C’est officiel : Vincha a « 30 ans ». Ce morceau phare du nouvel album du jeune rappeur-chanteur, marqueur temporel plein d’humour doux amer, annonce son retour. Qui est Vincha ? Un ex « fanatique de rap français» qui a grandi avec des parents fans de Beatles et de chanson française et découvert le rap à 12 ans avec La Haine, les mixtapes de DJ Poska et le premier album de Doc Gynéco. « Mon kif suprême, c’était d’écouter du rap français. Je ne fais pas de distinctions, je suis nostalgique sans l’être et ça continue de m’intéresser, c’est ça qui m’a lancé. Il monte des groupes, squatte tous les samedis à la MJC de Cesson, du côté de Melun avec sa bande. C’est le 77, à quarante bornes de Paris : «on prenait le RER D, on trainait à Chatelet, sur les Champs, on mangeait des crêpes à Bastille. Le parcours type d’un banlieusard ». Après des années d’apprentissage de la vie d’artiste au sein de multiples groupes nébuleux et sans lendemain, il décide de se lancer dans une carrière solo. Premier nom : Vincha Backpacker. « C’était un clin d’œil au fait que j’avais toujours un sac à dos, je voyageais énormément et c’est comme ça que j’écrivais. Les trains, les aéroports, les bus… Ce sont des endroits tellement mélancoliques et riches en rencontres ».  Pour habiller ses mots, Vincha a eu la chance de tomber sur un grand couturier des sons. En 2005, Tom Fire, qui a écouté ses maquettes sur MySpace, l’invite dans son studio. Les deux hommes s’apprécient et décident de démarrer une collaboration fructueuse qui dure aujourd’hui. Pour la scène, Vincha choisit un DJ versatile, S.O.A.P. (l’acronyme de Son Of A Pitch), avec qui il va arpenter les scènes en duo pendant trois ans. « La formule c’était : 2 platines, un mélodica, un piano. Il y avait un côté cabaret hip-hop, on avait appelé ça de la chanson rappée ». Vincha sort deux EPs et réussit à décrocher un petit tube, « Les Petits Seins ». Mais certains commencent à le classer dans la case Chansons Festives… On frise le quiproquo. « J’ai fait ce morceau pour l’énergie du live, mais sur disque ce n’était pas là-dedans que je voulais aller » explique Vincha, qui de toute manière est déjà focus sur son nouvel album. Un album de rap ? Oui, mais signé par « Le rappeur le moins hardcore du 93 mais pourtant droit dans mes baskets, à l’aise » (« Le Souague », featuring Hipoccampe Fou). Un album personnel, drôle, touché par la grâce, entre émotion et dérision et sur des sons concoctés essentiellement en binôme avec Tom Fire.  Entre hip-hop et mélodies, Vincha raconte sa vie. « L’écriture me permet d’exprimer des choses que je ne dirais pas en temps normal. Comme dire à ma mère que je l’aime ». Ainsi la chanson « Lapis-Lazuli » où Vincha raconte sa naissance (« Quand de son ventre sortit Vincent, 3 kilos 5, futur rappeur ») et évoque sa maman de façon émouvante et drôle à la fois. On pense parfois à Akhenaton (pour l’emploi de mots précieux et

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Tylan Maley, l’art authentique de transposer les émotions fortes, à travers un langage codifié : sa musique. C’est dans un univers new pop que Tylan vous convie, à travers des compositions modernes qui sauront révéler la sensibilité de vos sentiments à fleur de peau. L’homme et l’artiste ne font qu’un. Ses traits de personnalité sont l’artiste que vous percevez. Ses compositions : elles sont nourries d’un brin de mysticisme dont le style est auto-défini par l’artiste comme « mélancoliquement positif ». La recherche de sons modernes est motivée par la fidélité des compositions à l’univers de Tylan Maley. Son écriture : « Ce que vous entendez n’est pas forcément ce que vous lisez ». Le double sens reste le maître mot de la plume de l’artiste. Les textes sont imprégnés d’un vécu personnel et sont vecteur de messages dans lesquels chacun d’entre nous pourra facilement s’identifier. Bien qu’emprunt d’émotions, il faudra alors s’efforcer de mettre de côté la musicalité, pour prendre pleinement conscience du message porté par l’écriture. Au-delà, du travail de composition et d’écriture fait en amont, l’artiste exprime son talent en interprétant de façon cohérente et sans sur-jeu, la transparence de ces émotions en les dosant avec finesse.

