En 2016, le Louvre et le Musée d’Orsay ont vu leur fréquentation baisser, notamment en raison de la diminution de touristes étrangers. Le Centre Pompidou est en nette progression grâce notamment à une majorité de visiteurs français. Le début de l’année 2016 a été marquée par une forte baisse de la fréquentation des lieux ouverts au public comme les musées suite aux attentats de novembre 2015. Le Centre Pompidou a vu finalement le nombre de ses visiteurs progresser de 9 % en 2016 passant la barre des trois millions de visites (3.335.509 personnes). Le Louvre a vu le nombre de visiteurs baisser de 15 % sur la même période avec 7,3 millions de visites. Cela représente une perte d’au moins 9,7 millions d’euros, a annoncé son président-directeur, Jean-Luc Martinez. Le Musée d’Orsay voit sa fréquentation baisser de 13 % par rapport à 2015 (3 millions de visiteurs).
[...]Du 4 mars au 1er juin, le Centre Pompidou propose une exposition sur la photographie. Une cinquantaine d’œuvres réalisées par différents artistes seront présentées au sein du nouvelle espace Galerie de Photographies. « Qu’est-ce que la photographie », c’est à cette question que tentera de répondre l’exposition qui a débuté le 4 mars et se terminera le 1er juin, au sein de la Galerie de Photographies du Centre Pompidou. L’exposition rassemble une cinquantaine d’oeuvres réalisées par des artistes qui ont été amenés à ce poser la question. « Le visiteur passe de réponses terre à terre sur les techniques à des réponses plus métaphoriques. Pour un artiste, la photographie est un jeu avec la lumière, pour un autre, un jeu avec les ombres, pour un autre encore, le temps, un laboratoire, ou des reflets. Cette exposition montre que les réponses sont très diverses et que c’est dans cette diversité qu’est la réponse à cette question », explique Clément Chéroux, commissaire de l’exposition. Infos pratiques : Qu’est ce que la photographie ? Au Centre Pompidou, Galerie de Photographies, Forum -1 Du 4 mars au 1er juin 2015Accès libre
[...]L’exposition Henri Cartier-Bresson présentée par le Centre Pompidou depuis le 12 février 2014, vient de fermer ses portes sur un très grand succès de fréquentation : elle aura accueilli 424 535 visiteurs. L’exposition Henri Cartier-Bresson sera présentée à la Fundación MAPFRE, à Madrid (28 juin – 8 septembre 2014), avant de rejoindre l’Ara Pacis, à Rome (25 septembre 2014 – 6 janvier 2015), puis le Museo del Palacio de Bellas Artes à Mexico.
[...]ATF Gaia, société de services en informatique et de gestion des équipements informatiques et télécoms professionnels en fin de vie, engage un partenariat de compétence avec le Centre Pompidou dans le cadre de leur exposition-atelier « Green Attitude » et plus particulièrement pour l’artiste photographe Pascale Peyret lors des ateliers « Green Memory ». Depuis le 8 octobre 2011 et jusqu’au 8 janvier 2012, le Studio 13 /16 du Centre Pompidou propose aux ados d’adopter la Green Attitude et d’explorer les liens que les artistes d’aujourd’hui entretiennent avec les thématiques environnementales. Avec la participation de 16 artistes, Green Attitude invite les adolescents à s’interroger sur les rapports de l’homme à son environnement. Cité de rebuts informatiques poussant sur un espace ensemencé, design low-cost, mini-jardins « bondage », recyclage artistique, marché de gestes quotidiens récupérés, transformés en ballets chorégraphiques…, les participants sont entraînés par les artistes et les créateurs invités dans une approche inédite de l’environnement. Atelier Green Memory de Pascale Peyret : 22, 23 et 24 octobre, 18 et 19 décembre 2011 Dans le cadre de l’exposition-atelier « Green Attitude » ATF Gaia renouvelle son soutien à l’artiste photographe Pascale Peyret et lui met à disposition plus d’un millier de pièces informatiques nécessaires à la réalisation de ses ateliers « Green Memory ». Les adolescents pourront ainsi donner libre cours à leur imagination quant à la création de mini-cités constituées de pièces informatiques, installées sur un espace ensemencé de blé.
