La 28e édition des Journées européennes du patrimoine aura lieu les 17 et 18 septembre 2011. Cette nouvelle édition est une invitation au « Voyage du patrimoine ». C’est sous cette thématique que Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, a souhaité convier les amateurs du patrimoine à un périple dans le temps et dans l’espace… Depuis l’Antiquité, l’art de bâtir s’inspire et se nourrit d’influences diverses à échelle européenne et mondiale, traversé par de nombreux courants artistiques qui ont façonné nos paysages actuels. Au moment de sa construction, un édifice résulte des sources d’inspiration de son architecte, des faveurs d’une époque pour certains matériaux proches ou lointains, des savoir-faire pour leur mise en œuvre développés sur place ou acquis des régions voisines et pays frontaliers. Cette 28e édition des Journées européennes du patrimoine, quistimulera la curiosité de tous et apprendra à regarder autrement notre patrimoine quotidien, permettra également de partir à la rencontre : desvoyageurs du patrimoine, architectes, artisans ou conservateurs qui ont marqué de leur empreinte les sites et monuments français des chemins du patrimoine et du patrimoine des transports, qui ont favorisé la mobilité des hommes, des idées et des principes esthétiques des musées, qui ont accueilli et valorisé des oeuvres patrimoniales d’exception dans le cadre d’échanges ou de prêts Illustration© RMN/Château de Versailles, Jean Dubuffet © ADAGP/CNAP, © Bernard Acloque/CMN, © Philippe Berthé/CMN, © Patrick Müller/CMN, © Olivier Amsellem, © Patrick Gaillardin.

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Du 4 au 7 novembre 2010 aura lieu la 16ème édition du Salon International du Patrimoine Culturel au Carrousel du Louvre à Paris. Cette année le salon aura pour thème «Le Patrimoine méditerranéen». Le thème « Patrimoine méditerranéen » donnera au salon du Patrimoine Culturel l’opportunité de renforcer sa dimension internationale et d’être proche des enjeux de notre temps. La Méditerranée est actuellement au cœur de projets d’envergure politiques, économiques et culturels.Berceau des civilisations, elle est le lien indispensable aux échanges entre le Nord et le Sud, un espace unique de circulation des objets, des arts et des idées.Gisement culturel d’une variété exceptionnelle, le bassin méditerranéen rayonne aujourd’hui bien au-delà de ses rives. Il est un formidable réservoir de talents et de savoir-faire. La diversité des patrimoines en présence apportera une grande richesse à la prochaine édition du Salon International du Patrimoine Culturel. Un cycle de conférences et de rencontres animées par des spécialistes permettra également d’aborder les nombreuses questions et de présenter les réalisations liées au patrimoine méditerranéen.Le salon se fait ainsi l’écho et la vitrine des actions en cours et le grand témoin des évolutions, en étant lui-même au cœur de ce dynamisme initié autour de la Méditerranée. Ateliers d’Art de France a acquis en avril 2009 le Salon International du Patrimoine Culturel. Ce rachat permet de renforcer la stratégie de développement des secteurs de la restauration et valorisation du patrimoine culturel menée par Ateliers d’Art de France. Il donne à cet événement un nouvel essor, qui prendra toute sa dimension dès cette 16ème édition. Notons que lors de ce salon, Ateliers d’Art de France mettra en scène sur son stand un extrait de l’exposition « Nouveau regard sur les métiers d’art » présentée en juin 2010 au Forum du Caire.

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Grandes Écuries et leur Dôme, château et ses collections, parterres Le Nôtre et jardins… ces splendeurs du Domaine de Chantilly ont toutes, ces dernières années, fait l’objet de chantiers de restauration, avec l’ambition de rendre à cet exceptionnel site historique la splendeur qui l’animait au temps des Princes de Condé. Pour les Journées du Patrimoine, les 18 et 19 septembre, le public aura l’occasion de visiter les coulisses de ces chantiers et de rencontrera des restaurateurs d’art…

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Les 18 et 19 septembre 2010 aura lieu la 27ème édition des Journées européennes du patrimoine. Cette année, ces journées célébreront la grande histoire du patrimoine collectif à travers les lieux marqués par l’empreinte des « grands hommes ». Quand femmes et hommes construisent l’Histoire… Sous le thème « Les grands hommes : quand femmes et hommes construisent l’Histoire », Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, a souhaité que les prochaines Journées européennes du patrimoine mettent en lumière le patrimoine, public ou privé, dont le rayonnement est lié à l’action de chacun pour un château, une église, un lieu de spectacles, un village ou une ville entière. Ces « grands hommes » sont celles et ceux, personnalités politiques, qui ont occupé les lieux de pouvoir ; celles et ceux, artistes, qui ont vu leur œuvre s’épanouir dans des lieux singuliers ; celles et ceux, propriétaires, qui ont donné de leur temps et de leur passion pour un monument ; celles et ceux, architectes et artisans, qui ont construit ou restauré de leurs mains les bâtiments que l’on admirera pendant ces Journées.

