Pockemon Crew, les double champions du monde de breakdance sont de retour du 14 septembre au 07 octobre à Bobino pour leur nouveau spectacle : # Hashtag 2.0. Pour cette nouvelle œuvre chorégraphique, Pockemon Crew interroge la société du tout numérique et des réseaux sociaux. Entre narration et acrobaties, Pockemon Crew puise son inspiration dans l’air de la toile. Sur le fil des tableaux, les danseurs mêlent performances techniques et mouvements de danse contemporaine. Pockemon Crew c’est la success story d’un collectif de Hip-Hop, champion de France, d’Europe et du Monde dans le circuit des battles. Repéré et invité par le directeur de l’Opéra de Lyon, le Crew se produit désormais sur les plus grandes scènes internationales. Le 14 septembre, les Pockemon Crew s’installent à Bobino. Avec leur nouveau show # Hashtag 2.0, ils s’emparent d’un phénomène de société : les réseaux sociaux et notamment le Hashtag. Ces danseurs dénoncent à travers une œuvre chorégraphique les comportements d’aujourd’hui où l’on marche les yeux rivés sur nos écrans sans prêter la moindre attention au monde qui nous entoure. Cette création qui alterne passages narratifs et acrobaties est le reflet de notre société, magnifiée et analysée par le prisme du breakdance. Pockemon Crew, la réussite d’un collectif. De la rue à la scène, il n’y a qu’un break. C’est en 1999 que Riyad Fghani, l’actuel directeur artistique de la compagnie, fédère ces breakdancers lyonnais. Ils sont passionnés, talentueux et s’entrainent régulièrement sur le parvis de l’Opéra de Lyon. Jusqu’en 2003 où un cap est franchi. Ils sont invités à répéter à l’intérieur, dans la cour des « grands ». Assidus, ils restent en résidence pendant 10 ans et se professionnalisent. Les chorégraphies de Riyad Fghani s’affinent, les performances sur-mesure s’enchaînent, à l’image de l’inauguration du nouveau Stade des Lumières de l’Olympique Lyonnais ou du show présenté à la finale du Super Bowl 2012. En parallèle, les compétitions se succèdent. Pas moins d’une trentaine en 12 ans, au point que la compagnie est aujourd’hui la plus titrée au monde dans le circuit très fermé des battles. Champion de France en 2003 et 2008, champion d’Europe en 2004 et champion du monde à deux reprises en 2003 et 2006, le collectif se fait remarquer par ses prouesses techniques et pour sa sensibilité chorégraphique. Avec la création « Silence, on tourne ! » le temps du succès est là. Fruit de la rencontre avec Blue Line productions, le spectacle est présenté et acclamé à La Cigale à Paris en 2013. Hommage au 7ème art et aux comédies musicales des années 30 et 40, il consacre la dimension artistique incontestable de la compagnie dans l’univers hiphop et de la danse contemporaine. Pockemon Crew est à ce jour le seul collectif hip-hop à n’avoir jamais tranché entre la rue et les battles et la scène et la chorégraphie. A Bobino du 14 septembre au 7 octobre 2017 Du mercredi au samedi à 19h Bobino, 14-20, rue de la Gaîté 75014 Paris Infos pratiques et réservations
[...]Le cinéma français est en deuil ce lundi 31 juillet. Jeanne Moreau a été retrouvée morte ce matin dans son appartement parisien à l’âge de 89 ans. Jeanne Moreau a été retrouvée morte par sa femme de ménage à son domicile parisien, a précisé Jeanne d’Hauteserre, maire du 8e arrondissement. Née le 23 janvier 1928 à Paris d’un père restaurateur et d’une mère danseuse anglaise, Jeanne Moreau, âgé de 89 ans, aura eu une riche carrière de soixante-cinq ans. La célèbre actrice et interprète de « Jules et Jim » ou encore « Un ascenseur pour l’échafaud », aura tourné dans plus de 130 films. Jeanne Moreau avait reçu en 1992 le césar de la meilleure actrice pour « La vieille qui marchait dans la mer », un film réalisé par Laurent Heynemann. Lauréate du prix d’interprétation féminine 1960 à Cannes (pour « Moderato Cantabile » de Peter Brook), elle fut la seule comédienne à avoir présidé deux fois le jury de ce Festival (en 1975 et 1995). Elle y a aussi été plusieurs fois maîtresse de cérémonie.
