La peinture est un art souvent difficile à cerner. Si on envisage de se lancer dans cet art pictural, il est important d’avoir une bonne culture artistique. Et même si on est tout simplement un grand passionné, connaitre l’histoire de l’art parait indispensable. Comment développer sa culture artistique ? Les détails. La peinture, l’art de peindre des sujets La peinture est un art impressionnant et souvent difficile à aborder quand on manque de talent. Parfois, il s’agit d’un don qu’on a hérité d’un de nos proches. Dans certains cas, la passion est acquise au fil du temps quand on a passé son enfance entouré d’art à la maison. La peinture est le fruit d’un long travail de réflexion et d’imagination et seuls les artistes savent comment les valoriser et comment leur donner un sens. Donner un sens à une œuvre exige une grande concentration et un sens de l’observation. Parfois, il faut savoir prendre un peu de recul pour bien apprécier la beauté d’une œuvre d’art. Si on veut développer sa culture artistique et prendre en considération la véritable valeur d’une aquarelle, il existe de nos jours de nombreuses plateformes consacrées entièrement à cet univers. Consulter des blogs dédiés à la culture de l’art pictural Si la peinture est seulement une passion pour vous rien de plus, vous pouvez consulter les blogs consacrés uniquement à cet art. De nombreux peintres ou artistes en herbes partagent leur expérience, leur savoir-faire et leur talent à travers leur blog afin que les passionnés comme eux puissent acquérir des informations complètes sur les peintres contemporains, sur les peintures de renom, sur leurs œuvres, sur leurs techniques artistiques mais aussi sur l’histoire de l’art en général. Si on veut développer sa culture artistique et bien choisir ensuite son aquarelle, ces sites peuvent fournir de nombreux conseils ainsi que des informations utiles sur les artistes. Non seulement, on apprend sur la culture d’art, mais on s’informe aussi sur la peinture et sur les différents œuvres ayant marqué les siècles. Les blogs dédiés à cette culture sont très nombreux. Il revient à chacun de choisir le meilleur d’entre eux. Rejoindre un réseau d’artistes peintres ou un réseau pour les fans La meilleure façon de développer sa culture artistique est de rejoindre un réseau de peintres qu’ils soient professionnels, amateurs ou seulement des adeptes. Ce réseau permet aux passionnés d’en apprendre plus sur les œuvres, sur comment les interpréter et comme les voir au-delà de ce que l’on voit et comment percer les messages transmis par les artistes à travers leurs œuvres. Il existe plusieurs façons de cultiver sa passion. Pour cela, il est important d’être au bon endroit. Tout comme les photos, la peinture est un art qui mérite d’être valorisée car après tout, derrière ces œuvres d’art se cachent des artistes de renom qui ont eux aussi, une vie et des valeurs à partager. Et peut-être qu’avec cette culture, on pourra aller loin avec sa passion ou bien, faire de sa passion son futur métier.

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Depuis des années, il est de tradition d’animer les festivités avec des symboles ainsi que des décorations en tout genre. Non seulement ces derniers enjolivent la maison, les pièces ou l’extérieur lors des diners, mais ils apportent une ambiance chaleureuse et conviviale. Immortalisés dans les photos, ils marqueront les mémoires et serviront de souvenirs. Choisir son ange selon le thème, la personnalité ou l’occasion Utiles et décoratifs, les anges peuvent être représentés sous forme de statues, de sculptures ou de babioles pour tous les goûts. Ce sont des figures qui peuvent s’insérer et s’intégrer dans beaucoup d’objets personnalisables, ce qui peut être une très bonne idée de cadeau : porte bougie, boîte à bijoux, etc. Pour les fêtes de fin d’année, l’ange de Noël s’inscrit parfaitement dans le contexte en guise de décoration, en plus des guirlandes, des photophores, des crèches et des santons. A Noël, il sert de décoration pour les tables lors des repas. Il s’accroche au sapin, à la cheminée, aux portes ainsi qu’aux guirlandes murales. Les décorations sous forme d’ange ou en rapport avec les anges peuvent embellir la maison durant les périodes hors fêtes. Elles peuvent même accompagner les veilleuses et les boules à neige imprimées d’encre blanche. L’ange : un style classique On a tendance à penser que la représentation de l’ange est trop répétitive et que les thèmes festifs basés sur les anges sont trop courants et qu’ils perdent ainsi leur originalité. Pourtant, ça reste incontournable puisque c’est classique, raffiné et délicat. Sur le marché, on en propose aujourd’hui des reproductions avec une touche de modernité, tout en respectant leur nature. Cela affirme une préférence pour le minimalisme et les traditions. Ce qui importe, c’est l’esthétique et l’ambiance de paix que ces objets dégagent. Simples et personnalisables, on les retrouve souvent chez les grands comme chez les petits, sur tous les types de meubles et à n’importe quelle période de l’année. Une image notoire Chacun a sa propre perception de l’ange. Pour les chrétiens, l’ange de Noël a joué un rôle important dans la Nativité. Pour d’autres, l’ange est plutôt associé à un personnage mythique aux qualités multiples : innocence, gentillesse, amour, sérénité, etc. Ainsi, Noël, une fête chrétienne, mais aussi païenne, rassemble tout le monde, mais également tous les symboles et les éléments nécessaires pour des festivités réussies. Appréciés de tous, ils existent dans une large gamme de choix dans tous les types de commerces : commerçants artisanaux, grandes marques et sites spécialisés dans la décoration en ligne. Le prix d’un ange de Noël peut être symbolique ou aller jusqu’à 100 euros environ. Pour les plus créatifs, il est tout à fait possible de bricoler une version simplifiée juste en guise de symbole. Ce type d’objet peut être réalisé en papier, en serviette de table, en métal ou en papier calque.

