Du 16 mars au 03 avril 2011, l’Espace Art Gallery de Bruxelles accueille Jean-Paul BODIN et Bernard MERY lors de l’exposition « Surréalisme et Sensualité ». Jean Paul Bodin est un peintre Français, inspiré par le fantastique et le surréalisme, qui propose des œuvres chargées de symboles de lumière et de couleurs flamboyantes. Bernard MERY, quant à lui, est un artiste sculpteur qui a su évoluer du figuratif vers des représentations plus abstraite et dont les sujets de prédilection, la femme et le couple, mettent particulièrement en valeur toute la sensualité dont la sculpture est potentiellement porteuse.

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Du 23 septembre 2009 au 11 janvier 2010 au Centre Pompidou, l’exposition La subversion des images, surréalisme, photographie, film offrira un panorama exceptionnel de la photographie surréaliste qui rassemblera près de 400 œuvres. L’exposition La subversion des images a pour objectif de questionner les utilisations de la photographie et de l’image animée par les surréalistes et présenter au public une culture photographique du surréalisme. Parmi les oeuvres exposées, une large sélection des plus belles épreuves de Man Ray, Hans Bellmer, Claude Cahun, Raoul Ubac, Jacques-André Boiffard, Maurice Tabard sera réunie aux côtés d’images inédites, révélatrices des nombreux usages surréalistes de la photographie : publications dans les revues ou les livres d’artistes, publicités, collections d’images, fascination pour le document brut, photomatons, photographies de groupe… L’exposition permettra également au public de découvrir des corpus méconnus de collages d’artistes renommés tels Paul Eluard, André Breton, Antonin Artaud ou Georges Hugnet, les jeux photographiques de Léo Malet ou Victor Brauner et mettra en lumière des personnalités comme celles d’Artür Harfaux ou Benjamin Fondane.

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Du 17 novembre 2011 au 19 février 2012, le Musée Tomi Ungerer de Strasbourg propose une exposition de l’artiste Tomi Ungerer. Il s’agit d’un temps fort du 80e anniversaire de l’artiste. Le musée propose près de 300 œuvres, tant sélectionnées dans le fonds du musée que provenant de  collections privées et publiques, sur le thème encore peu exploré, des multiples connexions qu’entretient l’œuvre d’un illustrateur avec l’histoire de l’Art. Les différentes formes d’expression de son œuvre montrent en effet de nombreuses références graphiques, plastiques et cinématographiques. Un riche répertoire iconographique d’artistes de tous styles et de toutes époques confondus s’est ainsi constitué : les maîtres allemands du Moyen Age et de la Renaissance [Baldung- Grien, Dürer, Grünewald, Holbein], Doré et les artistes allemands du XIXe siècle [Caspar David Friedrich, Ludwig Richter, Moritz von Schwind, Carl Spitzweg], les artistes alsaciens [Hansi, Loux, Sattler, Schnug], le dadaïsme et le surréalisme [Arp, Ernst], les dessinateurs satiriques [Busch, Daumier, Dubout, les caricaturistes du Simplicissimus et les cartoonists anglo-saxons, Grandville, Töpffer]. L’exposition évoque également des croisements avec Bellmer, Dix, Ensor, Félicien-Rops, Goya, Grosz, Jones, Kubin, Lindner, Posada, Toulouse-Lautrec, von Bayros, Weaver ou Wyeth. Le dramaturge Friedrich Dürrenmatt écrivait à propos de Tomi Ungerer qu’il « n’imitait personne, mais utilisait beaucoup ». Il est indéniable que ces multiples emprunts ont aussi contribué à forger l’originalité de son art. Notons qu’à l’occasion des festivités liées aux 80 ans de Tomi Ungerer, la Ville de Strasbourg ouvre gratuitement le Musée Tomi Ungerer les 18, 19 et 20 novembre. IllustrationTomi Ungerer, sans titre, dessin inédit, vers 1960.©  Collection Musée Tomi Ungerer