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La chanteuse Amel Bent qui s’est fait connaître il y a de nombreuses années grâce à la « Nouvel Star » propose depuis fin février son nouvel et cinquième album « Instinct ». Après un passage dans l’émission de TF1 « Danse avec les stars », Amel Bent revient avec un nouvel album baptisé « Instinct ». Les douze titres qui composent l’album nous font voyager entre l’électro, la world music et des rythmes africains. Amel Bent nous parle de ces différents titres : GEMINI : J’ai fait la mélodie. J’ai co-écrit le texte. En anglais, ça veut dire gémeaux. Je suis gémeaux. Je ne suis pas une grande fan d’astrologie mais j’ai toujours pensé que, mine de rien, mon signe allait bien avec ma personnalité. Il y a un côté chez moi un peu double. Je trouvais ça rigolo d’avoir en permanence ces extrêmes qui vivent très bien ensemble. Même musicalement. De passer du hip hop à la variété, de mettre sur le même album un duo avec Rohff et une chanson avec Charles Aznavour. Et mon côté femme-enfant. En même temps super responsable et en même temps une gamine capricieuse qui peut taper du pied et pleurer parce qu’elle n’a pas eu son Big Mac. J’ai toujours en moi ces extrêmes qui font un peu chier tous les gens qui vivent avec moi. Et je l’ai mis en premier sur l’album parce que ça commence en disant ”Qui suis-je?”. C’est un peu une carte d’identité. Moi, je peux être le chaud comme le froid, je peux être la hyène qui va défendre sa meute comme la petite fille sage à qui tu ne pourras rien refuser. INSTINCT : C’est le fameux morceau avec un sample de guitare de DJ Franck E, le mec qui a écrit pour Beyoncé, Kanye West,… C’est le morceau et le titre de l’album. Ce sont des sonorités tribales, africaines et c’est le constat de ce monde qui part en vrilles, de cette société de plus en plus individualiste, trop égoïste. Ça suggère qu’il faudrait peut-être retourner à son état primitif, animal pour s’en sortir. REGARDE-NOUS : C’est le morceau le plus léger de l’album. Le morceau happy pour s’éclater, faire la fête. Un morceau très girlie avec un rythme très entraînant. C’est le morceau sur lequel je vais le plus danser sur scène. Au niveau du thème, c’est “J’ai tellement pas eu l’habitude d’être si heureuse, si amoureuse que je ne me reconnais pas et pourtant, ouais, c’est moi.” Je suis surprise d’être aussi bien, tout de suite, maintenant (rires). EN SILENCE : C’est la grosse ballade de l’album. La ballade chanson à voix. Composée et écrite par Jérôme Sebag. Le thème est assez beau, assez fort. Je pense que ça nous est tous arrivé d’être obligé d’aimer quelqu’un en secret, en silence parce que ce n’est pas possible autrement. Ça parle de cet amour qui est censé nous tirer vers le haut et qui va finalement nous détruire. C’est je t’aime en silence. Je

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Après « Here We Go Again » et « No Goodbye At All », Lady Linn revient avec un nouvel album intitulé « High » ! Dans cette nouvelle production, l’artiste belge flirte sans complexe avec la dance, le disco, les beats et les synthés, mais aussi avec les guitares acoustiques. Les rythmes jazz qui caractérisaient ses deux disques sortis précédemment sont toujours là, mais dans des arrangements plus électro. Les premières lignes de ‘Feeling Me’, extrait de ‘High’, le nouvel album de Lady Linn, pourraient faire référence à la palette sonore de ce dernier. Lady Linn y flirte sans complexe avec la dance, le disco à la Donna Summer, les beats et les synthés, de même qu’avec les guitares acoustiques. Les rythmes de jazz qui caractérisaient ses deux disques sortis précédemment sont toujours là, mais dans des arrangements électro. « Cette fois, je voulais vraiment faire les choses autrement », commente-t-elle. En tant que compositrice, elle était prête à se jeter dans l’inconnu. Plutôt que d’écrire au piano, comme elle l’avait fait pour ses deux albums précédents, ‘Here