Une étude publiée récemment montre le poids économique du secteur au moment où le spectacle s’inquiète des conséquences des attentats de Paris. Entre 2011 et 2013, les institutions culturelles telle que les entreprises de la musique, du cinéma, du théâtre ou encore de la presse et du jeu vidéo ont enregistré une croissance de +1,2 %. Une hausse supérieure au reste de l’économie française, indique une étude réalisée par le cabinet EY et France Créative, une organisation réunissant des acteurs de la culture comme la Sacem pour la musique, le CNC pour le cinéma ou le SPQN pour la presse. Les dix secteurs étudiés dans cette étude (arts visuels, musique, spectacle vivant, cinéma, télévision, radio, jeu vidéo, livre, presse, création publicitaire) représentaient, en 2013, 83,6 milliards d’euros de revenus et 1,3 million d’emplois, soit « plus du double des emplois liés à la production automobile. Près de la moitié (47%) des emplois liés à la culture et la création sont occupés par des « moins de 40 ans », précise l’étude. « C’est un secteur déterminant pour l’économie, mais c’est un secteur fragile« , rappelle Jean-Noël Tronc, directeur général de la Sacem, qui « tire la sonnette d’alarme » face aux conséquences économiques possibles des attentats du 13 novembre. En effet, depuis les attentats du vendredi 13 novembre, les salles de concert ont vu leurs ventes de billets baisser de 80%. En cas d’une baisse durable de la fréquentation, des « dizaines de milliers d’emplois » pourraient être « à risque« , estime Marc Lhermitte, du cabinet EY.

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La création graphique s’est développée ces dernières années dans l’univers artistique comme dans l’univers entrepreneurial. L’année 2014 s’annonce bien remplie pour les professionnels du domaine grâce au Centre national des arts plastiques, qui lancera un nouveau site Internet et organisera plusieurs événements à ce sujet. A destination des professionnels de la création graphique en France, le CNAP (Centre national des arts plastiques) publie régulièrement une revue intitulée « Graphisme en France ». En 2014, ce sera le 20ème anniversaire de cette revue. A cette occasion, le CNAP organisera des manifestations dédiées aux passionnés du domaine toute l’année, en collaboration avec le Ministère de la Culture et de la Communication et le Centre national des arts plastiques. Pour les graphistes, c’est le moment idéal pour montrer leur créativité et leur passion pour leur domaine d’activité. En France, les talents en matière de création graphique sont nombreux : graphistes, dessinateurs, affichistes et designers interactifs. C’est pourquoi le Centre national des arts plastiques a toujours encouragé les graphistes à publier leurs créations dans la revue « Graphisme en France ». De plus, les écoles d’art ont mis en place de nombreuses formations en R&D de l’univers du graphisme. Parmi les œuvres d’art les plus connues sur la scène française, on peut énumérer le film Logorama, gagnant d’un Oscar, qui dispose d’une notoriété au niveau international.Les projets de le CNAP à l’horizon 2014 Parmi ses projets pour 2014, le Centre national des arts plastiques envisage de lancer un Guide des commandes à destination des entreprises et organismes ayant des projets de design graphique. Pour la promotion de toutes les manifestations durant l’année, le CNAP va créer également un site Internet. Par ailleurs, des kits pédagogiques seront créés pour les enseignants et leurs élèves. En matière d’événementiel, le CNAP envisage d’organiser plusieurs salons sur la thématique de la création graphique. La capitale accueillera également le colloque « Design graphique : les formes de l’histoire », fruit de la collaboration entre le CNAP, le Centre Pompidou, l’Université Paris 8, l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris et l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Lyon. L’année 2014 sera prometteuse en manifestations culturelles autour des créations des graphistes en France et à l’échelle internationale. Il s’agit notamment du Festival international de l’affiche et du graphisme de Chaumont, de la Saison graphique du Havre, des Rencontres de Lure au Musée de l’imprimerie de Lyon et de la Fête du graphisme à Paris.