[...]Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, a annoncé le lancement du Centre Pompidou mobile en octobre 2011. L’ambition du Centre Pompidou est d’offrir à tous les publics, et notamment ceux éloignés de la culture, une rencontre avec des chefs-d’œuvre de l’art moderne et contemporain. Pensés par l’architecte Patrick Bouchain, les 650 m2 de la surface du Centre Pompidou mobile s’organisent autour de trois modules juxtaposés qui s’inscrivent dans l’esprit des chapiteaux forains et des cirques ambulants. Le Centre Pompidou mobile offrira le meilleur de la collection permanente du Centre Pompidou de Paris. L’exposition inaugurale intitulée « la couleur » présentera des œuvres majeures des plus grands maîtres de l’art moderne (notamment Léger, Braque, Matisse, Picasso, Calder … ) et une installation contemporaine d’Olafur Eliasson. L’itinérance du Centre Pompidou mobile commencera dès octobre 2011, avec une première étape de trois mois à Chaumont (Haute-Marne), suivie par des étapes programmées en 2012 à Cambrai puis à Boulogne-sur-Mer (Nord-Pas de Calais).De prochaines étapes dont également prévues en Aquitaine, au Havre et à Aubagne.
[...]Le Centre Pompidou proposera au public de découvrir la deuxième édition de son Nouveau festival qui aura lieu du 16 février au 7 mars 2011. Pour cette deuxième édition, tous les projets artistiques rassemblés ont pour particularité et point commun un principe d’expérimentation, une volonté performative qui prouvent chaque jour son aptitude à se renouveler. Cinéma, spectacles vivants, paroles, arts plastiques, théâtre, musiques, performances… Toutes les disciplines sont convoquées pour trois semaines d’effervescence créative au rythme, à la forme et au contenu sans cesse renouvelés au gré des projets et des désirs des artistes. Le principe du Nouveau festival est simple : offrir aux artistes d’aujourd’hui la possibilité de s’approprier la pluridisciplinarité unique du Centre Pompidou pour mettre en lumière les formes d’expositions les plus prospectives et la création émergente qui s’invente en brouillant les territoires des différents champs artistiques. Le Nouveau festival propose une programmation continue de rendez-vous conçus avec écrivains et historiens de l’art ainsi que des spectacles, des concerts et des films qui offrent une richesse de perspectives pour comprendre et faire partager les enjeux de l’art de notre temps.
[...]Jusqu’au 10 janvier 2011, le Centre Pompidou organise, pour la première fois en France, une rétrospective consacrée à l’œuvre de Nancy Spero. Cette exposition réunit une soixantaine de dessins en hommage à l’artiste américaine, disparue l’année dernière à l’âge de 83 ans. L’exposition, qui investit à la fois la Galerie d’art graphique et la Galerie du musée, donne à voir, de façon chronologique, le travail d’une artiste engagée. Nancy Spero a créé, selon le modèle féminin qu’elle défendait, une femme protagoniste et moteur de l’histoire. En 1966, Nancy Spero délaisse définitivement la peinture et la toile qu’elle considère trop « masculines », et renouvelle la pratique de l’art graphique par des procédés et des matériaux modestes : elle photocopie, élargit, modifie des images, qu’elle retravaille et redessine au stylo, puis découpe. Les figures ainsi obtenues sont souvent intégrées dans de longues bandes de papier verticales ou horizontales collées bout à bout à l’instar des papyrus égyptiens ou des rouleaux chinois. Empreint de violence, non dénué d’humour, l’art de Nancy Spero, animé par des cris de colère et des prises de position radicales, prend une forme résolument figurative, aux confins du dessin et de la peinture. IllustrationRelay, 2000© Estate of Nancy Spero. Courtesy of Barbara Gross Galerie, Munich