We Go Again’ et ‘No Goodbye At All’, Lady Linn a décidé de composer à la guitare. « Je ne suis pas très douée à la guitare, mais cela faisait partie du jeu : je voulais écrire des textes très francs, des chansons directes. Il n’y avait que ma guitare et moi, je ne pensais pas aux arrangements, uniquement aux chansons. » En tant qu’auteure aussi, Lady Linn a vécu une transformation. Ce sont les concerts donnés avec FCL, le side project au sein duquel elle chante des classiques de la house de sa voix pleine de soul, qui l’ont convaincue d’écrire de manière plus immédiate. « Les textes des classiques house que je chante avec FCL sont en fait des gospels, de l’émotion pure dénuée d’autocensure, comme ‘Heal My Heart’ de Kerri Chandler. Les chanter a été pour moi une expérience libératoire : je me suis sentie beaucoup moins inhibée quand j’ai entamé ce travail d’écriture. » Les chansons nées de ce processus sont ses plus franches à ce jour. C’est au guitariste Bruno De Groote (Raymond Van Het Groenewoud, Axelle Red…) qu’elle les a confiées pour qu’il leur donne une forme plus aboutie. « C’est un musicien très intègre et très original auquel je fais totalement confiance. Il a eu carte blanche pour les réinterpréter. » ‘High’ a été produit par Renaud Letang (Jane Birkin, Feist…), avec qui Lady Linn avait déjà travaillé sur son album précédent, ‘No Goodbye At All’. Le producteur français fait aussi partie de ceux à qui elle voue une confiance aveugle. « Renaud a vraiment emmené ces chansons ailleurs – les beats et les sons électroniques, c’est son idée. » Qu’est-il advenu des Magnificent Seven de Lady Linn ? Cet album est le premier que Lien De Greef sort sous le nom de Lady Linn tout court. Sans faire mention du groupe acoustique qui a donné à son premier album, ‘Here We Go Again’,

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Le groupe de rock Clownage est de retour après un premier album et, plus d’une centaine de dates en France et à l’étranger. Dans ce nouvel album Trails à paraître le 29 avril, les influences évidentes du groupe explosent, des Foo Fighters aux Queens of the stone Age en passant par Trail of Dead. Un son puissant, des titres originaux et ambitieux, telle est la signature de Clownage qui nous dévoile en clip l’imparable Trail. Après un premier album sorti en 2009, le groupe parisien Clownage atourné en France dans des centaines de salles (dont quelques salles prestigieuses à Paris comme l’Alhambra ou le Trabendo) et leurs morceaux ont déjà été diffusés sur des radios tels que Oui FM, Radio Néo… En 2010 le groupe change de direction avec l’arrivée d’un nouveau guitariste et se crée une nouvelle identité en s’inspirant principalement de la scène rock actuelle américaine. Clownage sort un EP en  2011 ; s’ensuit une tournée en France et à New York. En 2012 le groupe est de retour en studio pour l’enregistrement d’un nouvel album, Trails, produit en collaboration avec Mike Major ( At the drive-in, Sparta) et Charles de Schutter (Superbus, Pleymo). Ce nouvel album exclusivement en Anglais  est composé de 11 titres puissants, subtils et magnétiques. Le morceau d’ouverture, Trail est révélateur de l’identité du groupe et donne le ton de l’album : punchy et mélodique. Des titres comme The game évoquent l’influence rock US de groupes tels que les Foo Fighters ; une influence que l’on retrouve notamment dans l’énergique Apo et son refrain efficace. Puis lequatuor, inspiré entre autre par les SmashingPumpkins, nous dévoile une facette plus mélancolique et poétique avec Soma. Clownage s’accorde ensuite une parenthèse  avec Tyson, morceau plus contrasté qui n’est pas sans rappeler les premiers albums de Beck et leurs grooves sulfureux. L’album se poursuit avec des titres audacieux comme Recede ou Queen, et sur l’improvisé Candles in the Berry, invitation au voyage. Sortie officielle de “Trails” le 29 avril 2013 sur le jeune label parisien Wheelnoiseproduction.

