Découvrez Grace Decca

De son vrai nom NDOM’A DECCAH GRACE, est née à Douala, d’un père expert automobile et d’une mère pédagogue.

Au début des années 80, ses parents qui la prédestinent à un bel avenir, l’envoient poursuivre ses études en France où réside déjà son frère aîné BEN DECCA, chanteur émérite et grande Star du Makossa Camerounais.

Il la surprendra un soir d’hiver 1983 à Paris, en train de fredonner les mélodies de son futur album « Pour vous ». Émerveillé par la singularité, la douceur et la sensualité de la voix de sa sœur,  Ben lui proposera alors de chanter avec elle, la célèbre chanson « Na Sengui Bobe ». Ce duo sera tellement apprécié par le public qu’il fera un véritable tube et la fera connaître en dehors des frontières du Cameroun.

Après ce premier et grand succès, la jeune chanteuse, tout en continuant ses études, sera régulièrement sollicitée par des musiciens de toutes nationalités pour des collaborations diverses.
C’est ainsi qu’en 1987, Jean Jacques GOLDMAN  le célèbre auteur compositeur sollicitera sa voix dans « A nos actes manqués ».

Bien que son existence soit partagée entre les studios et les études, GRACE DECCA obtiendra dans la foulée un DEUG en Culture et Communication et un BTS en Outils de Gestion. 

En 1989, elle entre en studio pour son premier album solo : « Besoin d’amour ». Le public découvre enfin celle qui se cachait derrière les chœurs et les duos de son frère.

L’album à sa sortie reçoit un accueil plus que favorable; Plus de 150 000 exemplaires de cassettes et vinyles seront vendus au Cameroun, un exploit. Le disque est numéro 1 pendant plusieurs mois dans les hits parade africains.

GRACE DECCA joue la carte de la sensualité et de la séduction à laquelle il faut ajouter élégance raffinée et discrétion. Très vite, elle devient le modèle de toutes ces dames qui veulent plaire et son succès sur scène provoque une véritable frénésie chez ses admirateurs. 
C’est l’occasion de souligner les divers passages télévisés pendant lesquels les présentateurs ne tarissent pas d’éloges en son endroit, tant ils sont subjugués par la personnalité et le charisme de leur invitée.

En 1993, elle sort son album « Doï la Mulema » (Le cri du cœur). Celui-ci vient confirmer tout le bien qu’on pensait déjà d’elle. GRACE DECCA s’impose désormais comme la meilleure de sa catégorie. 

Les fruits de ce beau travail ne se font pas attendre. Le disque est la meilleure vente et le meilleur album de l’année 1993. Il se retrouve N°1 dans les différent hits parade Camerounais et Africains pendant plusieurs mois. Le tout couronné par deux nominations aux African Awards !

Cet album a connu un succès intense et sans précédent dans l’histoire du Makossa. 

GRACE DECCA maîtrise alors l’art de ressortir la profondeur des émotions contenues dans les textes et les mélodies afin de les transmettre fidèlement à son public. 

Ce succès ne lui fait pas pour autant abandonner ses études, au contraire elle obtiendra entre temps une licence et une maîtrise en sciences de l’éducation avec pour thème de mémoire « Le système éducatif au Cameroun calqué sur le système Français ».

La spiritualité, le chant lyrique, la lecture, le cinéma et les voyages sont ses passions. Elle est également maîtresse de chorale à l’Eglise de Pantin. Humaniste, GRACE DECCA s’engage aussi dans diverses causes : l’aide au Rwanda et la lutte contre le Sida.

En 1998,  en pleine préparation d’un DEA et malgré les nombreuses sollicitations de son public à travers le monde, elle sort un troisième album intitulé « Appelle moi Princesse ».

C’est l’apothéose. L’album est tour à tour meilleur album féminin de l’année 1998, meilleure vente féminine de l’année, Prix Bertrand Folon et GRACE DECCA participe pour une troisième fois aux African Awards.