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En juin, la création sera une nouvelle fois à l’honneur au Château du Clos Lucé. Le lieu accueillera en effet pour la 7ème année consécutive « L’Univers de la création », une exposition destinée à faire découvrir ou redécouvrir le travail des créateurs et artisans d’art. De la création textile à la réalisation de bijoux, en passant par la maroquinerie, cet événement est une opportunité rare de suivre l’évolution des tendances et des techniques. 6 créateurs-couturier d’exception Oscar Carvallo D’origine vénézuélienne, le créateur Oscar Carvallo a réalisé son défilé lors de la FashionWeek 2013 à Paris avec une collection qui se distingue par son originalité. Il crée un univers particulier autour de la mer, sa première source d’inspiration. Oscar Carvallo joue avec les matériaux et les éléments naturels pour rester au plus près de cet environnement : cuir brillant, tulle et broderie pour rappeler écailles et corail. Sa collection 2013 « La Femme Poisson » a été couronnée de succès et son talent reconnu par la profession. Maurizio Galante Avec ses créations extraverties et colorées, Maurizio Galante offre une mode à la fois pétillante et poétique, inspirée de ses origines italiennes. Passionné d’art à la créativité foisonnante, Maurizio refuse de se cantonner à l’univers de la mode et s’exprime également brillamment en design (meubles, luminaires et accessoires). Depuis ses débuts dans les années 80, son talent a été couronné de nombreuses récompenses. Christophe Josse Christophe Josse dessine des collections aériennes qui sous leur apparente légèreté s’appuient sur une technique ultra maîtrisée à laquelle, seuls des ateliers haute couture savent apporter cette magie de l’exceptionnel. Ses silhouettes sont romantiques, sensuelles et délicates, délibérément ancrées dans la modernité. Après plus de 15 années passées à collaborer avec de nombreuses maisons de haute couture, il a décidé de voler de ses propres ailes en lançant sa première collection en 2005. Christophe Josse a intégré le club de la haute couture en janvier 2011, obtenant ainsi le titre prestigieux de grand couturier. Fanny Liautard Reconnue pour ses collections raffinées, Fanny Liautard réalise ses modèles à partir de matières douces et légères comme la mousseline de soie, le satin ou le tulle. Ses collections, principalement composées de robes de cocktail, robes du soir, robes de mariée et de lingerie, sont une ode à la femme et à la sensualité. Depuis le lancement de sa marque en 1985, Fanny Liautard a créé un véritable univers poétique autour de ses créations. Stéphane Rolland Après un parcours remarquable chez Balenciaga, Balmain et Jean-Louis Scherrer, Stéphane Rolland a lancé sa propre maison de haute couture en 2007. Particulièrement reconnu pour ses robes de soirées majestueuses, le créateur sublime le corps de la femme grâce à des lignes souples et des tombés sensuels. Après une ligne de maroquinerie de luxe en 2009, Stéphane Rolland s’apprête à lancer cette année une ligne de prêt-à-porter. Depuis 2008, le créateur appartient au cercle très fermé des douze maisons de haute-couture. Yiqing Yin A la fois créatrice de haute couture et de prêt-à-porter, Yiqing Yin a su créer

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C’est aux premiers jours du printemps 2012 qu’ouvrira Forme publique, la première biennale de création de mobilier urbain initiée par Defacto, l’établissement public de gestion, d’animation et de promotion de La Défense conçue par le scénographe urbain Jean-Christophe Choblet. En décembre 2010, un appel à projets ouvert à tous, étudiants comme professionnels, était lancé pour recueillir des pistes de réflexion pour le futur mobilier urbain du premier quartier d’affaires européen sur des usages de la vie quotidienne. Plus de 100 réponses ont été reçues et en mars 2011, après une analyse technique réalisée par un comité d’experts, le jury présidé par Patrick Devedjian, Président du Conseil d’administration de Defacto composé de Joëlle Ceccaldi Raynaud, député-maire de Puteaux, Jacques Kossowski, député-maire de Courbevoie, tous deux vice-présidents de Defacto, Anne-Marie Boutin, présidente de l’A.P.C.I (Agence pour la Promotion de la Création Industrielle) et de l’architecte Edouard François se réunissait pour désigner les lauréats. 8 projets lauréats étaient retenus sur les différents usages : – Poser, se reposer : Maxime Lalleman, Kevin Lambert et Pierre Desnoues, Thierry Payet– Attendre, s’abriter : « Défense de jouer », Jonathan Allain, Enric Cailleau, Jérémy Griffon et Mathieu Lamour– Déjeuner : « Dune », Ferpect : J.Aich, J.C Dumont, S.Perruche – Aubrilam « Ilôt », Léonard Gugi/Gilles Lefèvre « La grande cantine », Jean Baptiste Hardoin– Travailler, se cultiver : « Stanze », la Ville Rayée, JC Decaux Ce fut ensuite le temps de l’attribution des subventions, de la mise au point des projets, de la fabrication des prototypes et de l’organisation pratique de cet événement qui est, rappelions-le, une grande première tant sur la forme que sur le fond. Cette longue mais indispensable phase s’achève aujourd’hui et, dès le 22 mars 2012, le public pourra découvrir tout au long de l’esplanade de La Défense les réalisations des lauréats. Commencera alors la passionnante phase de retour d’expérience puisque sur les quatre saisons, jusqu’en décembre 2012, habitants, salariés et visiteurs du premier quartier d’affaires européen pourront tester en grandeur réelle ces prototypes. Leur perception et leur appréciation guidera Defacto dans ses choix quant au futur mobilier urbain de La Défense. Deux info-boxes accueilleront le public. Trois rencontres débats entre des professionnels et le public ponctueront le temps de l’expérimentation. « Forme Publique » répondra ainsi totalement à la volonté de Patrick Devedjian de faire de La Défense le site de référence en matière de traitement de l’espace public. Elle traduit l’ambition de Defacto de donner une nouvelle image résolument novatrice de l’espace public de La Défense et cela grâce à une politique d’échange, de dialogue et d’écoute avec tous les acteurs du site.