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Après une première tournée en Juillet – Aout 2011 et la sortie de leur premier EP «Maybe A Little Drunk» en Octobre dernier, Mayra And Mr.Mow et X Ray Production vous présentent leur premier album « Songs for Orpheus ». Porté par la voix virtuose de Mayra et la guitare inspirée de Mr.Mow, ce premier opus respire la fraicheur et le brassage des influences.Tout en gardant sa base Pop-Folk Jazzy caractéristique, le groupe jongle avec différents styles musicaux. Dans ce premier album on trouve des morceaux tel que « Falsos Amores » qui rend hommage à la Bossa moderne de Mayra, ou « Chimères », unique morceau francophone, alors que des titres tels que « Arctic Dreamer » ou « Song For Orpheus » sonnent résolument plus Pop. L’envoutement opère dès que l’on se laisse emporter au coeur de leur périple à la fois simple, par leur formation, mais multiple par l’inventivité de leurs arrangements. C’est avec un plaisir non-dissimulé que le label X Ray Production vous présente « You’ve Gone », premier single extrait de l’album « Songs for Orpheus ». Ce titre à l’ambiance jazzy, est dynamisé par une orchestration soignée, qui, associée à la magie des cuivres se transforme en une véritable complainte Pop-Fanfare ! Mayra & Mr.Mow se jouent, à leur façon, des genres et des thématiques, puisqu’à l’écoute de ce morceau, au swing mélancolique, les émotions vont crescendo ! En bref, « You’ve Gone » c’est … la combinaison sans bémol entre « Broadway et Bucarest » !

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Entre la Belgique, la Suisse, le nord de la France et finalement Lyon, c’est un cheminement intime où chaque pas compte et pèse parfois très lourd. Sa musique et ses textes reflètent les périodes de la vie : l’enfance, qui perd son innocence et son insouciance trop vite face à un monde de « grands » qui se déchire et détruit l’autre ; l’adolescence avec ses troubles, ses ruptures et ses secrets ; l’âge adulte avec ses doutes, ses rencontres, ses richesses. Autant d’ambiances, de temporalités différentes, d’utopies aussi pour rester debout. Après la séparation et ses tabous (« Mon père »), l’enfant retrouve l’espoir en internat. Pour rendre hommage à tous ceux qui s’engagent à aimer et rendre heureux des enfants arrachés à leur famille, Sigrid compose une balade qui mêle des sons pop pétillants et un brin de mélancolie (« Le château du roi»).  Après une adolescence qui cherche ses propres limites ( « Le secret »), elle découvre un « refuge » (« Mi Amparo ») chez une grand-mère espagnole et se reconstruit. Peut-être est-ce pour cette raison que Sigrid écrit ce titre unique en espagnol qui réchauffe comme un bain de soleil après un trop long hiver. Adulte, Sigrid éprouve ses limites, ses choix, ( «  la fuite » , et « reste toi »)  rencontre l’amour avec ses hauts  et ses bas (« Elle s’immisce ») et la musique. Elle apprend alors la guitare mais compose au piano et se passionne pour le gospel. Adulte encore, elle se frotte à l’ambition, aux questions que pose notre mode de vie ; elle interroge sur ce qu’est la réussite et le sens de notre présence dans ce monde. C’est  « Un très vieux rêve »  qui s’impose comme premier single de cet album éponyme avec des sonorités originales qui évoquent Kate Bush. Sigrid s’est construite en assemblant les pièces d’un puzzle difficile, en cherchant les plus belles couleurs pour entourer les plus sombres. Et elle se restitue dans ses chansons comme pour évacuer les moments trop durs ou témoigner pour ceux qui ne peuvent le faire. Sigrid est un voyage en intériorité où l’on ouvre les fenêtres, toujours, pour ne pas rester enfermé. Soulever les tabous de la maltraitance vue par les