Mani, premier album Heroes of Today

Quelque part entre Cee Lo Green, Stevie Wonder, Donny Hathaway, Maroon5 et Pink, Mani signe un premier album des plus singuliers, impossible à cataloguer. Le premier extrait Bang Bang est déjà un tube radio et internet avec son gimmick imparable. L’album Heroes of Today est sortie le 30 janvier 2012. Il dévoile une pop hybride et puissante à mi-chemin entre rock, soul et électro. Dix ans après le hit Starlight (qu’il a co-écrit et interprété avec le groupe The Supermen Lovers), le phénomène Mani est lancé.

Mani Hoffman est de ces personnages de la scène électro demeurés longtemps inconnus du grand public. Ceux qui, au hasard d’une rencontre, au hasard d’une séance studio, ont donné à la french touch ses plus belles lettres et sont devenus les parrains de toute une génération de musiciens et producteurs français.

La voix de Mani (puisque désormais le prénom suffit), immédiatement impressionnante, résonne comme familière. Et pour cause, on l’a entendue toute l’année 2002 aux côtés des Supermen Lovers sur ce qui demeure aujourd’hui l’un des plus grands tubes de l’electro mondial : Starlight.

C’est que Mani signifie « le joyau » en sanskrit. Et là, le joyau, c’est cette voix. Hors norme.

Mani, c’est aussi « many », la multitude. Cosmopolite et hétéroclite, c’est lors d’un voyage en Asie du Sud-Est que Mani reçoit une sorte de révélation sur la nature des choses. Sur les traces de Kerouac et des Portes de la perception d’Huxley, Mani entame son voyage initiatique. Dès lors, c’est entre plusieurs pays que sa vie sera éclatée : l’Inde et sa puissance mystique, la France des amis, de la famille et de l’enfance, la Tel-Aviv hippie des artistes engagés avec qui il collabore, l’Angleterre terre promise de la musique pop.

Là-bas, il pose sa voix sur plusieurs maxis et connaît à nouveau le succès avec le titre Lucyau sein du groupe Jealousy (TOP 10 dans plus de dix pays).

A Paris, il collabore avec les Troublemen, Junior Jack et le groupe School. Avec eux, il aura même la chance de voir son single remixé par Larry Heard, père de la house music originaire de Detroit. La consécration pour celui qui à 13 ans enregistrait son premier titre, entre potes, pour voir…

En parallèle, il compose pour le cinéma et la télévision, affine sa patte pop/soul, la teinte de rock et de funk. Avec Toby Smith (fondateur du groupe Jamiroquai et personnage mythique de l’industrie musicale anglaise), il compose des titres pour « Pop Idol », version british de notre « Nouvelle Star ». En France, il écrit et interprète plusieurs titres pour la BO du film RTT et co-compose la BO de la série Zak qui sera diffusée en 2012.

A la faveur de rencontres, l’idée d’un groupe finit par voir le jour. Pourquoi ne pas puiser dans sa musicalité globalisée et en faire sortir un son peu familier des groupes made in France ?

Ce sera chose faite lorsque Mani rencontre le producteur et compositeur Antoine Le Guern, lui aussi issu du milieu electro. Ensemble, un peu comme une évidence, ils deviennent des song writers pop. Le groupe se forme naturellement avec les amis d’enfance : Ben Durand (basse) et Stan Augris (batterie). Les chansons évoluent et prennent vie en studio, en live. L’arrivée de Pac (guitare) venant lui de la scène rock, finira de donner à Mani le son qui le caractérise aujourd’hui : une pop hybride et puissante à mi-chemin entre rock, soul et électro. Depuis, le groupe a travaillé avec Tiery F (Estelle, Teddy Riley, Rohff…) pour la réalisation et Veronica Ferraro (Ben l’oncle Soul, David Guetta, Katerine…) au mixage.

Quelque part entre Cee Lo Green, Stevie Wonder, Donny Hathaway, Maroon5 et Pink, Mani signe un premier album des plus singuliers, impossible à cataloguer.

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