Oleg Kulik, l’artiste « homme-animal »

Alors que des photos présumées pornographiques et zoophiles de l’artiste russe Oleg Kulik ont été retirées de la Foire internationale d’art contemporain (FIAC) de Paris vendredi dernier par la police, l’artiste reconnu internationalement et exposé dans de nombreux pays, s’expose à la galerie Rabouan-Moussion, jusqu’au 1er novembre. Retour sur un artiste étonnant et parfois dérangeant…

Figure majeure de la nouvelle génération d’artistes russes, Oleg Kulik est surtout connu pour sa performance en 1996 à Stockholm, où il apparaît nu sous la forme d’un dangereux chien enchaîné. Contre toute attente, il avait, lors de cette performance, mordu certains des spectateurs, comme l’aurait fait un chien méchant.

Oleg Kulik est né en 1961 en Russie. Il expose ses œuvres à travers le monde . Son travail est principalement composé de photographies où il se met en scène avec des chiens dans des situations étranges, qui mélangent sexe, humour et violence.
C’est ce qu’il appelle le concept de Zoophrénie, c’est en fait une nouvelle façon d’aborder les rapports entre l’homme et l’animal.

Pour un public non averti, la découverte de certaines photos peut provoquer une sorte de malaise, mais les photographies de l’artiste Oleg Kulik n’en restent pas moins des œuvres d’arts reconnues, depuis presque 20 ans, par les plus grands.

Le message que transmet l’artiste n’est pas de prôner la zoophilie mais bien de s’interroger sur les limites entre ce qui est humain et ce qui est animal.

L’exposition « The new sermon »

La galerie Rabouan-Moussion expose une série de photographies grand format, faisant référence aux performances «zoophréniques» d’Oleg Kulik, évènements héroïques vieux d’une quinzaine d’années.

A travers ces photographies qui mettent le spectateur parfois mal à l’aise, les performances  de l’artiste invitent à s’interroger sur la nature animal de l’homme et sur les répressions qu’il subit.

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