yeux d’un enfant et se battre pour faire stopper ça (« L’omerta »),  tel est le pari qu’elle prend pour exprimer au nom des autres ce qu’elle a vécu ou vu, sans jamais s’appesantir ni désespérer. Rien n’est jamais perdu, comme elle le dit dans « La rage de Vivre », chanson en hommage au combat de Grégory Lemarchal. Des notes au fil des mots… Au fil d’influences diverses, des parcours, des musiques, des textes qui l’émeuvent et à travers lesquels elle se reconnaît, Sigrid Flory compose une musique et un univers qui ne ressemblent qu’à elle. Parfois pop rock, parfois sombre ou  légère comme une balade mélancolique, Sigrid cherche les nuances qui racontent la vie, car elle est une conteuse d’histoires vraies dans le miroir desquelles nous nous reflétons tous.  Sigrid n’est « fan » de personne mais touchée par certains textes de Zazie ou les ambiances de

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Un bon look, une image très travaillée pouvant plaire à tous les publics, un single « Drama Queen » qui entre directement en tête… Du haut de ses 18 ans, Vadel a déjà une certaine expérience dans le milieu. Avec son EP « A tort ou à raison » disponible depuis ce lundi, l’artiste entre dans la cour des grands. D’origines multiples, Adam Vadel voit le jour en août 93. Sa mère, comédienne, l’inscrit au conservatoire à l’âge de 6 ans où il y apprend les cuivres et d’autres instruments dans la famille des percussions ; le piano lui plaît aussi énormément… mais la batterie deviendra son premier instrument sous l’influence et le jeux des icônes des 70’s : John Bonham et Keith Moon. Ses premières amours musicales s’affichent du côté du funk : Michael Jackson, James Brown, Prince, Sly and the Family Stone. Vadel découvre par la suite les Stones, Ramones, AC/DC qu’il adore. Dès le collège, il commence la guitare qui deviendra très vite son instrument de prédilection en décortiquant à la perfection les riffs de Jimmy Page, Joe Perry , Slash et les tourneries des Red Hot ; dans la foulée fonde son premier groupe et s’empare du chant instinctivement. C’est lors d’une répétition dans un studio que le jeune groupe est repéré par un proche de Philippe Manoeuvre. Ce dernier, convaincu, les programmera pour les soirées Rock’n’Roll Fridays du Gibus. Vadel sera le plus jeune artiste à participer à l’un de ces illustres rendez vous. Dans la foulée, il enregistre et autoproduit son premier album à 13 ans. L’album contient une reprise de « I was made for loving you » de Kiss. Il n’est pas distribué officiellement mais a le mérite de servir de carte de visite et d’intéresser les professionnels. Il donne à Vadel l’occasion de passer dans le Grand Journal de Canal + et surtout d’être repéré par une major qui lui offre la possibilité d’approfondir son intensité musicale. Durant cette période très riche, Vadel fréquente les jam sessions de la capitale, et à force de travail, accède à une maîtrise de la guitare peu répandue chez les musiciens de son âge ; un véritable « guitar hero ». Il effectue également les premières parties d’artistes de renommée internationale comme Joe Cocker, Pink ou INXS. Aujourd’hui âgé de 18 ans, Vadel se consacre entièrement à la musique et partage son temps entre le studio et la scène. Il se rend régulièrement aux Etats-Unis, un pays qui a vu naître de nombreux artistes qu’il admire et dans lequel il se sent bien. On retrouve dans la musique de Vadel les sons qui ont forgé ses goûts musicaux : cocottes funky et riffs de plomb qui rappellent tantôt le funk de Nile Rodgers, tantôt le rock de Led Zeppelin. Les textes, rêveurs et mélancoliques, traitent de la difficulté à communiquer ou de déceptions sentimentales, mais incitent toujours à l’urgence de vivre.

