Dans les maisons, la mosaïque permet d’obtenir une décoration originale pour le jardin, la salle de bains ou encore la cuisine. C’est une technique décorative qui laisse un large choix de couleurs, motifs et matériaux. De plus, c’est une pratique qui remonte à l’Antiquité et qui a marqué plusieurs courants dans la décoration. La mosaïque pour la décoration de la maison Pour la décoration de la salle d’eau, les tendances sont en faveur de la mosaïque, des carreaux en céramique ou encore des revêtements en bois naturel. Le revêtement en mosaïque est intéressant pour la liberté des choix décoratifs qu’il offre. Dans une salle de bains, une cuisine ou un jardin, la mosaïque permet de décorer les murs avec de différents motifs : formes géométriques, plantes, oiseaux… Tout est possible. Pour le fond d’une piscine, on peut choisir une mosaïque unie, une combinaison de couleurs ou encore un motif de poissons ou de dauphins. S’il s’agit de la salle de bains ou de la cuisine, on peut choisir les couleurs et matières en fonction du mobilier et du carrelage au sol. Pour les pièces très lumineuses, les décorateurs jouent sur les contrastes de couleurs. Dans les cuisines et salles de bains de petite surface, une nuance claire peut apporter de la luminosité. La mosaïque et l’art décoratif Dans le domaine de l’art, la mosaïque a donné naissance à de nombreux objets décoratifs, bijoux et tableaux. C’est une composition réalisée à partir de petites tesselles assemblées sur différents supports, de manière à obtenir une image. Les tesselles peuvent être des cubes de pierre, verre, émaux ou marbre. Et le support ? En général, la mosaïque peut être posée sur une surface en bois, mais les artistes ont utilisé au fil du temps les sols et les murs des villas, les bijoux ou encore les meubles. Dans les musées, on peut trouver des ponts de navires en mosaïque. Les premières œuvres en mosaïque datent de 3.000. Plus tard, dans la culture byzantine, des icônes ont été réalisées en utilisant cette technique décorative.La composition d’un cadre en mosaïque Pour réaliser un cadre en mosaïque, on peut choisir des tesselles de différentes formes : arrondies, carrées, triangulaires ou en forme de losanges. En fonction du contour dessiné à l’avance, les tesselles sont assemblées de l’extérieur vers l’intérieur, avec de la colle spéciale. Pour leur assemblage sur le support, les artistes décorateurs ont 4 choix de disposition des tesselles : alignement régulier, alignement en rangées horizontales, alignement irrégulier ou alignement suivant le contour du motif central. L’aspect esthétique du cadre dépend du motif choisi et du contraste de lumières.

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Arcad organise la 2e édition de la flak, événement artistique, les 3 et 4 août, à Anglet. 100 artistes plasticiens et du spectacle vivant sont programmés. Arcad – agitateur d’art depuis 10 ans, installe sa Flak à Montaury, dans ce grand et magnifique parc arboré.100 artistes plasticiens et du spectacle vivant sont programmés et exhibent leurs œuvres en toute liberté : Exposition à la vente(peinture, sculpture, photographie, mosaïque, céramique, dessin…). Parmi eux : certains artistes détournentmatériaux ou des objets du rebut pour créer. Un espace récup’art sera signalé dans le Parc avec diverses animations : création collective d’une sculpture récup, Stand « les artistes récupèrent et troquent » (don apprécié de vieux draps de lin ou de coton, cadres, peintures, tasseaux de bois pour cadres, fournitures d’arts plastiques, objets démontables). Stand des Ambassadeurs du Tride l’Agglomération Côte Basque Adour(le samedi après-midi) pour sensibiliser les visiteurs sur la gestion des déchets. Animations : Atelier enfants : fabrication de magnets avec Marina Jolivet… Rencontres probables au fil du parc avec la Liseuse sur son banc, la Reine est niée suspendue à un arbre,Kaikou chien de berger guidé par un chemin de cloches à vache, à faire tinter…Les artistes ont carte blanche pour surprendre le visiteur. Spectacle en itinérance au cours du week-end Scènes improvisées avec la Troupe Ethique (théâtre) //Rakoto (voix et guitare) musique métissée // Trio Bum Ditty (voix et banjo, folk)  //Trio Zinc (guitares et percussions) jazz moderne, funk, manouche // Dualité rapprochée (mat chinois et hip hop) // Fred Teppe, jonglerie burlesque dans l’univers de Jacques Tati…