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Après sept années passées à tourner dans le monde entier avec sa sœur Julia, et plus d’un million de disques vendus, Angus Stone se lance désormais sur sa propre route et propose Broken Brights composé à l’écart du monde entre Alpes suisses, Inde et Australie, sur lequel on retrouve l’intensité et la mélancolie des albums d’Angus et Julia Stone, mais aussi des titres plus électriques comme le premier extrait Bird on the Buffalo, ou le nouveau clip à découvrir de Wooden Chair. « Je pense qu’il s’agit de mon travail le plus personnel à ce jour » dit Angus Stone à propos de Broken Brights. « C’est un endroit où j’ai tendance à me réfugier, une petite tanière où j’ai toujours voulu vivre, entouré de toutes mes chansons et de tous mes contes. Cet album contient l’essence de ce que je cherchais depuis longtemps ». Une recherche qui l’aura amené à parcourir le monde, enregistrant dans un abri rustique niché dans les Alpes Suisses, sous la lumière intense du ciel bleu (et souvent rose) du littoral australien, puis dans une cabane délabrée avec vue sur la luxuriante campagne indienne. Angus Stone est tout en contraste : il peut s’isoler dans son petit monde onirique pour de longues périodes mais c’est également un être plein d’énergie, de charisme et de franchise. Des qualités qui lui ont été utiles pour gérer l’incroyable décollage de sa carrière : Angus, bien qu’il ait gardé son côté énigmatique, est en train de devenir le jeune artiste le plus célébré de la scène musicale actuelle. Cela va faire sept ans qu’il tourne dans le monde entier en tant que moitié du duo frère-sœur Angus & Julia, enchaînant les concerts à guichets fermés devant le public ensorcelé des salles les plus prestigieuses, notamment le Royal Festival Hall à Londres et Le Trianon à Paris. Ensemble, ils ont vendu près d’un million de disques à l’échelle planétaire depuis la sortie en 2005 de leur premier EP, Chocolates and Cigarettes. Angus Stone se lance désormais sur sa propre route. « Je suis content de lâcher prise de tout ça », dit-il en parlant de Broken Brights, son premier album solo sous son propre nom. « J’ai hâte de donner aux gens qui nous ont écouté, Julia et moi, pendant toutes ces années l’opportunité de créer leurs propres univers et expériences avec nos compositions. Jouer live devant ces gens, moi tout seul, sera une expérience bien différente, avec des hauts et des bas sûrement mais j’ai vraiment hâte de voir comment ça va se passer ». Broken Brights marque un vrai tournant pour Angus Stone, qui ne se résume pas seulement au fait de ne pas enregistrer avec Julia, sa complice musicale de toujours. Ce nouvel album est la preuve qu’il est plus que capable de jongler entre les styles sans compromettre son identité sonore. Le morceau qui donne son titre à l’album, ‘Broken Brights’, est certes du pur Angus — une célébration nostalgique et rêveuse de notre jeunesse — mais ‘Bird On the Buffalo’ est un

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Artaq présente 130 artistes de 48 pays qui font les Arts Urbains d’aujourd’hui et de demain. Espace Cardin à Paris du 20 au 27 novembre 2012. Exposition et performances de lauréats des 3ème Artaq Awards. Du Street Art aux Arts Urbains Du Street Art historique né aux Etats‐Unis aux Arts Urbains planétaires d’aujourd’hui les artistes perpétuent ses valeurs essentielles : Oser, le plaisir de créer des images, étonner et être reconnu par l’audace des formes et des styles. Attention banalisation Né dans la rue, pratiqué surtout par des autodidactes, sans dogme et sans écoles, les Arts Urbains suscitent des vocations auprès de réels talents qui veulent repousser leurs propres limites… mais ils attirent aussi des bons faiseurs et des milliers de Banksy,Obey, Blu qui pensent souvent avec sincérité que manipuler une bombe de couleur est suffisant pour être artiste et devenir un des chouchoux des collectionneurs… et des ventes aux enchères. Voir un peu plus clair Beaucoup d’artistes veulent monter dans le train des Arts Urbains pour s’y faire une petite place. Face à cette frénésie quasi boursière dans ce nouvel eldorado artistique, un peu de lisibilité et