D’avril à juillet, le Centre Pompidou présente Les Promesses du passé, une exposition transnationale et transgénérationnelle qui propose les œuvres de cinquante artistes issus, pour beaucoup d’entre eux, d’Europe centrale et orientale. Les promesses du passé, 1950-2010, une histoire discontinue de l’art dans l’ex-Europe de l’Est, jusqu’au 19 juillet 2010.
Le titre de l’exposition reprend l’expression du philosophe allemand Walter Benjamin (1892–1840) analysant l’Histoire comme une suite d’événements discontinus.
Ce phénomène est particulièrement flagrant dans l’histoire des pays de l’Est de l’Europe.
Vingt ans après la chute du Mur de Berlin, cette exposition interroge l’ancienne opposition européenne Est/Ouest en revisitant l’histoire des pays du bloc communiste.
D’une part, le Centre Pompidou souhaite révéler au public des artistes peu connus en France, qui ont marqué, par leur travail artistique et leurs thématiques, leur pays d’origine.
D’autre part, cette exposition explique l’influence notoire des figures tutélaires d’Europe centrale et orientale sur la jeune génération d’artistes internationaux.
Le parcours de cette exposition s’articule autour de sept thèmes principaux : «Au-delà des utopies modernistes»; «Fantasmes de totalité»; «Anti-art»; «Geste micropolitique–geste poétique»; «Féminin–féministe»; «Espace public–espace privé»; «l’Utopie revisitée».
L’exposition s’attache également à remettre en cause la notion même d’histoire de l’art entendue comme linéaire et continue, telle qu’elle a été envisagée à l’époque moderne, en mettant l’accent sur la notion de discontinuité.
Illustration :
Mladen Stilinovic´,
Artist at Work, 1978,
Série de 12 photographies NB
Courtesy de l’artiste