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Du 7 avril au 9 mai 2010, la Galerie l’Art de Rien (Paris, 18ème) présente l’exposition Icônes. Rassemblant des images, des icônes, des symboles … de plus de trente artistes issus de mouvements différents – l’illustration, l’Art brut, la photographie, le Surréalisme Pop, le Street Art – l’exposition s’interroge sur notre temps, notre époque, notre spiritualité et nos angoisses. L’Art et le religieux chrétien, ce sont 2000 ans d’Histoire étroitement imbriqués, entremêlés, depuis les œuvres des premiers paléochrétiens jusqu’aux croix d’un Tapiés ou d’un Beuys en passant par tous les artistes incontournables de la Renaissance de Fra Angelico à Michelange. Pourtant, à l’heure où l’Eglise ne commande quasiment plus d’œuvres d’Art, où le Christianisme n’est plus au centre des préoccupations de nos sociétés, où la Grande Messe désigne un show télévisuel plutôt qu’un acte de foi, on peut se demander pourquoi le religieux revient encore de façon récurrente en art contemporain et fascine toujours autant les artistes ? Une interrogation sur le Christianisme moderne qui n’est pas seulement une critique, mais aussi tout simplement une recherche sur la spiritualité contemporaine… Les artistes présentés Adrien Fournier, Akiza, Axël Kriloff, Barbara d’Antuono, Benjamin Lacombe, Bleuz, Blo, Comoseta, Craoman, Dav Guedin, Delphyne Veyrat d’Urbet, Doro, Ectropion, Erwan tur, Fabesko, Fabrice Delaunay, François Jouvion, Grapheart, Gnot Guedin, Gonzague Octaville, Guillaume Soulatges, Isabelle Lameloise Jesse X, Jhano, Julien Lesur, Jürg, Laveuve streetsking, Luc Poudrier, Luluberlu, mad meg, Marie Meier, Martine Fassier, Miette, Miss Scars, Mllz Fannib, Nadia Djabali, Naureg, Paul Toupet, Peggy V, le collectif Plastikk Soldier, Sosoa, Skull, Sowat, Thierry Guitard,  Valentine, Vincent Bruno, Wandrille, Xavier Landry, Yagdom, Yann Black et Yoann Madec. Illustration:Barbara d’Antuono, Vierge à l’Enfant, 2009, techniques mixtes sur bois, 40 x 60 cm

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La photographie n’est pas l’art, collection Sylvio Perlstein, est une exposition qui a lieu au Musée d’Art Moderne et contemporain de Strasbourg jusqu’au 25 avril. Cette exposition reflète le regard personnel de l’artiste sur la photographie… Partageant sa vie et ses activités professionnelles entre la Belgique et le Brésil, Sylvio Perlstein, au fil de quarante années de voyages, de rencontres et d’amitiés tissées avec les artistes, a réuni prés d’un millier d’œuvres d’art moderne et contemporain. Dans cette exposition, il dévoile une partie de sa collection photographique regroupant certaines des images les plus emblématiques de l’histoire de ce medium. Les photographes des années 1920 et 1930 dominent l’ensemble de la présentation. Des tirages de la Poupée de Hans Bellmer en passant par les autoportraits travestis de Claude Cahun, l’exposition révèle quelques unes des plus belles photographies du surréalisme tout en s’intéressant aux développements contemporains que le mouvement a pu prendre avec notamment les œuvres de Vik Muniz, Adriana Varejao ou Philippe Ramette. Le parcours de l’exposition est également ponctué d’œuvres non-photographiques de Magritte, Pistoletto ou Bruce Nauman entre autres. L’exposition de la collection de Sylvio Perlstein au MAMCS, qui donne la part belle à la photographie des années 1920 à 1940, fait écho à la présentation concomitante des chefs d’œuvres de la collection du MAMCS, sous le titre de « D’un regard à l’autre ». Par cette double exposition, le MAMCS offre un parcours complet à travers l’histoire de la photo, de ses origines qui remontent au XIXe siècle, jusqu’à nos jours. Photo :Cahun Claude, Autoportrait (Le Diable), 1929 (c) Adagp Paris 200