[...]The Source, le dernier album de Tony Allen sera disponible le 8 septembre prochain. Le lendemain, Tony Allen sera sur la scène du festival Jazz à la Villette. Tony Allen vient de réaliser un rêve d’enfant. Il assure même qu’avec The Source, douzième opus de sa discographie, il a enregistré le disque de sa vie. Il n’est pas anodin qu’un musicien de 76 ans dont la carrière s’étale sur plus de 50 ans et dénombre des centaines d’enregistrements en studio, fasse un tel aveu. Premier album du batteur nigérian pour le prestigieux label Blue Note, The Source symbolise peut-être mieux qu’aucune autre référence du catalogue à la fois l’âge classique du label et son présent innovant. L’enregistrement de l’album s’est fait sur bandes analogiques et autour de Tony Allen sont réunis quelques-uns des meilleurs musiciens d’une scène que l’on peine à étiqueter jazz tant elle se caractérise avant tout par sa mobilité et sa créativité. Au total 11 pointures, dont 5 cuivres, ont participé à l’enregistrement de “The Source”. Plus un guest de marque, Damon Albarn. Le nouvel album de Tony Allen, « The Source », sortira le 8 septembre 2017.
[...]Après une édition 2016 qui a réuni plus de 10 000 spectateurs, le Blue Note Festival reprend ses quartiers dans 3 salles parisiennes : la salle Pleyel, le Flow et le New Morning du 14 au 19 novembre et s’inscrit déjà comme le rendez-vous jazz incontournable de l’automne à Paris. Van Morrison, Stacey Kent ou encore Miles Mosley seront à Paris du mardi 14 au dimanche 19 novembre 2017, pour le Blue Note Festival. Pour cette nouvelle édition, le festival a donc mis les petits plats dans les grands afin de satisfaire les oreilles des plus exigeants des amateurs de jazz. Les premiers noms indiquent déjà qu’une fois encore le Blue Note Festival sera un rendez-vous majeur du jazz parisien. Outre la tête d’affiche Van Morrison qui donnera un concert exceptionnel à Paris, on savoure de retrouver la chanteuse anglaise Stacey Kent, le batteur Mark Guiliana, ex-complice de Brad Mehldau ou Avishai Cohen, ou encore Eric Legnini, spécialiste des claviers et magicien du groove. Pour cette nouvelle édition du 14 au 19 novembre 2017 à Paris, la programmation du Blue Note Festival se veut résolument ouverte avec des artistes de renom (Van Morrison, Stacey Kent & l’Orchestre Symphonique Confluences, Eric Legnini…), des spectacles grand public (Jazz Loves Disney) mais aussi les artistes émergents : Miles Mosley, ainsi qu’une série de concerts consacrée à la nouvelle garde du jazz underground d’aujourd’hui : Yazz Ahmed, Ruby Rushton… Programmation 2017 : 14 Novembre 2017 Miles Mosley au New Morning 15 Novembre 2017 Eric Legnini au New Morning Moses Boyd Exodus – Rohey au Flow 16 Novembre 2017 Mark Guiliana au New Morning Yazz Ahmed – Banda Magda au Flow 17 Novembre 2017 Van Morrison à La Salle Pleyel Ruby Rushton – Greg Foat Group au Flow 18 Novembre 2017 Jazz Loves Disney à La Salle Pleyel Alfa Mist – Blue Lab Beats au Flow 19 Novembre 2017 Stacey Kent & Orchestre Confluences à La Salle Pleyel Chris Dave & The Drumhedz au Flow Infos et billetterie : www.bluenotefestival.fr
[...]En France, 200 projets de musée sont actuellement en cours. Depuis deux ans, entre rénovations et ouvertures, l’activité des musées ne cesse de croître malgré une baisse des moyens des collectivités. Les musées en France se portent bien. Entre record de fréquentation et ouvertures multiples, il y a aujourd’hui pas moins de 200 projets de musées dans les tuyaux, dont 60 à 80 bien engagés. Il y a quinze jours, cinq chantiers se sont achevés avec la réouverture du musée des Beaux-Arts de Nantes et celle du Museum d’histoire naturelle du Havre, la rénovation du musée Hyacinthe Rigaud à Perpignan, l’inauguration du musée du Street Art à Toulouse-le-Château dans le Jura et l’extension du musée franco-américain de Blérancourt. Au printemps déjà, le musée Camille Claudel de Nogent-sur-Seine dans l’Aube a ouvert ses portes, le musée de l’Affiche de Toulouse a été agrandi, le musée international de la Chasse et de la Nature à Gien a été rénové. L’année passée avait déjà été marquée par l’extension du musée de Pont-Aven et du musée Unterlinden de Colmar, le réaménagement du musée Thomas Henry à Cherbourg, la création du musée-atelier Musverre à Sars-Poterie dans le Nord, le lancement de la Cité internationale de la tapisserie à Aubusson.