Novembre 2001, la Diva de la Chanson Camerounaise sort son quatrième opus : « Donne-moi un peu d’amour ». Du Makossa « pur et dur » côtoie ballades et rythmes Afro Folk dans lesquels elle impose sa signature, marquée par une voix et un phrasé personnel reconnaissable dès les premières mesures.

La réalisation est soignée, le son est riche, sucré et mélodique. D’après certains critiques, musicalement, il faut bien compter une ou deux longueurs d’avance sur les actuels courants africains en vogue. 

Fort de l’immense succès de ses précédents albums et surtout de sa très grande notoriété, Grace Decca décide de rayonner au-delà des frontières africaines, en même temps qu’elle souhaite absolument et vivement rendre grâce à Dieu.

Pour faire d’une pierre deux coups, elle opte pour les cantiques en langue Duala (Esséwé), ces louanges qui ont bercé son enfance, que sa maman aimait tant chanter les dimanche et jours ordinaires à la maison. 

GRACE DECCA est convaincue que, bien arrangés, bien réalisés et surtout très bien chantés, les cantiques et louanges Duala peuvent conquérir le monde. Elle se met donc au travail et, avec patience et persévérance, elle prépare une maquette de vingt titres. 

Le regard tourné vers le monde, GRACE DECCA chantera désormais un GOSPEL assez original, du Gospel à l’Africaine, de  l’Afro-Gospel. 

En 2010, GRACE DECCA se tourne vers les Etats-Unis, à la recherche d’un arrangeur de très haut niveau et c’est ainsi que le contact est pris avec le célèbre GEORGE DUKE, L’expérience de ce talentueux pianiste est plus que rassurante.

GEORGE DUKE reçoit la maquette et demande un weekend écouter et se familiariser avec les chansons, puis  donne un accord de principe pour les arrangements de trois titres, sous réserve avant tout engagement définitif, d’entendre d’abord GRACE DECCA chanter en studio. Il ne souhaite dit-il,  ni perdre son temps, ni perdre du temps à l’artiste. 

C’est ainsi qu’en 2009, GRACE DECCA s’envole aux Etats-Unis pour commencer les enregistrements. 
A la fin de la première journée de studio, GEORGE DUKE sera tellement émerveillé par .la voix, le talent et le professionnalisme de GRACE DECCA, qu’au lieu des trois titres initialement convenu, il accepte de réaliser et arranger la totalité de l’album.

En fait, dès les premières notes de chant, George dit ; « Mince alors ! Elle me rappelle ma mère ». Le chant de GRACE DECCA a renvoyé GEORGE DUKE dans son enfance en le plongeant dans une émotion étrange et indescriptible.

Ces sonorités qu’il écoute pourtant pour la première fois, ne lui semblent pas si étrangères. Il s’en souvient, sa mère les chantaient il ya très longtemps… 

La rencontre musicale est faite, très en profondeur, entre l’Afrique et les Etats-Unis à travers GEORGE DUKE et GRACE DECCA.

Conquis par les ambitions, la disponibilité et l’approche méthodologique de la Production, l’originalité des chansons et surtout par talent et le professionnalisme de GRACE DECCA, GEORGE DUKE décide de mettre tout son savoir faire à la réussite du projet. Il compose d’ailleurs pour les besoins de l’album deux chansons : « You Turn my life around » et « These are my people ».

S’agissant du Casting, George met le paquet et fait appel aux musiciens américains de renoms tels que Sheila E, Jeffrey Osborne, Jonathan Butler, Chino Xl, Paul Jackson Jr, Kirk Whalum, Sarah Thornton, Alex Al, Teddy Campbell, Howard Hewett et Erik Zobbler (Ingénieur de son)- Même les chœurs en langue Duala sont chantés par ces derniers. 

L’album est maintenant terminé. Il s’intitule  « MOUNA » (Le fardeau). Il a treize titres et est un mélange de  Gospel,  Jazz,  Blues  et Funk, chantés en Anglais, en Français et en Duala.

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