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Cette année, Jeune Création, Exposition internationale d’art contemporain, investit à nouveau les espaces du Centquatre, du 3 au 7 novembre. Panorama d’une création plastique internationale émergente, cette nouvelle édition présentera, sur 2500 m2, les oeuvres d’environ 65 artistes de diverses nationalités : peintures, sculptures, dessins, photographies, vidéos, installations, performances…

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ARTofNOW et le Centre Culturel de l’Ambassade d’Ukraine à Paris présente l’exposition « D’amour et de vie, la Passion origine de toute création » du 24 septembre au 20 octobre 2010.Des artistes ukrainiens, français et d’ailleurs vous invitent, à travers ce thème, à vivre une expérience inédite dans un lieu d’exception, un superbe hôtel particulier de la fin du XIX qui fut successivement la demeure de la soprano italienne Lina Cavalieri, renommée pour sa beauté, dans les années 1900,  puis celle d’Alain Delon et Romy Schneider dans les années 1960 (qui ont inspiré ce thème).

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Le salon de la création : Court Circuit, se déroulera du 13 au 16 mai à l’espace d’animation des Blancs Manteaux (Paris 4ème). Court Circuit est un salon convivial, personnalisé par la présence des artistes, qui permet de révéler au grand public des jeunes talents aux savoir-faire professionnels. En mai, fais ce qu’il te plaît !Ce proverbe est suivi à la lettre par les centaines d’artistes venus présenter leurs dernières créations aux Blancs-Manteaux. Ne suivant que leur fantaisie et leur inspiration, peintre, sculpteur, joailler, styliste ou encore plasticien embellissent les beaux jours avec leurs trouvailles. C’est l’occasion unique de deviner les inspirations et les influences, de dévoiler le choix des matières et les partis pris qui font une création. Le salon est gratuit et ouvert à tous, avec des petits prix pour des pièces uniques !

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L’exposition « Aides à la création VIA 2010 » se tient actuellement au VIA (Paris, 12ème), jusqu’au 7 mars, et est ouverte, pour la première fois, au grand public. Cette exposition propose dix nouveaux prototypes de mobilier qui conjuguent création, innovation et éco-conception. Cette exposition de dix prototypes illustre la singularité du VIA : son caractère unique au monde fondé sur son programme d’aides à la création qui permet depuis 30 ans le financement de prototypes; son exigence en matière d’innovation qui l’a ainsi conduit depuis quatre ans à inscrire comme critère supplémentaire de sélection les notions d’éco-conception et de développement durable. Cette exposition 2010 propose la « Carte blanche » qui a été attribuée à Faltazi pour développer le projet « Ekokook », six « Aides à projet » signés de Antoine Fritsch, Emile Colin Garros, Itamar Burstein (2 projets), Stéphane Maupin, Richard Perron et deux « Projets partenariaux » créés par Elise Gabriel avec TheGreenFactory et Vincent Poujardieu avec Euro-Shelter. IllustrationFALTAZI (Victor MASSIP & Laurent LEBOT) (02)Carte Blanche VIAcuisine  » Ekokook « 