[...]La Galerie Magda Danysz proposera du 17 juin jusqu’au 29 juillet une exposition de l’artiste LUDO. Attendu depuis plus de cinq ans à Paris, LUDO a depuis parcouru le monde et s’est fait remarquer pour ses installations à New-York, ses murs gigantesques à travers le monde et ses projets institutionnels notamment au Power Station of Art de Shanghai. Son travail a acquis une maturité certaine, puis Paris lui a manqué, et il l’affirme dès le titre I’ve been missing you, comme une invitation à des retrouvailles tant attendues. Artiste protéiforme, il nous invite alors à un voyage à travers ses œuvres aux facettes multiples. Photographe, peintre, dessinateur, il est également fasciné par la sculpture qui lui permet de donner vie en trois dimensions aux créatures sorties de son imagination. Dans cette exposition LUDO nous présente une armée de dizaines lucioles dont la lumière artificielle nous éblouie et nous enveloppe tout en laissant poindre un questionnement certain sur la relation de l’homme à la technologie. L’artiste parisien transforme papillons, abeilles, corbeaux ou végétaux en motifs mi-organiques, mi-technologiques. Dans une interview donnée à Sophie Pujas en 2015, il expliquait déjà « J’utilise mes propres armes pour parler de ce qui m’intéresse. Je ne vais pas dessiner des petits chats ! Ce qui me plait, c’est la nature mixée avec le chaos, la mécanique, la robotique… Cela me vient de mes in-fluences : j’aime l’univers du chrome, mais aussi les courbes, les corps, les insectes – et les films de Cronenberg, où il y a tout ça. ». Une botte de radis est transformée en amas de seringues, une abeille porte un masque à gaz ; des crânes humains se regroupent pour former une grappe de raisin…tracés avec la précision d’illustrations botaniques dans les formats les plus grands comme sur des dessins miniatures, ces hybrides sortant de l’imagination de l’artiste sont aussi élégants que féroces. Lourdes de sens, les images de LUDO explorent l’environnement, le futur, l’espace, l’homme. Ses créations biotechnologiques viennent coloniser les trois niveaux de la galerie et nous plonge dans un univers chimérique où l’on retrouve les passions et inspirations de l’artiste : tatouage, musique, etc.Cette exposition ouvre une saison riche en événement pour LUDO qui, après s’être fait remarqué par son immense collage dans le cadre de l’exposition Street Generation(s) à Roubaix est attendu à Berlin en septembre puis à Amsterdam à l’automne. Informations pratiques : LUDO, I’ve been missing you, solo show du 17 juin au 29 juillet 2017 Vernissage : le samedi 17 juin de 18h à 21h Adresse : Galerie Magda Danysz 78 rue Amelot 75011 Paris Site internet : http://magdagallery.com
[...]Causette saute le pas avec un festival qui ouvre la saison estivale et se tiendra du 22 au 25 juin à Bordeaux. Imaginé par l’équipe du magazine Causette fondé en 2009, ce nouveau rendez-vous transculturel a pour vocation de devenir le rendez-vous annuel de l’Egalité et des Féminismes. Pendant quatre jours, du 22 au 25 juin, le Festival Causette vous propose des concerts, des débats, du théâtre et du cinéma. Au programme, des concerts avec des artistes comme Cléa Vincent, Norma, Sônge, Yelle, Airnadette, Ann Clue, La Fraicheur, Corine, Rebeka Warrior – Sexy Sushi, Boys In Lilies, Oxmo Puccino, Meylo… Mais aussi du cinéma avec les projections de CinéastX(s) de Julie Gayet et Mathieu Busson, du film Le ciel attendra de Marie-Castille Mention-Schaar, et de Cherchez la femme de Sou Abadi… Du théâtre avec Les Monologues du Vagin pour ses vingt ans de scène, des représentations des Petites Reines et de la pièce Fille ou Garçon ? That is (not) the question… Et des débats et tables-rondes abordant la place des femmes dans le milieu professionnel et se penchant sur les problématiques sociétales, médicales, culturelles. La première édition du Festival Causette 2017 se déploie pendant quatre jours sur plusieurs sites de Bordeaux et ses environs, pour qu’au fil des années l’implication des lieux, des associations, des acteurs régionaux participent à faire de ce rendez-vous annuel les « Universités d’été » de l’Egalité et du Féminisme. Programmation : – jeudi 22 juin au Rocher de Palmer, avec Norma, Yelle, Airnadette et Sônge pour ouvrir le Festival 2017 – vendredi 23 juin, Allez les Filles proposera une scène en plein air avec Loretta and the Bad kings, Kyla Brox, The Dustaphonics Healer. La soirée se poursuivra au Rocher jusqu’à 5h du matin avec Rebeka Warrior – Sexy Sushi, La Fraicheur et Ann Clue. – samedi 24 juin, une scène La Causerie verra défiler Crenoka, Black Lilys puis suivront Oxmo Puccino avec Edouard Ardan & Tysra, Sianna, Cléa Vincent et Corine au Rocher de Palmer. – dimanche 25 juin, Allez les filles proposera Génial au Japon, Bob Log III, The 5.6.7.8’s, Stacie Collins. Toutes les informations pratiques sont sur le site du Festival Causette.
