du DJ Argentin Javier Martinez. Et autres surprises plastiques et circassiennes… Ce château, datant de la Renaissance, a accueilli les plus grands souverains français. L’enceinte des Héronnières sera exceptionnellement ouverte au public. Dépayz’arts vous donne rendez-vous pendant 3 ans (2008, 2009, 2010), pour découvrir des créations originales dans des paysages seine-et-marnais dans leur plus grande diversité – ruraux, urbains, industriels, patrimoniaux, naturels… Le festival Dépayz’arts est organisé par le Conseil général de Seine-et-Marne. Les

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Cordoue, capitale de l’Andalousie, est célèbre dans le monde entier pour l’importance de son histoire et le prestige de son passé. A travers sa candidature au titre de capitale culturelle de l’Europe en 2016, elle se tourne vers le futur et souhaite affirmer aujourd’hui la richesse créative de sa vie présente. C’est dans ce cadre que la ville soutient Migrations, le projet d’échanges culturels imaginé par Fernando Vacas, artiste pluridisciplinaire et directeur, entre autres, du label de musique Eureka. Migrations, sous-titré « Arts in translation » vise à favoriser l’échange au niveau artistique entre Cordoue et d’autres grandes villes européennes. Après Lisbonne l’an passé, c’est Paris qui s’associe à l’aventure cette année. Photographes, peintres, vidéastes, sculpteurs, musiciens, poètes : ils sont une quinzaine de jeunes créateurs issus des deux villes à s’unir pour offrir au public un événement artistique original fondé sur l’échange et le métissage. A Cordoue, Fernando Vacas constitue son équipe artistique tandis qu’à Paris, Alexandre Rivault, directeur associé de la Galerie Paule Friedland & Alexandre Rivault, partenaire de la Mairie de Cordoue, sélectionne les artistes parisiens. Au final, une double exposition mixant arts plastiques, musique et poésie, un catalogue, un disque, une expérience artistique originale, résolument jeune et contemporaine… Le voyage a débuté à Cordoue (10 au 26 Octobre 2008) à la Casa Gongora, magnifique palais andalou récemment réhabilité par la Ville, et se poursuit à Paris, du 4 au 20 Décembre 2008 à Univer.

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La création graphique s’est développée ces dernières années dans l’univers artistique comme dans l’univers entrepreneurial. L’année 2014 s’annonce bien remplie pour les professionnels du domaine grâce au Centre national des arts plastiques, qui lancera un nouveau site Internet et organisera plusieurs événements à ce sujet. A destination des professionnels de la création graphique en France, le CNAP (Centre national des arts plastiques) publie régulièrement une revue intitulée « Graphisme en France ». En 2014, ce sera le 20ème anniversaire de cette revue. A cette occasion, le CNAP organisera des manifestations dédiées aux passionnés du domaine toute l’année, en collaboration avec le Ministère de la Culture et de la Communication et le Centre national des arts plastiques. Pour les graphistes, c’est le moment idéal pour montrer leur créativité et leur passion pour leur domaine d’activité. En France, les talents en matière de création graphique sont nombreux : graphistes, dessinateurs, affichistes et designers interactifs. C’est pourquoi le Centre national des arts plastiques a toujours encouragé les graphistes à publier leurs créations dans la revue « Graphisme en France ». De plus, les écoles d’art ont mis en place de nombreuses formations en R&D de l’univers du graphisme. Parmi les œuvres d’art les plus connues sur la scène française, on peut énumérer le film Logorama, gagnant d’un Oscar, qui dispose d’une notoriété au niveau international.Les projets de le CNAP à l’horizon 2014 Parmi ses projets pour 2014, le Centre national des arts plastiques envisage de lancer un Guide des commandes à destination des entreprises et organismes ayant des projets de design graphique. Pour la promotion de toutes les manifestations durant l’année, le CNAP va créer également un site Internet. Par ailleurs, des kits pédagogiques seront créés pour les enseignants et leurs élèves. En matière d’événementiel, le CNAP envisage d’organiser plusieurs salons sur la thématique de la création graphique. La capitale accueillera également le colloque « Design graphique : les formes de l’histoire », fruit de la collaboration entre le CNAP, le Centre Pompidou, l’Université Paris 8, l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris et l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Lyon. L’année 2014 sera prometteuse en manifestations culturelles autour des créations des graphistes en France et à l’échelle internationale. Il s’agit notamment du Festival international de l’affiche et du graphisme de Chaumont, de la Saison graphique du Havre, des Rencontres de Lure au Musée de l’imprimerie de Lyon et de la Fête du graphisme à Paris.

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Arcad organise la 2e édition de la flak, événement artistique, les 3 et 4 août, à Anglet. 100 artistes plasticiens et du spectacle vivant sont programmés. Arcad – agitateur d’art depuis 10 ans, installe sa Flak à Montaury, dans ce grand et magnifique parc arboré.100 artistes plasticiens et du spectacle vivant sont programmés et exhibent leurs œuvres en toute liberté : Exposition à la vente(peinture, sculpture, photographie, mosaïque, céramique, dessin…). Parmi eux : certains artistes détournentmatériaux ou des objets du rebut pour créer. Un espace récup’art sera signalé dans le Parc avec diverses animations : création collective d’une sculpture récup, Stand « les artistes récupèrent et troquent » (don apprécié de vieux draps de lin ou de coton, cadres, peintures, tasseaux de bois pour cadres, fournitures d’arts plastiques, objets démontables). Stand des Ambassadeurs du Tride l’Agglomération Côte Basque Adour(le samedi après-midi) pour sensibiliser les visiteurs sur la gestion des déchets. Animations : Atelier enfants : fabrication de magnets avec Marina Jolivet… Rencontres probables au fil du parc avec la Liseuse sur son banc, la Reine est niée suspendue à un arbre,Kaikou chien de berger guidé par un chemin de cloches à vache, à faire tinter…Les artistes ont carte blanche pour surprendre le visiteur. Spectacle en itinérance au cours du week-end Scènes improvisées avec la Troupe Ethique (théâtre) //Rakoto (voix et guitare) musique métissée // Trio Bum Ditty (voix et banjo, folk)  //Trio Zinc (guitares et percussions) jazz moderne, funk, manouche // Dualité rapprochée (mat chinois et hip hop) // Fred Teppe, jonglerie burlesque dans l’univers de Jacques Tati…

