L’association Artistes à la Bastille propose une nouvelle exposition intitulée « Hybrides » qui a lieu du 30 novembre au 3 décembre 2017 à l’Espace Commines Paris 3e, à laquelle sont conviés une vingtaine d’artistes de l’Asociacion Artistas Plasticos Goya Aragon ». Durant cette exposition-événement, 60 artistes parisiens et 20 artistes espagnols invités aborderont ce thème d’actualité, l’hybridation est à la mode, réputée créatrice dans de nombreux domaines : les technologies avancées, la décoration, la science, et même la politique ! Le postulat étant qu’en croisant des idées ou des éléments existants, on peut aboutir à quelque chose de réellement différent et d’assurément meilleur. En art, la pratique n’est pas nouvelle : des animaux fantastiques du Moyen Âge aux expériences surréalistes, de Jérôme Bosch à Jules Verne, les exemples ne manquent pas. Mais à l’ère des images de synthèses, des OGM et des prothèses bioniques, que peuvent les artistes aujourd’hui ? Ce thème est une invite à chercher des formes issues d’univers différents, des styles des matériaux et des couleurs qui exprimeront la joie du mélange, le croisement des contraires et les correspondances les plus surprenantes. Comme des ouvertures à la rêverie ou à la réflexion sur notre monde. Invités dans le cadre d’un échange,  les 20 artistes espagnols d »Asociacion Artistas Plasticos Goya Aragon » font partie d’un collectif de 500 artistes existant depuis 1977, porteur de principes démocratiques et animé du souci de défendre les droits des artistes. La région d’Aragon, terre d’artistes, a vu naître en 1947 le mouvement artistique d’abstraction «Groupe El Portico», et pendant la dictature, l’avant-garde de l’abstraction en Espagne.  D’autres grands artistes, comme Francisco Goya, Antonio Saura, ou Jose Manuel Viola ont apporté une lumière artistique à cette région. Les 80 artistes participants réaliseront 2 petits formats en plus de leurs œuvres exposées sur le thème. Le premier sera mis aux enchères le soir du vernissage au cours d’une vente ludique animée par un comédien, le second sera proposé à la vente dans un espace dédié installé en mezzanine. Informations pratiques : Vernissage de l’exposition : Jeudi 30 novembre à partir de 18h Adresse : Espace Commines. 17 rue Commines 75003 Paris / Métro ligne 8 : Filles du Calvaire, bus 96

[...]

Situé à Brooklyn, le collectif Bushwick Art est un lieu célèbre pour les artistes de rue et est un endroit incroyable pour la culture et l’art que les touristes aiment à visiter. Le collectif a été fondé en 2011 par un résident de Bushwick, Joe Ficalora comme un moyen de lutter contre les graffitis. Ficalora a convaincu des dizaines de propriétaires de laisser les artistes de son choix peindre leurs murs ou leurs stores roulant. Cette liste d’artistes est en croissance permanente. « Il n’y a nulle part où peindre dans Manhattan, le Collectif Bushwick donne un lieu où chaque artiste peut le faire librement à New York, ce qui est un peu le rêve de tout le monde« , a déclaré un artiste australien du nom de « Yok » ayant déjà fait plusieurs peintures à Bushwick. Ficalora avait envoyé des invitations aux artiste qu’il connaissait en leur disant qu’il n’y avait que quelques règles : rien d’offensant pour les enfants, les femmes ou les entreprises locales, et pas de politique. Personne n’est payé pour le travail. Les artistes donnent fournitures et leur temps, et les propriétaires d’immeubles donnent de leur espace mural. Le projet a démarré rapidement attirant ainsi des peintres de l’Argentine, de Russie, de Singapour et d’Afrique du Sud. N’hésitez pas à louer des appartements de vacances à New York, qui vous permettra de profiter de tout ce dont la région a à offrir. Vous trouverez sur Internet des visites organisées qui vous proposeront de faire le tour de ce quartier en vous parlant de l’histoire et des peintures. Vous trouverez d’ailleurs d’autres lieux touristiques très intéressants à visiter tels que le Brooklyn Bridge, le musée ou le parc. Bushwick est devenu bien plus vivant et animé au cours de la dernière décennie et est devenu un véritable lieu moderne incontournable pour les artistes en herbe. La preuve en est avec le nombre de studios d’artistes et de galeries qui ont ouvert dans les alentours. L’initiative du collectif Bushwick a joué un rôle important dans la réduction de la criminalité et des problèmes sociaux de ce quartier, et à en plus favoriser le tourisme dans la foulée, en donnant envie aux touristes du monde entier de faire le déplacement pour voir la transformation de quartier en œuvre d’art vivante. Alors, si vous n’avez pas encore découvert le collectif Bushwick et son art de rue étonnant, pensez à effectuer le déplacement à Brooklyn lors de votre voyage à New York.

