La Galerie Jaeger Bucher, propose jusqu’au 13 mars de (re)décourvir l’artiste américain Paul Wallach. Pour sa première grande exposition parisienne intitulée Falling Up, l’artiste expose une vingtaine d’œuvres récentes
Né à New York en 1960, Wallach effectue des études d’art à l’Université du Wisconsin et d’arts appliqués à l’Université de Boston, puis un séjour d’artiste en résidence auprès de Mark di Suvero dans les années 1990, avant de s’installer à Paris en 1994 où il demeure encore aujourd’hui.
Ses sculptures sont exemptes de narration. Avec une grande économie de moyen, elles naissent d’un point dynamique à partir du mur et se déploient dans l’espace, comme en suspension, afin de dialoguer avec lui.
Après une longue observation, les matériaux, totalement hétérogènes – bois, plâtre, tissu, métal et verre –, prennent une cohésion qui crée l’unité de l’œuvre.
Ces différents matériaux s’imbriquent les uns dans les autres de par leur poids spécifique pour générer un délicat équilibre, issu de la dynamique de la gravitation.
La recherche permanente d’un centre de gravité est donc un élément constitutif de la forme.
Concentrant l’espace et l’énergie dans la recherche intime d’un équilibre de forces, se déployant pour investir l’espace comme des demeures spatiales, les œuvres de Paul Wallach sont animées d’un double mouvement de contraction et d’expansion sans fin qui semble le fondement de toute création.
Photo
© Georges Poncet, Courtesy Galerie Jaeger Bucher, Paris, 2009
Ombre de Paul Wallach avec RITRAP, dans son atelier en octobre 2009