Nouvel album de Peter Von Poehl : May Day

Le nouvel album de Peter Von Poehl sortira le 16 mars prochain. Avec plus d’une vingtaine de dates en France, le public aura l’occasion de (re)découvrir cet artiste suédois.

Dans son premier album, Going Where The Tea Trees Are, Peter von Poehl, migrateur suédois ayant longtemps partagé sa vie entre Malmö, Berlin et Paris, avait conjuré le vague inconfort d’une vie désarrimée, flottant entre plusieurs paysages, langues et cultures. Il avait créé de ses mains un cocon chaleureux, un home sweet home dans lequel cet éternel étranger, songwriter sans véritable famille (ni folk, ni pop, ni rock), avait enfin pu se sentir chez lui.

Son nouvel album, lui, est traversé de vibrations nouvelles, qui donnent un surcroît d’intensité à des chansons conçues une fois de plus en artisan.
Comme Going To Where The Tea Trees Are, la majeure partie de May Day a été confectionnée en plein cœur de la campagne suédoise, dans le merveilleux atelier de Christoffer Lundquist ami et collaborateur depuis de nombreuses années, une nouvelle fois crédité comme co-réalisateur.

Des arrangements au chant, des rythmes aux textes, tout est mis au profit d’une musicalité qu’aucun gimmick ne vient mettre en défaut.

Et lorsqu’il investit un domaine plus familier, comme dans les ballades douces-amères que sont Forgotten Garden, Mexico, May Day ou Silent as Gold, Peter von Poehl apparaît animé d’une force nouvelle, perceptible notamment dans son chant, plus déployé et affirmé qu’auparavant. Une confiance gagnée lors des nombreuses expériences scéniques qui ont émaillé sa vie depuis trois ans

Pour ce nouvel album ; l’artiste a confié l’écriture de certains des textes à Marie Modiano, dont la poésie subtilement métaphorique apporte une longueur de vue supplémentaire à son regard ô combien subjectif.

Le produit de leurs échanges est allé au-delà de ses espoirs : tout en enrichissant la trame poétique de May Day, les paroles de la chanteuse ont aussi modifié substantiellement sa tournure musicale.

C’est ainsi, en ouvrant son champ expressif sans perdre de vue l’horizon de ses sensations et de ses pensées, que Peter von Poehl se ménage une fois encore une place à part dans le paysage actuel.

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