[...]La première édition du Festival de Paris débutera le 9 juin et prendra fin le 29 juin. Plusieurs concerts de musique classique sont prévus dans des lieux emblématiques de la capitale française. Un nouveau festival vient s’ajouter à la longue liste de ceux proposés à Paris. Baptisé « le Festival de Paris », ce nouveau rendez-vous proposera cinq concerts de musique classique au Petit Palais, à la Sainte-Chapelle, à la Tour Eiffel… Le premier concert du festival aura lieu premier étage de la Tour Eiffel avec Patricia Petibon, l’une des chanteuses lyriques françaises les plus en vue du moment. Les places sont proposées à des prix raisonnables, entre 15 et 60 euros, pour « attirer aussi bien les mélomanes que les néophytes », expliquent les organisateurs. Outre Patricia Petibon, le pianiste David Fray sera à la Mairie du IVème, la jeune soprano allemande Regula Mühlemann au Musée de la Vie Romantique (9ème arrondissement), le chœur de chambre Les Cris de Paris au Petit Palais et le contreténor anglais Tim Mead à la Sainte Chapelle. La programmation complète est à retrouver sur le site internet du festival.
[...]Ils sont indispensables au bon fonctionnement d’une cité et de son quotidien, pourtant les éboueurs sont souvent invisibles et parfois méprisés. Le photographe Florent Quint rend hommage au travail des éboueurs de Paris à travers une série de photographies. Le photographe parisien Florent Quint a décidé de rendre hommage aux éboueurs de la Ville de Paris, bien souvent invisibles aux yeux de tous. Avec une envie toute particulière de partager une vision positive de la mixité sociale et de la grande diversité au sein des éboueurs de Paris, le photographe voulait également rendre hommage au travail qu’ils produisent chaque jour pour rendre les rues de la capitale propres. Pendant un mois, chaque matin, Florent Quint a suivi les agents de la propreté de Paris pour les photographier. Malgré un travail difficile et bien souvent ingrat, le photographe a découvert une ambiance détendue et des sourires qu’il n’imaginait pas. Cette exposition intitulée IN(DI)VISIBLES est visible jusqu’au 17 juin à la mairie du 9e arrondissement, 6, rue Drouot, à Paris.
[...]Pour les 70 ans de la célèbre agence Magnum, l’exposition « Magnum Manifesto » est proposée jusqu’au 3 septembre au Centre international de la photographie (ICP) à New York. Une exposition actuellement proposée au Centre international de la photographie célèbre les 70 ans de l’agence Magnum, coopérative de photographes. De nombreuses photographies de l’agence sont mondialement connues et ont déjà fait l’objet de nombreuses expositions. « Magnum Manifesto », qui débute demain jusqu’à début septembre se veut différente des précédentes. « L’un des enjeux, c’était d’essayer de définir l’esprit Magnum », explique Clément Chéroux, l’un des deux conservateurs de l’exposition. En plus des photographies, l’exposition reprend des citations des photographes, notamment Robert Capa et Henri Cartier-Bresson, deux figures de l’agence Magnum. Créée en 1947 par Robert Capa, Henri Cartier-Bresson, George Rodger, William Vandivert et David Seymour, l’agence avait pour objectif de permettre aux photographes de garder un contrôle des droits de leurs photos. Malgré les difficultés rencontrées de la presse, l’agence arrive à tenir grâce à une diversification entamée assez tôt. « C’est parce qu’ils arrivent à tout faire en même temps, une chose et son contraire, qu’ils parviennent à tenir », explique Clément Chéroux. « Cela reste précaire », observe Clara Bouveresse, l’autre conservatrice de l’exposition, auteure d’une thèse sur Magnum. « C’est un grand défi aujourd’hui de trouver un modèle économique viable pour les photographes. » L’exposition se terminera à New York le 3 septembre avant d’être présentée ensuite à Rome et à Berlin avant un possible détour par la France.
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