de visibilité sont utiles ! Le nouveau défi pourtous les artistes desArts Urbains est de réussir le passage de la ville vers les murs des maisons et des galeries sans perdre leur âme et leur spontanéité. Il appartient aux organisations comme Artaq, aux critiques et aux galeries d’être exigeants sur les choix pour que les Arts Urbains ne soient pas (trop)contaminés par le » virus » de la banalité et du déjà vu. Artaq Paris Infos Pratiques Lieu : Espace Cardin, 1 rue Gabriel –  75008 Paris Métro et parking : Place de la Concorde Dates : Du mardi 20 au mardi 27 novembre 2012 Vernissage : Mardi 20 novembre 2012 de 17 à 21 h. Ouverture : Tous les jours de 11 à 19 h. sauf mardi 27 novembre de 11 à 15 h. Nocturne : Vendredi 23 novembre jusqu’à 21 h (en partenariat avec Artistik Rezo) Tarif : 3 € / Etudiants, chômeurs 1€

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« C’est un tout autre trip. » Voilà comme Angus Stone qualifie l’album Broken Brights, déjà disque d’or en Australie, et qui sortira en France le 06 novembre. Après sept années passées à tourner dans le monde entier avec sa sœur Julia, et plus d’un million de disques vendus, Angus Stone se lance désormais sur sa propre route et propose Broken Brights composé à l’écart du monde entre Alpes suisses, Inde et Australie, sur lequel on retrouve l’intensité et la mélancolie des albums d’Angus et Julia Stone, mais aussi des titres plus électriques comme le premier extrait Bird on the Buffalo. « Je pense qu’il s’agit de mon travail le plus personnel à ce jour » dit Angus Stone à propos de Broken Brights. « C’est un endroit où j’ai tendance à me réfugier, une petite tanière où j’ai toujours voulu vivre, entouré de toutes mes chansons et de tous mes contes. Cet album contient l’essence de ce que je cherchais depuis longtemps ». Une recherche qui l’aura amené à parcourir le monde, enregistrant dans un abri rustique niché dans les Alpes Suisses, sous la lumière intense du ciel bleu (et souvent rose) du littoral australien, puis dans une cabane délabrée avec vue sur la luxuriante campagne indienne. Angus Stone est tout en contraste : il peut s’isoler dans son petit monde onirique pour de longues périodes mais c’est également un être plein d’énergie, de charisme et de franchise. Des qualités qui lui ont été utiles pour gérer l’incroyable décollage de sa carrière : Angus, bien qu’il ait gardé son côté énigmatique, est en train de devenir le jeune artiste le plus célébré de la scène musicale actuelle. Cela va faire sept ans qu’il tourne dans le monde entier en tant que moitié du duo frère-sœur Angus & Julia, enchaînant les concerts à guichets fermés devant le public ensorcelé des salles les plus prestigieuses, notamment le Royal Festival Hall à Londres et Le Trianon à Paris. Ensemble, ils ont vendu près d’un million de disques à l’échelle planétaire depuis la sortie en 2005 de leur premier EP, Chocolates and Cigarettes. Angus Stone se lance désormais sur sa propre route. « Je suis content de lâcher prise de tout ça », dit-il en parlant de Broken Brights, son premier album solo sous son propre nom. « J’ai hâte de donner aux gens qui nous ont écouté, Julia et moi, pendant toutes ces années l’opportunité de créer leurs propres univers et expériences avec nos compositions. Jouer live devant ces gens, moi tout seul, sera une expérience bien différente, avec des hauts et des bas sûrement mais j’ai vraiment hâte de voir comment ça va se passer ». Broken Brights marque un vrai tournant pour Angus Stone, qui ne se résume pas seulement au fait de ne pas enregistrer avec Julia, sa complice musicale de toujours. Ce nouvel album est la preuve qu’il est plus que capable de jongler entre les styles sans compromettre son identité sonore. Le morceau qui donne son titre à l’album, ‘Broken Brights’, est certes du