[...]

MaMA revient du 16 au 18 octobre à Paris pour 3 jours de concerts et de rencontres professionnelles internationales. MaMA n’en est qu’à sa 4ème édition parisienne (lancement à Bourges en 2009) mais l’événement peut déjà se féliciter d’avoir atteint son principal objectif, celui de rassembler toute la filière musicale française et internationale en plein coeur de Paris et au-delà de fédérer un public plus large autour d’une programmation pointue dans une vingtaine de salles et de lieux atypiques des quartiers de Pigalle et Montmartre. Fort du succès de son édition 2012 qui enregistrait une fréquentation en hausse tant sur le plan des professionnels – dont un tiers d’internationaux – qui ont participé à ses rencontres que sur celui du grand public qui a pu assister à ses concerts, MaMA revient cette année sur 3 jours – et non plus seulement 2 – et proposera du 16 au 18 octobre prochain plus de 100 concerts et près de 40 rencontres/conférences. 40 conférences, 3500 professionnels, toute la filière musicale réunie En journée, 40 conférences, rassemblant près de 150 intervenants (artistes, producteurs, hommes politiques, éditeurs, managers…), sont proposées au Trianon et au Centre musical FGO-Barbara autour de thématiques contemporaines afin de créer une véritable plateforme d’échange et de réflexion sur le futur de l’industrie musicale. Et nouveauté cette année, le Louxor, salle de cinéma mythique de Barbès, accueille trois rencontres autour de la musique et l’image.

[...]

Ben Harper s’est associé au géant de l’harmonica Charlie Musselwhite pour créer Get Up!, un cycle de chansons saisissant dont la sortie est prévue le 29 janvier 2013 chez Stax Records. Enregistré à Los Angeles et produit par Ben Harper, Get Up! est son 12e album studio dont on découvre un premier extrait en vidéo : I Don’t Believe a Word You Say et nouveau titre en audio : Get Up ! « Tout ça remonte à cette session d’enregistrement avec John Lee Hooker », se rappelle Ben Harper avec enthousiasme. « John Lee lui-même nous avait dit : « Ouais, ouais, les gars…c’est bon ça. Ouais, ouais. Vous devriez continuer comme ça. Faites ça. » Natif du Mississippi, Musselwhite fait partie des bluesmen les plus influents au monde. Harmoniciste virtuose, il est également un chanteur reconnu et un songwriter à part entière. Au cours de son illustre carrière, il a collectionné d’innombrables récompenses et travaillé avec plus de légendes de la musique qu’il n’est possible d’en nommer, notamment Howlin’ Wolf, Muddy Waters, Big Joe Williams, Little Walter, Sonny Boy Williamson, Tom Waits, Eddie Vedder et, comme il est dit plus haut, John Lee Hooker. Fan de Musselwhite depuis l’enfance, Harper supplia qu’on le présente à son idole lors du Bryon Bay Blues Festival en Australie en 1996. Malgré leur différence d’âge et de parcours, ces deux là s’entendirent parfaitement dès leur rencontre. La session de 1997 pour John Lee Hooker fut également un moment fondateur. C’est à cette occasion qu’ils découvrirent leurs affinités musicales et trouvèrent un langage artistique commun à la fois fluide et unique. Depuis lors, les deux musiciens n’ont cessé de collaborer, notamment en 2002 lors des séances pour l’album « Don’t Give Up on Me » de Solomon Burke ou pour l’album « Sanctuary » de Musselwhite en 2004 ; les deux amis se retrouvèrent également sur la version que Harper donna de « Homeless Child » et sur son album de 2006 « Both Sides of the Gun ». A chaque fois qu’ils jouèrent ensemble, cela fit des étincelles. Et chaque nouvelle rencontre semblait justifier de manière encore plus flagrante les paroles de Hooker. On retrouve une nouvelle fois Ben Harper et Charlie Musselwhite sur « Get Up! », un classique immédiat de modern blues. Sur ce disque, le douzième album studio de Ben, se mêlent à la fois gospel, country et rhythm & blues. Cette alchimie lui permet d’élargir sa palette artistique de manière inédite. « Le blues tient au feeling », précise Musselwhite. « Ca n’est pas une question de changement d’accord. Les bons accords sans le feeling, ça ne donne pas du blues. B.B.King pourrait chanter « Mary Had a Little Lamb » et ça serait du blues. » Harper, Musselwhite et le groupe composé du guitariste Jason Mozersky, du bassiste Jesse Ingalls et du batteur Jordan Richardson, interprètent ces chansons intenses et poignantes en faisant le choix de la simplicité. Produit par Harper et co-produit par Sheldon Gomberg, les membres du groupe, et le célèbre producteur Chris Goldsmith, « Get Up ! » semble intemporel, comme