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La Panacée, nouveau centre de culture contemporaine de Montpellier présente son exposition inaugurale « Conversations électriques » du 22 juin au 15 décembre 2013 . Les œuvres choisies pour cette exposition proposent des configurations diverses entre le direct et l’enregistré, la proximité et la distance, l’humain et le non humain, l’émotion et les données. L’exposition invite à découvrir une mosaïque visuelle et sonore, à la fois entrelacs de motifs et mise en résonance successives, entre conversation et media, art et conversation, conversation et lieu, conversation entre le lieu et la ville, pour appréhender et vivre toutes les formes de conversation à l’ère du numérique… Avec les œuvres de : Ralf Baecker, Andreas Bunte, Francesco Finizio, Matthias Gommel, Wesley Grubbs & MladenBalog, Komar & Melamid, Geoffrey Mann, Magali Desbazeille, Ben Rubin & Mark Hansen, Megan Leigh Smith, Ursula Lavenric & AukeTouwslager, Kit Galloway & SherrieRabinovitz, Célia Picard, ThomasWeyres…

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Lorsque l’art rencontre le design, cela donne un cocktail étonnant. Le centre du design de Marseille expose Darenart, éditeur de produits d’inspiration marocaine. Canapé, tables, luminaires, bibliothèque sont l’espace d’un instant exposés à Marseille. Vous pourrez entre autre y voir le canapé Gibraltar, designé par Mostapha El Oulhani pour Darenart et complété par l’Homme Belette n°A pour ChezBelette. Ce canapé vous invite à vous allonger pour discuter avec lui. Étonnant ! Le Centre du design de Marseille expose jusqu’au 21 mai les produits Darenart et en exclusivité le Canapé Gibraltar né de l’association entre designers de Darenart et artistes de ChezBelette. Audacieux et merveilleux, c’est ce que nous avons retenu en sortant de l’exposition. Darenart démocratise le design d’inspiration orientale, pour présenter des objets épurés de la caricature du Moyen Orient. Vous ne trouverez pas de mosaiques, mais de l’acier, du verre, et du bois. La tendance est jeune, révolution oblige. La table basse « Mock » designé par Naïm Mahdi pour Darenart,  aux  sept pieds différents est séduisante, la « Ruche » éléments de rangements designée par Mostapha El Oulhani permet  des jeux de lumières façon  moucharabieh, ou encore la table « Extrait » de Bastien Taillard laisse suggérer la texture des murs d’une ville marocaine. Certainement la pièce maitresse, le canapé Darenart « Gibraltar » inspiré de la forme du rocher  en association avec ChezBelette vous propose un lien exclusif avec le canapé avec qui vous pouvez discuter via son interface web Darenart a réussi à lier Art et Design, et à donner une âme aux objets.

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Après le succès de l’exposition, « L’or des Incas – Origines et mystères », la Pinacothèque de Paris inaugure l’année du Mexique en France en présentant, du 1er mars au 7 août 2011, la découverte archéologique la plus importante de la dernière décennie au Mexique : les masques en mosaïque de jade. Ces masques exceptionnels, entièrement restaurés par les plus éminents spécialistes en archéologie maya, représentent les visages de la divinité. Créés pour les gouverneurs les plus prestigieux des cités perdues mayas, ils avaient pour mission d’assurer la vie éternelle à ces hauts dignitaires après leur mort. On en compte une quinzaine tout au plus, découverts jusqu’à ce jour, présentés pour la plupart à la Pinacothèque de Paris. Un ensemble unique que le Mexique accepte exceptionnellement de dévoiler hors de ces frontières dans le cadre des échanges bilatéraux avec la France. En exposant autour de ces masques une centaine d’œuvres qui quittent également pour la première fois le Mexique, la Pinacothèque propose une véritable plongée dans la cosmogonie sophistiquée et mystérieuse de cette culture millénaire. Illustration :Masque funéraireCalakmul, CampêcheClassique tardifMosaïque de jade, Spondylus princeps,Pinctada mazatlanica et obsidienne grise36,7 x 23 x 8 cmMusée d’architecture maya, Fuerte de la Soledad, Campêche.© Photographie Martirene Alcãntara – DRExposition organisée dans le cadre de l’Année du Mexique en France, mise en œuvre par l’Institut français et Promexico