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Tout comme le Musée d’Art Moderne, la Maison Européenne de la Photographie, situé dans le quartier du Marais, proposait l’accrochage de plus de cent œuvres du charismatique photographe Henri Cartier-Bresson. Présentée à l’occasion du centenaire de sa naissance, l’exposition souhaitait montrer le résultat du travail effectué sur les archives du photographe. Celles-ci avaient donné lieu aux expositions « Paris à vue d’oeil » au musée Carnavalet (1984) et « Des Européens » à la MEP (1997). « Photographier, c’est mettre sur la même ligne de mire la tête, l’oeil et le coeur. C’est une façon de vivre ». L’accrochage est constitué des tirages gélatino-argentiques de l’époque. Cartier-Bresson a développé très tôt un fort attrait pour la peinture et particulièrement, le surréalisme. Doté de son appareil photo, il partit ainsi en quête du moindre détail, du divin moment de prédilection où le flash crépitera sur un instant de vie unique. De la Chine, à Cuba, en passant par le Mexique, le Canada, ou bien encore l’Inde, les Etats Unis, l’artiste s’intéressait aux histoires humaines, aux visages, à la vie en général. En témoigne ses photographies… Le pont de l’Europe, 1932 ; Séville, 1933 ;Aubervilliers, 1932 ; Bord de Seine, 1936 ; Premiers congés payés, 1936 ; Dublin, 1952 ; Foire aux bestiaux, 1952 ; Bal des petits lits blancs, 1952 ; Mai 68 rue Vaugirard, 1968 ; Alicante, 1933 ; Grenade, 1933… « Je n’ai aucun message à délivrer, rien à prouver, voir et sentir, et c’est l’oeil surpris qui décide ». Henri Cartier-Bresson aura su nous montrer les valeurs de notre temps à travers des clichés simples et sans fioritures, une réflexion documentaire d’un monde en perpétuel changement…

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Les 27 Septembre, 4 et 11 Octobre et 8, 15 et 22 Novembre 2009 aura lieu la 3ème édition du Festival des Musées du 7ème arrondissement de Paris. Présenté par Musées en Accord, cette manifestation a pour objectif de promouvoir les musées d’art et d’histoire ainsi que les centres culturels internationaux de cet arrondissement pour contribuer à leur rayonnement auprès du Grand public. Pour cette 3ème édition, les musées d’Histoire contemporaine et de la Légion d’Honneur, le musée de l’Ordre de la Libération, le Centre culturel canadien, le Centre culturel arabe syrien et Centre culturel roumain se sont associés à des musicologues et musiciens issus du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et internationaux. Pendant ces 6 Dimanches d’Automne ; l’histoire de ces 6 Musées sera reliée à des œuvres musicales classiques, contemporaines et populaires, françaises et étrangères. Le programme du festival 27 Septembre au Centre culturel canadien, de 15h à 16h30 « Les Premières Nations, peuples premiers d’Amérique du Nord : traditions et actualités illustrées en paroles et musiques blues et country d’Arthur Renwick » 4 Octobre au Centre culturel roumain, de 15h à 16h30 « Gellu Naum (1915-2001), figure de proue du surréalisme roumain, est aussi écrivain et auteur de livres pour enfants . Portrait intime de cet auteur dissident chanté par Ada Miléa » . 11 Octobre au Musée de l’Ordre de la Libération, de 15h à 16h30 : « Joséphine Baker, artiste de music-hall et femme engagée dans la Résistance » 8 Novembre au Centre culturel arabe syrien, de 15h à 16h30 « Ghani Alani, grand maître de la calligraphie contemporaine arabo-musulmane. Un art vivant ouvert sur le présent illustré par des œuvres musicales arabes et syriennes » 15 Novembre au Musée d’Histoire contemporaine, de 15h à 16h30 : « La chute du Mur de Berlin, un symbole de liberté célébrée devant la foule, le 8 novembre 1989 par Mmstislav Rostropovitch, violoncelliste russe et artiste engagé. » 22 Novembre au Musée de la Légion d’honneur, de 11H à 12H30 :« Napoléon Bonaparte (1769-1821), fondateur de la Légion d’Honneur et grand réformateur des arts. Ses goûts musicaux, en ce début du XIXè siècle, sont surtout italiens »