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Le Salon de l’agriculture de Paris est devenu, depuis plus de 20 ans, le terrain de jeu du célèbre photographe Yann Arthus-Bertrand. Plusieurs centaines d’éleveurs ont posé au fil des ans avec leurs bêtes, devant son objectif. L’exposition sera présentée par le musée du président Jacques Chirac du 19 décembre au 30 juin 2009. Chaque année depuis 1990, les éleveurs et leurs bêtes retrouvent Yann Arthus-Bertrand au Salon de l’Agriculture de Paris.Passionné des travaux de mémoire, le photographe souhaite témoigner à travers cette série, de l’unité et de la diversité des races françaises et dresser l’état des lieux d’un monde en mutation. Chaque portrait raconte une histoire singulière et dévoile l’indicible complicité qui unit les propriétaires à leurs bêtes et à leur terroir.À l’heure où le productivisme montre ses limites, tant sur le plan social et environnemental que sur celui de la sécurité alimentaire, ce travail défend la diversité des pratiques agricoles et il ne s’agit pas là d’une vision passéiste mais d’un constat porteur d’avenir. En faisant mieux connaître les hommes qui chaque jour contribuent à enrichir la diversité des pratiques, des paysages et des races, Yann Arthus-Bertrand nous invite à réfléchir sur les liens que nous entretenons avec cette agriculture qui nous nourrit, et nous convie à nous interroger sur son devenir qui nous concerne tous. Les photographies sont accompagnées de légendes documentées, rédigées par Gérard Larcher, passionné par le monde rural et animal, et Caroline de Charon, journaliste convaincue de la nécessité de préserver les traditions régionales. Dans le cadre de l’exposition, deux documentaires sont diffusés dans l’auditorium du musée.Agricultures et environnements © Educagri éditions de Philippe Dodet, Régis Ambroise, Luc Thiébaut, Lionel Vilain, J. RièsAu pays de la Limousine © Ministère de l’agriculture et de la pêche de Gérard Delahaye   Photo: Brebis Limousine, présentée par ses éleveurs Brigitte et Bruno Seib, de Meymac en Corrèze.

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Le musée Dapper situé dans le 16e arrondissement de Paris va fermer le mois prochain à cause de difficultés financières et d’une fréquentation en baisse. L’exposition « Chefs-d’œuvre d’Afrique » actuellement présentée au musée Dapper jusqu’au 18 juin 2017 sera la dernière. A partir du mois de juin, le musée dédié au patrimoine de l’art subsaharien ferme son lieu d’exposition situé dans 16e arrondissement de Paris, rue Paul Valéry Paris. Ouvert en 2000, le musée doit faire face à un patrimoine immobilier trop lourd à gérer. « Nous n’avons aucune subvention publique, nous ne pouvions plus traîner ce boulet », a expliqué la direction. Le musée qui ne bénéficie d’aucune subvention publique va vendre le bâtiment qu’il occupe actuellement. Le musée a également dû faire face à la concurrence du musée du Quai Branly et, plus généralement, de la concurrence d’une offre culturelle sur l’Afrique particulièrement riche à Paris. Depuis son ouverture il y a maintenant 17 ans, le musée Dapper aura présenté plus de 40 expositions. Toutefois, sa présentation était en baisse. Le musée Dapper n’a cependant pas dit son dernier mot et veut poursuivre l’aventure en se tournant encore un peu plus vers l’Afrique. « On ne baisse par le rideau pour autant. La fondation va continuer ses activités au Sénégal où elle a organisé plusieurs expositions depuis 2012, notamment à Gorée, ainsi que dans les Caraïbes », indique la direction du musée. « Nous allons poursuivre notre mission, mais de façon différente », assure-t-elle, soulignant que « la fondation aura plus de flexibilité pour réaliser des projets ambitieux et investir d’autres espaces ».  