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Le MAMAC de Nice vous accueille gratuitement au sein de son institution, en proposant une exposition permanente sur trois étages, ainsi que de nombreuses manifestations temporaires… Sous le soleil de la Côte d’Azur, ce musée est une ode à l’art contemporain, aux excentricités et aux recherches monumentales de celui ci. Sur le parvis, deux oeuvres nous accueillent, notamment Le monstre du Loch Ness (1993, mosaïques de miroirs) de Joan Miro. Inauguré le 21 juin 1990, Yves Bayard et Henri Vidal ont conçu le musée et son architecture futuriste, sur 4000m². Le musée propose l’accrochage de grands mouvements de 1955 à aujourd’hui. Au premier étage, une grande salle est consacrée à Niki de Saint Phalle. Mais qui est-elle ? Cette artiste (1930-2002), plasticienne, peintre et sculpteur autodidacte française, fit parti du mouvement du Nouveau Réalisme avec son compagnon, Jean Tinguely. Elle créa de nombreuses oeuvres importantes, Les tirs, performances où les spectateurs étaient amenés à tirer avec un pistolet de peinture sur les toiles… ou encore Les Nanas, sculptures de femmes géantes, très colorées, interrogeant le rôle de la femme dans la société. On lui doit aussi la fontaine Stravinski, à Paris devant le centre Georges Pompidou, et Le jardin des tarots, en Toscane. Le musée, qui avait présenté une rétrospective sur l’artiste en 2002, conserve de ce fait, une grande partie des oeuvres de Niki de Saint Phalle, et nous émerveille ainsi. Mais encore… ? Parmi l’accrochage, on retrouve des créations très diverses, de Yves Klein et son Bleu IKB, à Franck Stella, en passant par Arman et sa voiture compressée, mais aussi Dennis Oppenheim, Andy Warhol, Robert Mapplethorpe, Annette Messager, ou Alain Jacquet… Originaire de la région, Ben Vautier à qui l’on doit ces phrases que l’on retrouve sur les façades des arrêts de bus,  » Est ce bien de l’Art ?  » ou  » La chambre du philosophe «  est évidemment à l’honneur avec une grande installation rouge et noire. Le MAMAC de Nice vaut autant le coup d’oeil pour les tableaux et les installations que l’on peut y voir que pour l’ambiance chaleureuse qui y règne.

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WorMee, le service en streaming de « music on demand » né en mars 2009, compte aujourd’hui pas moins de 460 000 inscrits. Un véritable succès pour cette plateforme musicale ! Rencontre avec Vrej Minassian, directeur marketing et communication chez WorMee… Vrej Minassian a été formé au Celsa. Après quelques années au service de cabinets d’études sémiologiques et qualitatives, il a travaillé pour un éditeur littéraire. Il a ensuite passé une quinzaine d’années dans l’industrie du disque où il est passé par les majors EMI et Sony Music.Aujourd’hui, il dirige le marketing et la Com’ de WorMee et RadioMee. Bonjour Vrej Minassian, pouvez-vous nous présenter WorMee ? WorMee est un service développé par Orange Vallée, filiale innovation du groupe Orange. WorMee est un service en streaming de « music on demand » qui compte 4M de titres à date ; l’offre WorMee est doublé, avec RadioMee, d’une plateforme de 6000 radios FM et web. On accède aux 2 sites avec les mêmes identifiants. WorMee, c’est donc 2 sites, un seul service, un compte unique. Le service est construit comme un réseau social. C’est-à-dire que le partage est au centre de l’expérience utilisateur. Après 10 mois d’existence, WorMee est déjà le 2ème service d’écoute online en terme d’audience. Quand le projet est-il né ? Il est né il y a plus de 3 ans dans la tête de Julien Hodara, qui le dirige aujourd’hui. Son développement a commencé il y a 2 ans. Pourquoi ce nom : « WorMee » ? Pas de raisons particulières. Un nom de code qui est resté, je crois. Qu’est-ce qui distingue WorMee de ses concurrents comme Deezer, par exemple ? La dimension communautaire d’abord que nous allons pousser encore ; l’éditorial qui est essentiel pour nous et qui va encore être fortement développé ; RadioMee et ses 6000 radios FM et web que nous sommes les seuls à avoir sur le marché du streaming. Il n’y a pas de pub audio sur WorMee, ce qui rend l’expérience bien plus agréable car non polluée par des messages intempestifs. Les opérations contenus que nous avons pu mener depuis notre lancement en juin 2009 ; avant-premières (Gorillaz, Robbie Williams, Wayne Beckford, BB Brunes, Norah Jones, …), concerts exclusifs (Metallica, Mickey 3D, Chinese Man, Charlotte Gainsbourg, le festival des Inrocks, les Transmusicales de Rennes, …) …C’est nous qui avons initiés ce genre d’opération au bénéfice de nos utilisateurs. Pouvoir écouter ou ré-écouter un concert 2 jours après qu’il ait eu lieu, est effectivement une des caractéristiques de l’offre WorMee ! Enfin quelques fonctionnalités du service sont des exclus WorMee : l’upload, c’est-à-dire la possibilité d’ajouter des titres en toute légalité sur le service ; les players blogables qui permettent d’exporter tout types de contenus ce qui n’est pas le cas de nos concurrents qui ont beaucoup de contraintes à ce sujet ; la qualité du son et du player bien au dessus du lot, … Et quelques autres fonctionnalités différenciantes en cours de développement. Quel est le lien entre WorMee et