[...]Du 22 septembre 2010 au 10 janvier 2011, le Centre Pompidou consacre une exposition rétrospective à l’œuvre d’Arman, l’une des figures majeures de l’art de l’après-guerre. L’exposition, qui réunit près de 120 œuvres provenant de prestigieuses institutions internationales et de collections particulières, propose, en une approche inédite, une traversée de l’œuvre d’Arman de la seconde moitié des années 50 aux dernières années du XXème siècle. Membre fondateur du Nouveau Réalisme, mouvement préconisant de nouvelles «approches perceptives du réel», Arman développe une œuvre en lien direct avec son époque, utilisant comme matière artistique les objets manufacturés produits par la société de consommation. Dans un parcours à la fois didactique et vivant, l’exposition montre les deux fondamentaux de l’œuvre d’Arman: le geste, hérité de la pratique des arts martiaux, à travers un choix exceptionnel de documents filmés d’actions d’Arman, et l’objet comme vecteur de formes artistiques nouvelles. Le parcours proposé s’organise autour de sept thèmes qui mettent l’accent sur les grandes problématiques plastiques de l’artiste et témoignent à la fois de l’originalité et de l’évidente résonance contemporaine de l’oeuvre d’Arman. Dans le cadre de l’exposition Arman, la Galerie des enfants propose un dispositif interactif pour le jeune public à partir de trois ans, en lien avec l’univers de l’artiste. L’objet et le geste serviront de fils conducteurs au parcours, croisant tout à la fois les innovations du créateur et le monde sensible de l’enfant. IllustrationLe Fauteuil d’Ulysse, 1965© ADAGP Paris 2010phot. Jean-Claude Planchet
[...]L’Atelier des enfants du Centre Pompidou s’installe à partir du 10 juillet dans de nouveaux espaces conçus par le jeune et talentueux designer Mathieu Lehanneur. Dans cet espace se déroulent des ateliers qui incitent les enfants à développer leurs capacités d’observation et leur imaginaire en considérant la création de notre temps comme une ressource pour aiguiser leur regard et affûter leur appréhension du monde. Les ateliers complètent la Galerie des enfants, lieu unique d’exposition temporaire situé en mezzanine dans le Forum, et offrent désormais un cadre entièrement rénové, plus spacieux (300m2), et mieux adapté aux activités destinées aux enfants de 2 à 12 ans. L’Atelier des enfants, créé par Mathieu Lehanneur, est composé de trois espaces :• un espace-atelier dédié aux tout-petits de 2 à 5 ans,• un espace d’«atelier autour d’un artiste» pour les enfants de 6 à 12 ans,• et, enfin, un espace polyvalent. Conçus et équipés pour recevoir tout type d’activité (travail plastique au sol, au mur, dans l’espace, installations visuelles et sonores, pratiques chorégraphiques…), ces espaces intègrent un sas d’entrée, lieu de respiration qui permet d’accueillir les enfants, de créer l’ambiance et d’introduire les thèmes des ateliers. Sur le mur «des sens», tous les outils sont mis à disposition des enfants guidés par les animateurs pour stimuler leur créativité.
[...]Du 23 juin au 13 septembre 2010, le Centre Pompidou consacre une exposition monographique au travail de la photographe Valérie Jouve. Certaines images, inédites, rassemblées dans cette exposition ont été réalisées en 2008 et 2009. Cet ensemble développe une réflexion sur la présence de l’humain dans la ville. Anthropologue de formation, Valérie Jouve décrypte notre société et ses aspects de théâtralité quotidienne par la mise en scène photographique de moments grâce à des «images jouées» ou «performées». Elle considère que ces photographies ont une valeur documentaire marquée par la dimension politique ou sociologique que cet aspect sous-entend. Ses œuvres y associent toutefois une certaine mélancolie poétique. Le monde urbain est l’un des thèmes centraux de l’œuvre de Valérie Jouve.Fascinée par la ville, elle capte ses personnages, leurs comportements et saisit cette représentation quotidienne que nous impose la ville en figeant, à travers la photographie, tout ce qui forme son identité.La question du traitement de l’espace est au cœur du sujet : il s’agit de comprendre comment la figure confère une présence à ce qui l’entoure. L’architecture intervient comme forme emblématique de l’espace que se donne l’individu pour exister.Ce décalage entre conscience collective et individuelle se trouve ainsi posé en termes esthétiques. Illustration :Sans titre (Les Personnages avec Mahmoud)2008/2010© Valérie Jouve- ADAGP, Paris 2010Courtesy Galerie Xippas
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