Happy Sad, le premier Ep de Dear Eyes

A Paris un garçon rêveur, la trentaine et le cheveu coiffé new-wave, reprend la relève de la pop anglaise des années 80. Influencé par Cure, Depeche Mode, Siouxsie, The XX, les Smiths, My Bloody Valentine, Dear Eyes dévoile un premier EP vaporeux, aux synthés addictifs que l’on découvre avec le premier extrait Etretat. Happy Sad, le premier Ep de Dear Eyes travaille les ambiances, les nuances. De la pop teintée d’électronique cotonneuse, qui fait dans le clair-obscur lumineux.

Minimalistes, sensuelles et attachantes, les chansons de Dear Eyes vous regardent droit dans les yeux et parlent au cœur. A la fois aérien et lyrique, épuré et élégiaque, son premier EP « Happy Sad » fait honneur à son titre et s’écoute paupières closes. De la pop teintée d’électronique cotonneuse, qui fait dans le clair-obscur lumineux.

La différence entre la tristesse et la mélancolie, c’est que cette dernière est un mélange de vague à l’âme et de joie. Derrière le noir, la lumière, comme les disques de pop anglaises des 80’s savaient si bien le faire. A Paris un garçon rêveur, la trentaine et le cheveu coiffé new-wave, reprend la relève. Ado, Dear Eyes, fils unique, a dû sécher pas mal les cours, les planches de skate et les filles pour s’enfermer seul dans sa chambre avec guitare, Bontempi, micro à mousse orange et idées sombres. Aujourd’hui, il en fait des chansons. Influencé par Cure, Depeche Mode, Siouxsie, The XX, les Smiths, My Bloody Valentine, Ride, Neil Young, le Velvet Underground, New Order ou encore Bowie. Il a conservé des ancêtres un certain sens de l’expérimentation poétique, de la mélodie et des climats. Mais il a su se faire sa place, singulière.

Des synthés, des guitares, une voix qui touche, quelques boîtes à rythme évoquent une adolescence ennuyeuse en banlieue parisienne, la vieillesse avant l’âge, les illusions perdues, les rapports humains compliqués, les amours perdues, ratées, fantasmées, l’envie d’aller d’ailleurs, de tout plaquer, et l’étincelle au bout du tunnel. L’expression d’une certaine vision romantique de la vie qui faisait dire à Shakespeare « Nous n’avons d’autre choix que le noir » transposée dans l’atmosphère anxieuse des années 2000. Une chose est sûre : les yeux sont toujours le miroir de l’âme.

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