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L’art brut, définit ainsi par Dubuffet, couvre les productions de personnes indemnes de culture artistique. Il inventa ce concept en 1945. En parcourant les asiles psychiatriques de Suisse et de France, l’artiste regroupa une collection d’œuvres significatives. C’est en proche banlieue parisienne, que vous pourrez découvrir cet art hors du commun. La salle des calandres à Eragny (95) propose des œuvres originales d’une vingtaine d’artistes, célèbres ou anonymes, du 9 avril au 23 mai 2009. Dubuffet souhaitait faire émerger la création artistique par des amateurs en dehors des normes esthétiques (pensionnaires d’hôpitaux psychiatriques, autodidactes isolés, mediums, handicapés…) et leur donner la possibilité de s’exprimer autrement. L’art brut nous propose un voyage sans détour, entre tendresse et poésie, vers des horizons inconnus où la différence supplante l’indifférence. Quelques artistes Michel Nedjar est l’invité d’honneur. Artiste plasticien, il bénéficie d’une renommée internationale. Très tôt, il s’intéressa à l’univers des femmes. Aimant jouer avec les poupées de ses soeurs, il se passionne pour les tissus. En 1960, il visionne le film de Resnais « Nuit et Brouillard » et découvre l’horreur des camps : ces images deviendront obsessionnelles. Il se lance dans la réalisation de poupées nommées « chairdâmes ». Etranges et sombres, ces poupées deviennent terre et sang lors de sa dépression. Son thème de prédilection l’amène à créer des corps, des personnages en écho aux cadavres brûlés, aux momies et aux corps mutilés. Fabricant d’objets, Francis Marshall intrigue par la multiplicité et l’étrangeté de son travail. Singulier, il défriche les terres étonnantes de l’art brut. Se servant de matériaux déclassés, il imagine des pantins dérangeants, inquiétants, en matière brute.  Reclu en bordure de la foret de Fontainebleau, Chomo créa des milliers de dessins pendant près de soixante ans, dans le calme et l’isolement. Pierre Bernard, lui, imagine depuis plus de vingt-cinq des ouvrages au crochet. Il désire comprendre « de l’intérieur » l’ondulation d’une feuille de houx, la règle de croissance de la coquille d’escargot… Il oppose intérieur et extérieur, cherchant des infinités de postures entre l’instable et l’idéal. Yassir Amazine dessina pendant son adolescence des graffitis au bic noir, rouge, vert ou bleu. Apparentés aux gribouillis que nous effectuons au hasard lors de nos occupations, l’artiste envahit au recto et au verso le support, par nécessité. On peut alors prendre plaisir à discerner des formes, des objets ou des personnages. Il n’expliquera jamais son processus, sismographies mystérieuses. Américaine, Judith Scott fut atteinte de trisomie. Elle était sourde et muette, ce qui lui empêchait toute socialisation. Cependant, à l’âge de quarante-quatre ans, elle effectua des sculptures textiles. Cocons géants multicolores, ses oeuvres évoquent des fétiches. Enfin, le travail de Juanma Gonzalez mérite d’être souligné. Chauffeur puis cordonnier, il découvrit l’intérieur de son outil, reconnut la structure et s’en imprégna. Un jour, la semelle neuve qu’il vint de finir devint le support rêvé. Il décida de peindre dessus. Paysages, personnages, ses oeuvres ne furent apprécié que modérément. Cependant l’oeuvre de Juanma Gonzalez ne s’oublie pas, elle s’efface… L’art brut permit ainsi à nombres d’entre eux l’expression de leurs émotions. S’effacer,

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Des portraits en séries ! Voilà ce que propose Le Grand Palais de Paris, autour du célébrissime Andy Warhol. Cette exposition aura lieu jusqu’au 13 juillet 2009. Keith Haring, Brigitte Bardot, Man Ray, Jane Fonda, Mickaël Jackson… Le Roi du Pop Art les a déclinés à l’infini, avec sa technique de sérigraphie et d’acrylique. Pendant des années, Warhol a représenté de nombreuses célébrités du monde entier. L’exposition propose de découvrir les grands moments de la carrière du peintre : les autoportraits, les Screen Tests, Mao, les Dollars,…Ce sont deux cent cinquante œuvres qui sont exposés, montrant l’étendu du travail de l’artiste. Ce fut en 1962 que Warhol peignait les portraits de Marylin Monroe et de Liz Taylor. Jusqu’en 1987, date de sa mort, il réinterpréta les visages de beaucoup, parmi eux, Mick Jagger, Roy Lichtenstein, Sylvester Stallone, Jackie Kennedy, ou David Hockney. Ces portraits d’apparences futiles, requièrent un procédé très personnel. Dans son atelier appelé « The Factory », l’artiste photographiait son modèle avec un Polaroïd. Il peignait