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Louis Comfort Tiffany (1848-1933), artiste et verrier américain, présente ses créations, des vitraux aux bijoux, au musée du Luxembourg jusqu’au 17 janvier 2010… L’exposition Le musée du Luxembourg présente la première exposition monographique sur Tiffany, intitulé « Couleurs et lumière ». Cette appellation scie à merveille avec l’ensemble. Adepte de l’Art Nouveau, l’artiste est célèbre pour ses créations en verre teinté. Le visiteur pourra découvrir environ cent soixante oeuvres : vitraux, luminaires, bijoux, mosaïques, dessins, aquarelles… tout droit venues pour certaines de Montréal. Construit en six parties, le parcours montre les débuts de sa carrière : ses séjours en Espagne, son attirance pour le verre, son travail de décorateur d’intérieur, ses vitraux mais aussi l’expansion de l’entreprise et le commerce de ses objets, qui lui donne une immense popularité. Sa production ne s’établissant que sur vingt ans, le spectateur est néanmoins surpris devant la teneur et le sérieux d’un « vendeur d’art ». Il fut d’ailleurs loin de n’être que ça, notamment quand il aborda des scènes religieuses dans ses vitraux, comme L’ange de la résurrection, 1902 ; Fenêtre du « Bella apartment », 1880. Il maniait avec dextérité l’art du verre, notamment avec de nombreuses techniques : verre strié, bariolé, peigné, cabochon, moucheté, drapé… Ses objets décoratifs, souvent mal imités, prennent un tout autre aspect dans ce cadre, Glycines ; Libellules ; Paon. Raffinées, et avec un sens aigu du détail, les lampes sont magnifiées à la lumière. Louis Comfort Tiffany, trop souvent oublié, est comparable aux artistes du XIXe siècle tant ses vitraux, ses dessins sont d’une pureté absolue. Il joue de la lumière et sait rendre gré les couleurs, en les juxtaposantles unes aux autres pour un ensemble contemplatif insolite.

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En pleine région parisienne, dans le vieux Pontoise, se trouve le musée Tavet-Delacour qui propose une très jolie exposition sur l’artiste Otto Freundlich du 23 mai au 27 septembre. Une histoire… Si ce nom ne vous dit rien, ne vous étonnez pas… Cependant son talent n’a d’égale que sa discrétion et c’est dans la mouvance de ces tableaux que vous saurez l’apprécier. Considéré comme l’un des précurseurs de l’art abstrait, Otto Freundlich naît en 1878 en Allemagne. Sculpteur et peintre constructiviste, il fut décrié, par la modernité de son coup de pinceau, et perçu comme un « individu dégénéré« . En 1908, l’homme occupait un atelier du Bateau Lavoir où il fit la connaissance d’artistes, parmi Georges Braque, Guillaume Apollinaire, Picasso… Hans Richter disait de lui qu’il a été « le tout premier peintre et sculpteur abstrait allemand ». Après la révolution de 1918, Freundlich s’engagea politiquement, il fut rapidement proclamé créateur de l’art non figuratif, en participant aux expositions d’Abstraction Création, ou Cercle et Carré, avec Kandinsky notamment. En 1919, il organisa l’exposition Dada avec Max Ernst. C’était un homme traqué, qui a du se réfugier à de nombreuses reprises chez des particuliers. Il fut dénoncé, et arrêté le 23 février 1943, et déporté en Pologne où il fut tué. Une exposition… L’accrochage présente de nombreuses oeuvres de Freundlich. Vitraux, mosaïques, peintures, gravures, pastels, tant de médiums qui font de le lui un artiste hors pair, maniant avec dextérité toutes les techniques. Ses créations se veulent jouissives, colorées, intenses, avec sa série Composition, plus expressionnistes avec Les signes, 1919, gravures sur zinc. Ses toiles sont parfois de grand format, Peintures à la cire sur fibrociment », 1937, 248x100cm (x2), parfois inachevées comme Composition inachevée, 1940, gouache sur papier. Certaines oeuvres sont merveilleuses, La rosace, 1941, gouache sur carton ; Mon ciel est rouge, 1933. Elles rappellent sans conteste les travaux deDelaunay, le cubisme de Picasso, le futurisme, mais aussi le fauvismepar ses couleurs franches et tranchées. Hommage aux peuples de couleurs, 1935, tempera sur papier marouflé, est un appel contre le racisme, et la xénophobie raciste. Freundlich fut soutenu par Arp, Delaunay, Braques, Kandinsky, Picasso, Tauber-Arp, Ernst… Certains artistes comme refusaient de peur de mettre en péril la vie de leurs familles restées en Allemagne.Paul Klee Freundlich peigna aussi des compositions figuratives, Composition avec trois personnages, 1911/1940, gouache sur papier ; Le rêve d’Egmont, 1915, encre sur papier ; Mort d’un jeune homme, 1911/1942, gouache sur papier. De cette exposition, on ressort avec un goût acidulé, perception des couleurs, des sucreries de ses toiles, de la légèreté et du travail de géométrie, de son idée de la vie, dans l’abstrait et loin des oeuvres traditionnelles mais avec le regret que cet homme, ô combien talentueux, n’ait pu avoir la digne vie qu’il aurait mérité, loin de la pauvreté et de la cruauté humaine…