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Le festival Jeune Public des Arts Vivants La Marelle revient cette année pour sa treizième édition. Il aura lieu du 7 au 11 juillet à Maizières-lès-Metz. Organisé par le Théâtre Dest et soutenu par la Ville de Maizières-lès-Metz, le Conseil Régional de Lorraine, le Conseil Général de la Moselle, la Direction Départementale de Cohésion Sociale, le Ministère de la Culture et de la Communication, le Crédit Mutuel, l’entreprise Jean Lefebre, l’Espace Culturel E. Leclerc, La Marelle se place sous le signe de la diversité des arts et du partage de la culture dès le plus jeune âge. Depuis sa création en 2001, La Marelle est un temps, un lieu et un espace d’échange, de partage et de découverte autour des enfants et des arts. Encore une fois, le parc Dany-Mathieu deviendra un lieu de vie, de fête et de rencontres autour de spectacles et animations en accès libre. Quelques événements parmi tant d’autres :La compagnie Théâtre pour deux mains vient toute la semaine avec son spectacle Voyage en Polygonie, la compagnie La Trappe à Ressorts avec Raoul et Maurice, des spectacles pour les tous petits dès 3 mois, des ateliers pratiques de musique, théâtre, cirque et arts plastiques… Infos pratiques : Tarifs : de 4 à 6€Spectacles & animations en accès libre dans le parc Dany-MathieuBilletterie et réservations ouvertes à partir du 10 juin 2013 (réservations vivement conseillées pour les familles, indispensables pour les groupes).

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Exposition « leurs lumières » du 13 octobre au 16 décembre 2012 au Centre Culturel de Rencontre à l’Abbaye de Saint Riquier – Baie de Somme. Le projet « leurs lumières » est né d’une série de conjonctions : l’Abbaye de Saint- Riquier, et son abbatiale lumineuse, devenant Centre Culturel de Rencontre dédié aux écritures, Anne Potié, sa directrice, retient le thème de la lumière pour bâtir sa première programmation annuelle. C’est pourquoi, après un été dédié à Alfred Manessier, Le tragique et la lumière, il s’agit de conjuguer le thème de la lumière et la problématique des écritures, sous un autre de ses aspects, celui d’un art contemporain attaché à des expérimentations aussi bien ludiques que techniques et poétiques. Les dix artistes contemporains – Donald Abad, Marie-Julie Bourgeois, Félicie d’Estienne d’Orves, Jakob Gautel et Jason Karaindros, Tomek Jarolim, Julie Morel, Mayumi Okura, Michaël Sellam, Marion Tampon-Lajarriette (biographies des artistes disponibles sur demande) – qui participent à « leurs lumières » sont de cette jeune génération qui a grandi au sein de la culture numérique. Ils ont eu, dans leur formation artistique, un contact direct avec l’interactivité des nouveaux media. Résolument actuels, leurs environnements lumineux, leurs films, leurs dispositifs partagés de l’illumination comme de l’aveuglement, sont autant d’expériences ludiques et poétiques, troublantes et critiques. Jean-Louis Boissier, commissaire de l’exposition, outre une formation scientifique et de praticien du cinéma et des arts interactifs, a été marqué par sa longue collaboration avec Frank Popper, théoricien du cinétisme et des arts numériques. Ceci, de la fin des années 60 au début des années 80, des expositions Lumière et mouvement en 1967 au Musée d’art moderne de la ville de Paris et Cinétisme spectacle, environnement à Grenoble en 1968, à l’exposition Electra en 1983 de nouveau au musée d’art moderne de la ville de Paris. Parallèlement à ses propres productions expérimentales dans les arts interactifs, reliées au cinéma, à la littérature et à la performance, Jean-Louis Boissier s’est attaché, en tant que chercheur universitaire, à l’observation des arts des nouveaux media à travers de nombreuses expositions dont il a partagé la conception : Electra en 1983, Les Immatériaux en 1985, Passages de l’image en 1990, ou dont il a été lui-même l’initiateur : la biennale Artifices à Saint-Denis de 1990 à 1996 ; la Revue virtuelle du Centre Pompidou ; les expositions Image calculée et Machines à communiquer à la Cité des sciences, Jouable en 2002, 2003 et 2004, Mobilisable en 2008, Mode Démo en 2010. Il a choisi ces jeunes artistes pour les avoir connus directement dans leurs recherches. Pour autant, si ces artistes ont en commun une certaine pratique des media technologiques, ils n’en font nullement leur spécialité exclusive. Ils en tirent une approche détachée et distanciée, voire critique, une méthode d’intervention dans une époque marquée par les technologies de l’information. Les techniques de la lumière (on nomme ainsi ce qui vient de l’électricité et de l’électronique) seront donc leur objet autant que leur instrument. Aussi, en recevant « leurs lumières »,

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