Agnès Bihil, Rêve Général(e)

On la connaissait moqueuse, ironique, sarcastique. Voici qu’Agnès Bihil ose le sourire, comme avec Mamie les cheveux mauves, personnage mi-Doisneau, mi-Dubout, ou avec Elle et lui, chamaillerie amoureuse swing. Son nouvel album Rêve Général(e) est déjà dans les bacs.

« C’était un challenge : je sais écrire des choses dures, je sais faire mal, mais est-ce que je peux écrire sur le bonheur d’exister ? » Et voici Agnès Bihl signant des chansons d’amour, des tranches de vie heureuse, des portraits drolatiques, des scènes de comédie.

Elle a donné pour titre à son album un slogan de Mai 68, Rêve Général(e). Et elle en a appliqué un autre à son travail : elle s’est interdit de s’interdire.

Sa vie et sa carrière s’inscrivent dans ces camaraderies et ces compagnonnages de l’art et du cœur.
Elle n’a pas oublié l’énorme coup de pouce de Charles Aznavour lui confiant en 2007 sa première partie au Palais des Congrès et en tournée.
Et elle a longtemps peaufiné Je t’aime que moi, texte à deux voix pour et avec Grand Corps Malade : « Aux Méditerranéennes de Leucate, on nous a demandé de chanter Le Soleil a rendez-vous avec la lune de Charles Trenet en duo. Et depuis ce jour-là j’ai voulu un duo avec lui. Et Je t’aime que moi est tellement fait pour lui que, je n’aurais pas pu le proposer à quelqu’un d’autre »

Et puisque ses disques sont toujours écrits en pensant aux concerts, elle chantera sur scène tout Rêve général(e), mais aussi une poignée de nouvelles chansons actuellement en chantier.

Post author

Laisser une réponse