Fredda Dastrevigne sort son troisième album

Façonner par les voyages, Fredda contraction du prénom et nom Frédérique Dastrevigne vient de sortir son troisième album solo, « L’Ancolie ». Lartino vous propose de partir à la découverte de cette artiste.

L’Ancolie est une fleur vivace qui pousse dans le jardin où dort la mélancolie. Dans la nature canadienne, à Morin Heights, c’est toujours la rouge et la jaune que l’on rencontre…Et c’est à Morin Heights que cet album a germé dans la tête de Fredda en août 2010, comme une ode aux paysages, à la lumière, une errance mélancolique.

L’Ancolie, un album simple, élégant, d’un charme qu’on croit désuet mais qui est avant tout celui d’une femme sûre de son goût romantique. On y trouve des musiques qui tournent dans la tête à la manière d’un « Train song » de Vashti Bunyan ; des chansons dans lesquelles comme le dit Tom Waits : « le temps n’est pas une ligne droite, ni une route où vous ne cessez de vous éloigner des choses… ».

Fredda est l’auteur de deux autres albums. Son premier « Toutes mes aventures » est sorti en 2007 en France en autoproduction, en Europe et aux USA avec le label allemand Le Pop Musik. Le deuxième opus « Marshmallow Paradise » est sorti en 2009 chez Microsillon et en partenariat avec le festival Les Zéphémères.

Egalement chanteuse de l’excellent projet de reprises sixties « Radiomatic » en duo avec Pascal Parisot, elle est lauréate du 3ème concours du Printemps des Poètes 2011 présidé par Matthieu Chedid.

Vous êtes passionné depuis l’adolescence par la musique. Quel a été l’élément déclencheur de cette passion ?

L’envie d’en faire, la frustration aussi de ne pas avoir pu prendre de cours de piano, durant mon adolescence. Je passais mon temps avec une bande dans le quartier et notre occupation était d’écouter du rock, d’acheter des Vinyls et d’aller voir les concerts…

Vous avez beaucoup voyagé, notamment aux Etats-Unis. Que vous ont apporté ces voyages dans votre carrière d’artiste ?

J’ai voyagé principalement  aux Usa, un peu plus tard avec mon compagnon au Brésil mais j’y ai ressenti à peu près la même chose. Ca m’a apporté de voir et d’entendre des tas de groupes de blues, de jazz, de folk  incroyables dans des petits lieux. Les musiciens américains, même les plus reconnus ont une façon très simple d’aborder la musique. J’avais une guitare à cette époque et je pensais bien un jour faire la même chose, jouer dans les bars en tout cas être au plus proche de cette liberté.

Quelles sont vos tendances musicales, vos influences artistiques ?

Bien sûr le blues la Folk, la chanson la bossa.. et puis aujourd’hui je fonctionne au coup de coeur. Un album que j’entends à la radio, chez quelqu’un. Dernièrement j’ai craqué pour Chicha libre, un  groupe de Brooklyn, pour Jim Yamouridis, ou encore pour une chanson incroyable d’Yvonne Printemps que j’écoute en boucle et que je vais reprendre dans mon projet de reprises Radiomatic !!

Avez-vous des artistes avec qui vous aimeriez travailler ?

Il y en a ! J’aime beaucoup la scène musicale de Tucson ou évoluent Calexico, Giant sand, et Marianne Dissard avec qui j’ai déjà co-écrit. En France il me plairait de travailler les arrangements guitares avec Piers Faccini, avec le Guitariste Seb Martel que je connais un peu, ou Nicolas Repac. L’écriture avec Dominique A et il me plairait de chanter avec Arthur H, ou Arno Ou Jim Yamouridis, des chanteurs à la voix un peu Tom Waitienne !

Quelle est votre actualité pour les mois à venir ?

Des concerts réguliers à Paris, chaque mois jusqu’en avril 2013, c’est un rendez-vous important. Mes toutes premières « premières parties » vraiment pas mal ! Une tournée en Allemagne avec Françoiz Breut, je me réjouis car j’aime beaucoup cet artiste. Un nouveau Radiomatic un peu spécial qui sortira en février 2013.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui veulent se lancer dans la musique aujourd’hui ?

Se lancer dans la musique aujourd’hui c’est pas pire que d’essayer de rentrer aux Beaux-Arts, ou de partir faire des études à l’étranger.C’est un projet plus compliqué certes, qui requiert à la base un esprit un peu plus aventurier et une confiance en l’instinct, mais je crois aussi à la persévérance et au travail, donc moi je dis qu’il faut foncer si ça en vaut la peine.

Un mot pour conclure ?

Je ne suis pas bonne en conclusion, je préfère les introductions, les débuts, les départs…

Fredda, la Rédaction de Lartino.fr vous remercie du temps que vous nous avez accordé.

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