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Façonner par les voyages, Fredda contraction du prénom et nom Frédérique Dastrevigne vient de sortir son troisième album solo, « L’Ancolie ». Lartino vous propose de partir à la découverte de cette artiste. L’Ancolie est une fleur vivace qui pousse dans le jardin où dort la mélancolie. Dans la nature canadienne, à Morin Heights, c’est toujours la rouge et la jaune que l’on rencontre…Et c’est à Morin Heights que cet album a germé dans la tête de Fredda en août 2010, comme une ode aux paysages, à la lumière, une errance mélancolique. L’Ancolie, un album simple, élégant, d’un charme qu’on croit désuet mais qui est avant tout celui d’une femme sûre de son goût romantique. On y trouve des musiques qui tournent dans la tête à la manière d’un « Train song » de Vashti Bunyan ; des chansons dans lesquelles comme le dit Tom Waits : « le temps n’est pas une ligne droite, ni une route où vous ne cessez de vous éloigner des choses… ». Fredda est l’auteur de deux autres albums. Son premier « Toutes mes aventures » est sorti en 2007 en France en autoproduction, en Europe et aux USA avec le label allemand Le Pop Musik. Le deuxième opus « Marshmallow Paradise » est sorti en 2009 chez Microsillon et en partenariat avec le festival Les Zéphémères. Egalement chanteuse de l’excellent projet de reprises sixties « Radiomatic » en duo avec Pascal Parisot, elle est lauréate du 3ème concours du Printemps des Poètes 2011 présidé par Matthieu Chedid. Vous êtes passionné depuis l’adolescence par la musique. Quel a été l’élément déclencheur de cette passion ? L’envie d’en faire, la frustration aussi de ne pas avoir pu prendre de cours de piano, durant mon adolescence. Je passais mon temps avec une bande dans le quartier et notre occupation était d’écouter du rock, d’acheter des Vinyls et d’aller voir les concerts… Vous avez beaucoup voyagé, notamment aux Etats-Unis. Que vous ont apporté ces voyages dans votre carrière d’artiste ? J’ai voyagé principalement  aux Usa, un peu plus tard avec mon compagnon au Brésil mais j’y ai ressenti à peu près la même chose. Ca m’a apporté de voir et d’entendre des tas de groupes de blues, de jazz, de folk  incroyables dans des petits lieux. Les musiciens américains, même les plus reconnus ont une façon très simple d’aborder la musique. J’avais une guitare à cette époque et je pensais bien un jour faire la même chose, jouer dans les bars en tout cas être au plus proche de cette liberté. Quelles sont vos tendances musicales, vos influences artistiques ? Bien sûr le blues la Folk, la chanson la bossa.. et puis aujourd’hui je fonctionne au coup de coeur. Un album que j’entends à la radio, chez quelqu’un. Dernièrement j’ai craqué pour Chicha libre, un  groupe de Brooklyn, pour Jim Yamouridis, ou encore pour une chanson incroyable d’Yvonne Printemps que j’écoute en boucle et que je vais reprendre dans mon projet de reprises Radiomatic !! Avez-vous des

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Deux années intenses de recherche musicale dans les prestigieux studios Davout permettent à Michel et ses acolytes de revenir sur le devant de la scène pour proposer une version très pop de leur afrogroove. Ce nouvel opus, Acousticfear, savamment orchestré et théâtralisé replace ce groove fusion et nomade au coeur d’un récit philosophique où gimmics et mélodies efficaces nous invitent à repenser notre espace acoustique à l?heure du crépuscule de nos idoles. Par acousticfear,il faut entendre une tentative de réconciliation de la musique et de la pensée, le désir de se créer un espace sain dans un monde cacophonique. Cet album, cinématographique, propose un concept esthétique inédit où le visuel se dessine par la musique..On appréciera l’audace et cette insatiable volonté de dépasser les standards, un certaine contemporaine monotonie. Découvrez les singles : Mapworld, Rumbaisdead et Unplugme : Premier single extrait de l’album, Mapworld révèle une nouvelle face de Bantunani qui dévoile enfin son héritage rock et narratif de la musique. Le groove est mélancolique et mûre, la voix du narrateur est touchante. On rentre volontier dans cet album concept par le récit d’un personnage sombre qui cotoie un blues nostalgique sans ne jamais céder à l’errance urbaine, il nous décrit sa vision d’une vie faite de souffrance et de résignation où le système a détruit sa révolte. Ce titre est sans contexte, une des plus grande réussite d’un album riche et prolifique en sonorité. Michel nous propose un son jazz aux frontières du ska et du reggae naissant pour décrire la volonté d’un retour aux sources, un besoinde retrouver les fondamentaux de l’existence pour fuir ce délire du tout connecté. La qualité du refrain à l’interprétation font de morceau un instant vintage particulier. Sortie physique chez Celluloid : 2 avril 2012

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