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Du 11 décembre 2009 au 6 février 2010, la bibliothèque Louis Nucéra de Nice rend hommage à Barre Phillips, un immense contrebassiste dont les recherches et la reconsidération de l’instrument, en font un musicien de référence. Après s’être illustré en tant que compositeur, instrumentiste tous terrains et enseignant animateur d’ateliers, et après avoir travaillé avec la chorégraphe Carolyn Carlson, ou dans le cinéma aux côtés du réalisateur américain Robert Kramer … , Barre Phillips est toujours là, plus fort que jamais. A soixante-quinze ans, il continue de donner des concerts dans le monde entier, en compagnie des plus grands ; des concerts qu’il enregistre autant que possible, afin de documenter l’évolution de sa pratique. Face à un tel parcours, une exposition rétrospective s’imposait afin de retracer, au travers d’affiches d’époque, de pochettes de disques rares et d’objets personnels, quarante ans de création musicale tous azimuts. Une démarche singulière dont assez peu de musiciens ont fait l’objet et qui méritait d’être signalée …

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Le Musée des Beaux-Arts de Dole présente l’exposition Jean-Olivier Hucleux 40 ans de création du 3 octobre au 23 décembre 2009. Cette exposition a été réalisée par la ville de Dole. Elle est coproduite avec la Villa Tamaris, centre d’art de la Seyne-sur-Mer ou elle sera présentée du 30 janvier au 14 mars 2010. Né en 1923, Jean-Olivier Hucleux après quelques premiers essais de peinture entre 1940 et 1945, exerce divers métiers jusqu’en 1968. À partir de cette date, il se remet à peindre. Assimilé hâtivement à l’hyperréalisme alors que son propos est de nature strictement conceptuelle, son nom est révélé à l’occasion de la Documenta V en 1972 à Cassel où il expose les grands Cimetières qui le rendent célèbre du jour au lendemain. Il se voue ensuite à un travail de portraits, et réalise, en plus de vingt-cinq ans, environ soixante-dix très grands portraits. Tout d’abord, du début des années soixante-dix jusqu’au milieu des années quatre-vingt, douze portraits sont peints sur bois, un Autoportrait, des artistes (Jean-Pierre Raynaud, Jean Legac, Etienne Martin), ses proches (Jeanne), des professionnels du milieu de l’art, comme l’ancien directeur du Centre Pompidou Ponthus Hulten, mais aussi des commandes de grands de ce monde, le cuisinier Paul Bocuse, les collectionneurs allemands Irena et Peter Ludwig, ainsi que les Présidents Georges Pompidou et François Mitterrand. Ces portraits, de grandeur nature, présentent la personne de face, en buste ou en pied comme des portraits flamands auxquels ils s’apparentent également par la technique employée de l’huile sur bois et par une matière très lisse presque porcelainée. La fascination qu’exercent ces peintures provient de leur étrange présence ainsi que du leurre dans lequel elles placent le spectateur qui, au premier regard, peut croire qu’il s’agit là de photographies. On est littéralement stupéfait de la précision et de la déraison qui président à leur projet. Il a fallu un an de travail pour la mise en oeuvre de certains de ces tableaux dont l’exécution est vécue par l’artiste comme une ascèse. Au temps de l’accomplissement de l’oeuvre correspond le temps de la découverte, l’appréhension et de la compréhension par le spectateur, son intimité avec la peinture. À partir du milieu des années quatre-vingt et pendant quinze ans le projet « s’abstractise » en quelque sorte, puisque les portraits sont alors réalisés à la mine de plomb sur papier, passant de la couleur au noir et blanc, mais conservant leur facture hyperréaliste et leur format à l’échelle 1. Les portraits d’artistes sont toujours les sujets les plus fréquents comme ceux du milieu de l’art et les autoportraits. Cependant, un autre ensemble voit le jour, celui représentant le panthéon de l’artiste, artistes ou écrivains du début du XXe siècle, de Mondrian à Picasso, de Giacometti à Antonin Artaud, de Marcel Duchamp à Matisse. Les compositions sont plus sophistiquées, le décor dans lequel posent les personnages révèle leur activité et leur personnalité. Le document d’origine, souvent l’oeuvre d’un photographe reconnu concoure à la diversité des représentations. L’introspection est au coeur de la

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