puis transposait la sérigraphie. Il jouait cependant avec l’image, en gommant les imperfections comme le ferait un chirurgien. Une des salles est recouverte du portrait de Mao. Il réinterpréta le visage du dictateur à maintes fois, amenant presque un soupçon de sympathie. Debbie Harry, du groupe Blondie, fut elle aussi peinte. Glamour et rythme se succèdèrent. Warhol s’intéressa aussi au thème de la Mort. Il est surprenant pour beaucoup de découvrir cet aspect de son œuvre maiselle fut importante. L’artiste se représenta en fantôme, en ombre. Il reproduisit aussi des têtes de morts ainsi que leChrist cent douze fois sur fond noir. Le Roi du Pop Art se servait de matériaux parfois déconcertants comme de l’urine sur certaines de ses toiles. Il effectua des portraits à la poussière de diamant. Rien d’étonnant quand on sait que l’artiste faisait payer 25 000 dollars ses reproductions ! Entre outre, Warhol peut être comparé à un imposteur. Un imposteur, mais pas parce qu’il soutirait de l’argent pour des toiles répétitives, comme le pensent beaucoup, mais parce qu’il savait faire jaillir des émotions à travers ses portraits.Il réhabilitait les stars en être humains, caractérisé par des couleurs flashy qui permettaient de les figer d’une façon intemporelle dans le « cercle des proches de Warhol ».

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Le musée de la magie ou le bonheur des petits, pourrait être un slogan pour mettre en valeur le musée de la magie et des automates, situé dans le quartier de Saint Paul, à Paris. Mais ce lieu étonnant attire aussi les plus grands. En effet, qui de nous tous, n’a jamais regardé un spectacle de magie ? Qui ne connaît pas David Copperfield et Robert Houdin ? Grands magiciens des siècles passés qui marquèrent beaucoup d’entre nous et nous donnèrent le goût du spectacle. La magie a toujours passionné et intrigué. C’est dans un antre voûté, que le musée de la magie et le musée des automates cohabitent depuis peu de temps ! Le premier propose un univers tout à fait abracadabrant. Situé en sous sol et légèrement étriqué, l’ambiance est mystérieuse et fantasque. Des personnages dans les miroirs surprennent par de nombreux subterfuges. C’est un véritable historique de cet art qui est distillé : grandes illusions, affiches, illusions d’optiques, objets de magie… Parmi certains illustrateurs, Daumier fut l’un des plus représentatifs graveurs de l’époque. Les affiches sont à leurs images : vives, satiriques, amusantes et parfois provocantes. De nombreux objets et installations du célèbre Houdin sont présents : la chaise à porteurs, la femme sciée de Thurton, le sarcophage de Yanco… On se surprend à imaginer le maître reproduire ses tours de magie. A défaut d’avoir cette chance, un spectacle de magie est proposé toutes les trente minutes, ravivant ainsi l’excitation des enfants présents, pour la plupart très intéressés. Curieux et sympathique, le vendeur de la boutique se fait souvent un plaisir de montrer les tours de magies et d’en réaliser à son tour ! Le second complète particulièrement bien l’originalité et la fantaisie du premier. En effet, le musée des automates invite les visiteurs à solliciter eux-mêmes les objets, à la fois œuvres d’arts et jouets d’enfants. Plus de cents automates sont présents et intriguent, dans une atmosphère de rêve, amenant à sentir, à voir presque, les spectacles de l’époque et la vie d’avant. Parfois futiles, mais souvent géniales, ces créations sont pour certaines des œuvres d’arts contemporaines : Peter Markey, Paul Spooner, Jean Pierre Hartmann ou bien encore Pierre Meyer en sont les exemples. Dès l’antiquité, les hommes ont en effet cherché à créer des machines capables de reproduire les actes des humains. Souvent, les automates représentent des hommes et des femmes de la vie de tous les jours : ouvriers, sportifs, artistes… Il suffit alors d’appuyer sur les boutons pour déclencher les amusantes réactions de ces automates. Au cœur du Marais, cette alliance entre les deux musées aura réussi le délicat pari d’appeler à un amusement collectif, petits et grands, jeunes et moins jeunes, lié aux apparences.

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