Pour sa première exposition personnelle, qui a lieu jusqu’au 9 février 2010 à la galerie Dominique Fiat, l’artiste Natacha Nisic nous livre un récit d’un voyage effectué dans le Nord du Japon à la recherche d’un territoire inaccessible meurtri par le tremblement de terre de juin 2008 de 6.7 sur l’échelle de Richter.
Cette exposition se présente principalement sous la forme d’une installation de trois écrans fonctionnant alternativement comme une partition sonore formant une sorte de boucle de quatre minutes. Il s’agit là de montagne éventrée en quelques secondes sous le choc d’éléments sismiques d’une extrême violence.
Dans la galerie l’installation vidéo est complétée d’une part, d’une photographie du mémorial d’Hiroshima, une plaque de fer sur laquelle est gravée « the ruins shall be preserved for ever » et d’autre part, d’un caisson lumineux à l’intérieur duquel un objet à la forme et la matière difficilement indentifiables.
« e » signifie image en japonais et Natacha Nisic explore, à travers cette exposition la réserve d’images de sa propre mémoire.