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Le Musée du Jeu de Paume créer l’évènement en surfant sur la vague contemporaine, à l’affiche l’exposition « Planète Parr » du 30 juin au 27 septembre prochain… Derrière le personnage… Né en 1952, Martin Parr est un photographe britannique, mêlant dérision et acidité. Il fait parti de l’univers criant de la photographie documentaire. Il a travaillé sur de nombreux projets, démontrant les contrastes et les ambiguitésde l’humain. Deux phases cimentent sa carrière, ses photographies en noir et blanc célébrant les instants de vie et celles colorées représentant une satire sociale. « J’ai toujours collectionné, c’est une manie, presque une maladie à laquelle je ne peux résister. J’ai commencé par les fossiles, les nids d’oiseaux, les boulettes de plumes (…) aux timbres, aux tickets de bus et aux monnaies, jusqu’à ce que je découvre la photographie… » Collectionneur avisé, il porte un regard explosif sur notre monde, depuis plus de trente ans. Emergeant de la classe moyenne, l’artiste dissèque les richesses, source deconflits et de soucis, prêtant à l’explosion d’un monde à vif… D’abord clinquantes et cyniques, ses photos sont emplies d’humour et dénoncent les phénomènes de mondialisation, le tourisme de masse ou les comportements luxueux. Martin Parr émet une satire de la vie contemporaine. Ce que vous y verrez… Le jardin des Tuileries accueille la série Small World, ironie des touristes pris sur le vif : La plage artificielle de l’océan, Japon, 1996 ; Le Keukenhof, Hollande, 1994 ou L’hôtel the Venetian, USA, 2000. Dans le hall, des excentricités apparaissent, ne manquant pas de faire sourire. Barack Obama est mis en avant, à l’effigie de nombreux éléments : chaussures, préservatifs, paquets de céréales, slips… Nous retrouverons d’ailleurs cet aspect plus tard dans l’exposition… Tatcher, Spice Girls, Ben Laden, Abba, tant d’icônes pour des objets quotidiens : tasses, réveils, montres… La suite n’est que la collection émouvante, parfois poignante, sensuelle de Martin Parr. Parmi ces oeuvres, on retrouve Brian Griffin, Graham Smith, Chris Killip, mais aussi Cartier-Bresson et son Déjeuner sur les bords de Marne, 1938. L’artiste est très attiré par les années soixante de son pays. En ressort une collection d’ouvrages et de photographies, dont il ne se lasse pas. Une création retient notre attention tout particulièrement. Crée par Joan Fontcuberta, on y voit un prisonnier humilié, travail retouché à l’aide d’un photomosaïque des visages et des fonctions des individus malveillants. L’oeuvre est intransigeante et saisissante. Des photographies plus ironiques secouent l’exposition comme par exemple ces multiples points de vue d’hommes et de femmes différents mais portant le même vêtement. L’accrochage se clôt sur sa série Luxury, 2008. On y perçoit un échantillon du mauvais goût mondial :  Courses hippiques, South Africa, 2008 ; Emirats arabes, foire d’art contemporain, 2007 ; Ascot, Angleterre, 2003 ; Haute couture, Paris, 2007; Semaine de la mode à Moscou, Russie, 2004. Martin Parr met l’accent sur ces petits détails qui auraient pu être anodins, l’argent, les bijoux, le champagne, les écharpes en vison, l’habillement ridicule d’un chien, les pièces montées… C’est alors la luxure, la richesse qui détruisent les valeurs propres de notre monde. Comme

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