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L’exposition Alexander Calder – Les années parisiennes (1926-1933) traite d’un tournant décisif dans la vie de l’artiste : la sculpture en mouvement. L’accrochage du Centre Pompidou est visible jusqu’au 20 juillet 2009. Un artiste… Alexander Calder était un sculpteur et peintre américain, décédé en 1976. Fils de deux artistes, il fut entouré très tôt par de nombreux artistes, amis de ses parents. Il fut servi par l’hérédité parentale, en s’intéressant de près à l’Art. Dès 1923, il intégra l’Art Students League of New York. Un an après, il travailla en tant qu’illustrateur et réalisa des dessins de cirque. C’est à ce moment-là qu’Alexander se fascina pour l’univers du cirque… Alexander Calder fut un artiste ingénieux, bricoleur, méticuleux qui mit au point différentes techniques pour animer ses créations, des mobiles. Une exposition… Quand Calder s’installa à Paris, il se lia d’amitié avec les plus grands noms de l’Avant Gardisme : Joan Miro, Man Ray, Marcel Duchamp… Ces derniers furent important dans l’évolution artistique de l’homme puisqu’ils devinrent à la fois ses modèles et ses sources d’inspirations, comme le montre l’exposition. Il était passionné par l’Art du cirque, en témoigne son oeuvre miniature Le cirque. Un film de JeanPainlevé est visible dans la dernière salle, retranscrivant les gestes et les mouvements de Calder. Les personnages, le spectacle s’anime alors sous les yeux ébahis des spectateurs et de nous, téléspectateurs !Cette oeuvre est composée de deux cents pièces, ce qui en fait son caractère exceptionnel. On y voit des animaux se jouer des dompteurs, des funambules déjouant les lois de l’apesanteur… La vidéo est d’ailleurs disponible dans la boutique, un souvenir grandiose d’un moment sans faille. Des photographies prises par Brassaï et Kertész accompagnent cette installation, mettant en valeur chaque objet. L’accrochage souligne également l’existence de nombreux tableaux et dessins, notamment à l’encre, Tunnel spatial, La pomme de terre vénéneuse, Petite sphère et grande sphère, Monde étrange… L’une de ses plus grandes réalisations reste néanmoins ses sculptures en fil de fer. La sculpture est accrochée et mise en valeur, telle une ombre et sa lumière. Calder a aussi créé de nombreux portraits de Joséphine Baker, Kiki de Montparnasse… On ressent à ce moment même de l’exposition toute l’application du monde parisien autour de ses oeuvres typiques. Les sculptures de Alexander Calder jouent un double jeu comme le montra Marc Vaux, qui systématisa l’utilisation de fonds clairs, et utilisa le jeu d’ombre portée pour détacher l’objet du fond. Dans les murs du Centre Pompidou, ses oeuvres semblent vivantes, c’est une relecture complète et significative du portrait et de la sculpture qui s’établit. Par la suite, Calder rencontra Mondrian et sa perception de l’Art se radicalisa. Il décida de faire part d’une abstraction notoire. En témoigne ses mobiles à mouvements libres. Entouré de Fernand Léger, Hans Arp, Robert Delaunay, l’homme rechercha un équilibre dans l’abstraction.L’artiste rajouta par la suite une sonorité et une motorisation à ses mobiles, pour démontrer le nouveau rôle de la sculpture. Entre abstraction et surréalisme, ses oeuvres rappellent les peintures de Miro et de Klee. Il a su mettre en avant la perception de l’air