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À l’occasion de ses 105 ans, le musée des Beaux-Arts de Valenciennes fait peau neuve. Elément essentiel pour le rayonnement de Valenciennes, et fleuron du patrimoine régional, le musée des Beaux-Arts de Valenciennes ferme ses portes jusqu’au 24 septembre 2015, journée de réouverture au public. Les travaux de rénovation du musée des Beaux-Arts de Valenciennes ont débuté au cours de l’hiver 2013. Ils s’intensifieront à partir du mois de septembre 2014. Le musée fermera au public à partir du 8 septembre 2014 et ouvr ira de nouveau ses portes le 24 septembre 2015. Vingt ans plus tard, la Ville de Valenciennes relance un grand projet pour son musée, afin de réaliser des travaux conséquents pour la rénovation du bâtiment et des espaces situés au premier étage : • Remplacement du système de chauffage et de climatisation, essentiel pour la bonneconservation des oeuvres.• Renouvellement des éclairages, pour une lumière unifiée, proche de celle qui pénètregénéreusement par les verrières zénithales et les grandes baies du musée aux meilleuresheures de la journée.• Remplacement de l’ensemble des parquets.• Remise en peinture des cimaises.• Consolidation et réaménagement de l’escalier d’accès extérieur.• Réaménagement de l’accueil du musée (accueil, billetterie, comptoir de vente, vestiaires).• Refonte du parcours muséographique des salles.• Création d’un espace convivial à l’arrière du musée. A l’occasion des travaux de rénovation et de réaménagement intérieur, l’accueil du musée des Beaux-Arts de Valenciennes connaîtra un nouvel agencement, autour d’un mobilier dessiné sur mesure par un architecte scénographe. L’espace permettra une meilleure articulation des services d’accueil, de billetterie, de vente d’ouvrages et de vestiaire, dans le plus grand respect de l’architecture des lieux. De nouveaux outils de médiation viendront compléter l’offre déjà existante. Un parcours dans les collections créé par un ingénieur du son enrichira l’audioguide de manière atypique, pour une approche exclusivement sonore des oeuvres. S’y ajoutera un parcours musical conçu avec les élèves et les professeurs du Conservatoire à rayonnement départemental de Valenciennes, et les ensembles de La Chapelle du Hainaut et d’Harmonia Sacra, spécialisés dans la musique ancienne et le patrimoine musical de l’ancienne province de Hainaut aux XVIIe et X VIIIe siècles. Dans la rotonde centrale du musée, un ensemble de tablettes tactiles devraient éclairer sous un jour nouveau la genèse des oeuvres de Jean-Baptiste C arpeaux, des premières esquisses dessinées et modelées jusqu’aux grands modèles définitifs et à leurs réalisations monumentales. Enfin, le musée des Beaux-Arts de Valenciennes proposera de nouveaux contenus sur ses pages Internet, dans une arborescence et avec un graphisme repensés. Le public jeune sera particulièrement à l’honneur, avec un mini-site pensé avec et pour eux, grâce au travail de 30 étudiants en Master 2 de « Création et Ingénierie numériques » de l’Université de Valenciennes et du H ainaut-Cambrésis (département Arts).

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Après avoir écoulé près de 300 000 exemplaires de son album « Opéra Rouge », Vincent Niclo revient avec « Luis », un album hommage à la 1ere star de la chanson lyrique : Luis Mariano. Vincent Niclo nous fait découvrir ou redécouvrir ces chansons intenses et solaires à jamais gravées dans notre patrimoine émotionnel. Le nouvel album de Vincent Niclo, « Luis », est attendu pour le 23 septembre.

