Découvrez la musique de Sigrid Flory

Entre la Belgique, la Suisse, le nord de la France et finalement Lyon, c’est un cheminement intime où chaque pas compte et pèse parfois très lourd. Sa musique et ses textes reflètent les périodes de la vie : l’enfance, qui perd son innocence et son insouciance trop vite face à un monde de « grands » qui se déchire et détruit l’autre ; l’adolescence avec ses troubles, ses ruptures et ses secrets ; l’âge adulte avec ses doutes, ses rencontres, ses richesses. Autant d’ambiances, de temporalités différentes, d’utopies aussi pour rester debout.

Après la séparation et ses tabous (« Mon père »), l’enfant retrouve l’espoir en internat. Pour rendre hommage à tous ceux qui s’engagent à aimer et rendre heureux des enfants arrachés à leur famille, Sigrid compose une balade qui mêle des sons pop pétillants et un brin de mélancolie (« Le château du roi»).  Après une adolescence qui cherche ses propres limites ( « Le secret »), elle découvre un « refuge » (« Mi Amparo ») chez une grand-mère espagnole et se reconstruit. Peut-être est-ce pour cette raison que Sigrid écrit ce titre unique en espagnol qui réchauffe comme un bain de soleil après un trop long hiver. Adulte, Sigrid éprouve ses limites, ses choix, ( «  la fuite » , et « reste toi »)  rencontre l’amour avec ses hauts  et ses bas (« Elle s’immisce ») et la musique. Elle apprend alors la guitare mais compose au piano et se passionne pour le gospel.

Adulte encore, elle se frotte à l’ambition, aux questions que pose notre mode de vie ; elle interroge sur ce qu’est la réussite et le sens de notre présence dans ce monde. C’est  « Un très vieux rêve »  qui s’impose comme premier single de cet album éponyme avec des sonorités originales qui évoquent Kate Bush.

Sigrid s’est construite en assemblant les pièces d’un puzzle difficile, en cherchant les plus belles couleurs pour entourer les plus sombres. Et elle se restitue dans ses chansons comme pour évacuer les moments trop durs ou témoigner pour ceux qui ne peuvent le faire.

Sigrid est un voyage en intériorité où l’on ouvre les fenêtres, toujours, pour ne pas rester enfermé. Soulever les tabous de la maltraitance vue par les yeux d’un enfant et se battre pour faire stopper ça (« L’omerta »),  tel est le pari qu’elle prend pour exprimer au nom des autres ce qu’elle a vécu ou vu, sans jamais s’appesantir ni désespérer. Rien n’est jamais perdu, comme elle le dit dans « La rage de Vivre », chanson en hommage au combat de Grégory Lemarchal.

Des notes au fil des mots…

Au fil d’influences diverses, des parcours, des musiques, des textes qui l’émeuvent et à travers lesquels elle se reconnaît, Sigrid Flory compose une musique et un univers qui ne ressemblent qu’à elle. Parfois pop rock, parfois sombre ou  légère comme une balade mélancolique, Sigrid cherche les nuances qui racontent la vie, car elle est une conteuse d’histoires vraies dans le miroir desquelles nous nous reflétons tous.  Sigrid n’est « fan » de personne mais touchée par certains textes de Zazie ou les ambiances de Linkin Park. C’est la rencontre d’une émotion, d’une musique et surtout d’un texte qui la guide.

Les mélodies suivent les mots. Sigrid joue avec les cordes de son piano ou de sa guitare parfois avec douceur, parfois avec violence mais toujours avec sensibilité et authenticité.

Pour l’accompagner, elle a su convaincre des professionnels confirmés comme Fred Fraikin pour l’arrangement ou Thomas François pour la réalisation du clip « Elle s’immisce », qui a su parfaitement retranscrire l’univers intimiste et authentique de Sigrid. Fruit de cette entente au-delà des mots, le clip a été élu coup de cœur Télé Lyonnaise Métropole  en février 2011 et Sigrid meilleure artiste féminine aux Akamusic Awards en 2011.

Cet album est celui de la révélation après un premier EP autoproduit en 2009 (« Catharsis ») et la sortie du single « Transition » avec Akamusic en 2010. En mars 2012, Sigrid Flory arrive finaliste au concours des Francofolies de la Rochelle…

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