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Le Grand Palais propose une exposition temporaire sur le thème du trompe l’œil et de l’illusion, jusqu’au 6 juillet 2009. Images doubles, elles hantent les tableaux, se jouent de nous et de notre perception. Composée de deux cent cinquante pièces, l’exposition ouvre la voie aux rencontres étonnantes. Au détour d’un chemin, votre regard se perdra dans les paysages trompeurs, munis de rochers aux visages déformés.Les artistes sont magiciens et nous inspire de nouveaux horizons. Ils sont à l’origine de cette grande histoire, cette illusion entre l’objet et le spectateur. Au premier étage, le chemin est parsemé d’oeuvres parmi lesquelles on trouve Arcimboldo. Ses Saisons révèlent des visages réversibles, construits avec des fruits et légumes.Au premier abord, les toiles sont abstraites pour se révéler figuratives. L’artiste s’amusait à définir l’homme hors de l’habituel dessin scientifique imposé par ces compagnons.Souvent reléguée au second plan, l’image double est portée à son apothéose, création mystique et étrange. Elle trompe habilement l’esprit. Autre artiste présenté : Dali. Maître espagnol du surréalisme, il créa des anamorphoses. Sa peinture était déformée, à l’aide d’un système d’optique.Au rez-de-chaussée, la suite de l’exposition continue. Dali savait conjuguer mystère et énigme. Nombreuses sont ses oeuvres qui contenaient plusieurs sens, et expressions poétiques. En témoigne certaines de ses oeuvres comme L’énigme sans fin, 1937. M.C Escher et ses perspectives délirantes nous font voyager étrangement entre impossibilité et continuité nous rappelant la grâce de De Chirico, l’homme aux symboles et aux personnages intrigants.Le viol, de Magritte ne laisse pas les spectateurs indifférents. Visage de femme, pourvu d’un vagin, l’ensemble est pour le moins déstabilisant ! Devant qui sommes-nous ? La question semble se répéter indéfiniment.Brancusi, Duchamp, Hockney et Raetz proposaient des visions différentes du monde, mais tout aussi trompeuses. Des miniatures persanes ou de l’art populaire, des cartes postales érotiques de 1910 en passant par Michel Ange, la diversité est présente et permet de suivre l’évolution artistique des siècles derniers. L’exposition se veut ludique permettant aux enfants de chercher des visages, des paysages ou des formes. Les réponses sont émises, nous permettant de savoir si notre oeil avait décelé le petit détail qui change tout. L’univers parait irréductiblement joueur. Tantôt cryptées de symboles, de devinettes, tantôt superposant plusieurs visions, l’image semble ambigüe. Elle amène à se questionner sur nos croyances et nos partis pris, sans nous offrir de certitudes, pour une réelle recherche et une ouverture d’esprit à développer en dehors des murs de l’exposition.

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C’est dans l’ancienne, mais non moins classe Monnaie de Paris, que l’exposition David LaChapelle est présentée. Composée de deux cent œuvres, vous pourrez la découvrir jusqu’au 31 mai 2009. Artiste américain, David LaChapelle est un photographe, et réalisateur très connu dans les domaines de la publicité et de la mode. Ses œuvres photographiques sont emplies d’humour et de surréalisme, et dénonce les dérives de notre société. Parfois jugé comme étant vulgaire, ses créations surfent entre kitch et érotisme. Le parcours de l’exposition se veut thématique nous emportant vers divers chapitres de sa carrière. Les clichés les plus connus de l’artiste sont exposés : les portraits des grandes célébrités, les scènes qui reflètent le « culte » de la personnalité, le monde des Stars Hollywoodiennes, le sensationnalisme de la vanité,… L’exposition Les photographies de l’artiste contiennent de nombreux portraits de vedettes américaines : Drew Barrymore, Uma Thurman, Leonardo DiCaprio, Naomi Campbell, le transsexuel Amanda Lepore, Angelina Jolie ou Jude Law. Mêlant trash et glamour, l’artiste admet une certaine noirceur malgré ses mises en scène colorées et baroques. La série du Déluge montre des mannequins somptueux et parfaits contrastant avec des maisons écrasées, des paysages d’apocalypses. C’est l’une des séries les plus importantes. Inspirée par les fresques de Michel Ange, elle dénonce la société de consommation. Une série de clichés se détache du lot. L’homme a choisi de s’exprimer autrement. Il saisit des photographies anciennes américaines, et les détourne. Ces photos représentent des scènes familiales auxquels il ajoute des éléments ironiques : un homme qui remplit un biberon de bière, une personne âgée vomissant de l’alcool en pleine réunion,…La vivacité des couleurs est réalisée grâce à l’utilisation des négatifs couleurs. David LaChapelle ne se sert pas ou peu d’outils technologiques. Il préfère mettre en scène, dans des univers surréalistes et incongrus, plutôt que d’effectuer des retouches photographiques.C’est le cas parmi les dernières œuvres de l’artiste, puisqu’il construit des décors en 3D, à la manière de livres pour enfants dont le décor se déplie en relief. Les thèmes sont toujours provocateurs, passant de visions d’horreurs (la guerre, le sang) à celles d’orgies (nus, sexes). David LaChapelle se veut artiste « bling bling » mais proche du grand public. A travers ses créations, c’est la libération même de ses angoisses qu’il effectue et qu’il met à portée de tous. Il rapproche les individus tel le descendant d’Andy Warhol. C’est sa propre vision de la société qu’il met ici en scène, de façon plus contemporaine et plus provocatrice que son aïeul.

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