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Du 22 juin au 22 septembre, le musée (re)fait le mur. Après avoir investi le centre-ville l’an dernier, le musée d’art Thomas-Henry met le cap sur les hauteurs d’Octeville, sur le quartier des Provinces en cours de renouvellement urbain. Avec la participation des habitants qui ont été associés à la sélection des œuvres. Pour cette deuxième édition, les habitants ont été associés au choix des oeuvres. Deux cents personnes ont ainsi participé aux sélections. « Nous avons proposé et commenté une sélection d’oeuvres du musée, explique Louise Le Gall, conservateur. Les habitants ont ensuite voté pour les tableaux qu’ils souhaitaient voir reproduits dans la rue. Six groupes ont été constitués, regroupant des participants d’âge et d’horizons différents : écoliers, collégiens, étudiants de l’IUT… Ils se sont prêtés au jeu avec enthousiasme. Cette participation constitue une étape supplémentaire par rapport à la précédente édition. Elle a permis d’aller au-devant des publics non coutumiers de la fréquentation des musées. Une façon pour eux de découvrir les oeuvres, leur contexte de création et de s’approprier ce patrimoine qui est le leur ». Les internautes ont également participé au choix d’une oeuvre par le biais de la page Facebook de la ville. Parmi les oeuvres reproduites, paysages, scènes historiques ou scène de genre, du XVe à la fin du XIXe siècle. Le passant retrouvera les chefs-d’oeuvre du musée, mais aussi des tableaux flamand et hollandais, et des oeuvres de peintres locaux du XIXe siècle comme Armand-Auguste Freret ou Félix Buhot. Installée dans les rues du quartier des Provinces, l’exposition permet d’avoir un double regard : sur les oeuvres qui trouvent une nouvelle dimension dans la rue et sur le quartier qui a bénéficié d’une importante opération de renouvellement urbain engagée par la ville. Un parcours de visite sera disponible dans les accueils ville, les musées ainsi qu’à l’Office du Tourisme. Outre cet itinéraire, des visiteurs commentées proposeront un accompagnement : le 23 juin, l’Office du Tourisme invite à la visite guidée « Des tableaux dans la ville », pour découvrir plus intiment les oeuvres et le 6 juillet, avec « A la découverte des Provinces ». Infos pratiques : Le musée fait le mur Exposition dans les rues du quartier des Provinces du 22 juin au 22 septembre 2013 à Cherbourg.

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Pour faire connaissance avec Les Stentors, mieux vaut d’abord laisser de côté quelques idées reçues. Non, un chanteur d’opéra ne campe pas dans sa tour d’ivoire, ignorant son époque, pour vénérer les ors des siècles derniers et la rutilance des opéras du monde entier. Ceux dont on parle ici aiment le surf et la moto, les blagues de potache, les sorties entre potes. Quatre garçons bien dans leur temps qui, lorsqu’ils ne chantent pas les grands airs, écoutent autant Michael Jackson, Johnny Hallyday, Charles Aznavour, le rock de U2, Björk et Radiohead que Mozart, Rossini ou Berlioz… Selon eux la musique est universelle, peu importe sa classification pourvu qu’il y ait l’émotion… partagée …et la passion ! L’aventure des Stentors  commence il y a deux ans. Bien qu’il mène une belle carrière à l’Opéra, le baryton Sébastien Lemoine n’a jamais oublié son amour pour la chanson française. Il en a même fait un spectacle, « des Airs du temps », dans lequel il entremêle les chefs-d’oeuvre de Brel au grand répertoire de Verdi. C’est là, face à son succès, qu’il songe pour la première fois à former un groupe : « L’idée n’était pas de transformer la variété en airs d’opéra, mais de mettre nos voix et leurs techniques au service de ces standards. Aucune hérésie dans cette démarche, car malgré les différences, les deux registres présentent un immense point commun : quelque soit le style de musique, on raconte toujours les mêmes histoires ». Reste à savoir qui formera le quatuor. Le monde de l’Opéra est petit ; Sébastien y compte beaucoup d’amis. Il en appelle trois parmi les plus talentueux… qui acceptent sans hésiter. Comme lui, ils pensent que mélanger les genres est une richesse « Notre génération est venue à la musique par les tubes qu’on entendait à la radio. Ils font partie de nous, de notre culture musicale… », expliquent les ténors Mowgli Laps et Mathieu Sempere. Le groupe ainsi formé, il faut maintenant lui trouver un nom. C’est l’autre baryton du groupe, Vianney Guyonnet qui le trouve : ce sera Les Stentors , en référence à ceux qui, dans l’Antiquité grecque, transmettaient les ordres aux soldats, de leurs voix puissantes. Un premier album sort fin 2010 pour le marché suisse. Puis, vient le temps du deuxième opus. Les quatre artistes savent ce qu’ils veulent : explorer le patrimoine musical de nos régions, chanter la France et ses terroirs, ceux d’où ils viennent, ceux où toute l’année ils se produisent. L’aventure peut commencer… « Il fallait que les chansons qui composent cet album soient connues partout en France, et qu’elles signifient quelque chose dans les régions concernées. Pour bien les réinvestir, il fallait aussi qu’obligatoirement on les aime, qu’elles nous touchent. Nous en avons présélectionné plus de trente pour n’en retenir finalement qu’une douzaine », explique Sébastien Lemoine. C’est ainsi que l’hymne ch’ti « Les Corons », le traditionnel breton « Pardon Spezed », le parisien « Châtelet – Les Halles » ou le corse «

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