[...]

Mabada Shadrac alias Shad Murray est né en Centrafrique. Très jeune, pour des raisons politiques, il quitte avec toute sa famille son pays natal pour s’installer en France, à Cenon en région bordelaise particulièrement où il grandit avec ses six frères et soeurs. Son enfance n’est pas des plus simples. Enfant turbulent, débordant d’énergie, Shad s’attire souvent des ennuis dans sa cité de Cenon. En 1996, suite à une grave bêtise, il est privé de sorties pendant plusieurs mois. Puni, il se morfond en regardant ses amis jouer par la fenêtre. C’est alors que son père le prend alors en pitié et lui offre une guitare pour le sauver de son ennui. C’est de manière extraordinaire que Shad se familiarise ainsi avec la musique. C’est la révélation ! Cette guitare salvatrice devient dés lors, son amie, sa confidente, et lui permet d’habillet de mots et de musique ses pensées, ses émotions qu’il garde jusque là enfouies. Ses premiers pas dans la musique se font par le biais de la chorale familiale et des cantiques qu’ils chantent tous les Dimanches à l’Eglise. Peu à peu la Musique occupe une place importante dans sa vie et inspiré par son entourage multiculturelle riche en goûts musicaux, il devient très vite fan de Reggae, de Bob Marley essentiellement, de Soul, de R’n B, Hip Hop, et de Pop Rock. En 2006 Shad s’installe dans la Capitale, la tête pleine de rêves. Grâce à sa voix exceptionnelle, il est remarqué par un label indépendant qui lui donne la chance d’enregistrer son premier opus «Rédemption». Désormais, la scène n’a plus de secret pour Shad Murray, il enchaîne les collaborations ainsi que les premières parties : Corneille, Ben l’Oncle Soul, Passi, Winston MacAnuff, Magic System, China Moses, Mr Nov, Moïse des Tribal Jam, Mosey, Singuila, Perle Lama, Princess Anies, Habib kane… Aujourd’hui, avec le très jeune label indépendant New One Music, il adopte la Pop urbaine pour présenter «Mrs Good News», son premier extrait d’album pour lequel il en est l’auteur, compositeur. A l’écoute de ce hit, il n’y a nul doute que Shad Murray marquera son époque de par son talent exceptionnel, ses mélodies suaves et sa voix hors pair.

[...]

Bel Ami, un film de Declan Donnellan, Nick Ormerod sortira le27 juinau cinéma. Synopsis A Paris, à la fin du XIXe siècle, Georges Duroy, jeune homme ambitieux, est déterminé à se hisser au sommet d’une société qui le fascine. Des mansardes miteuses aux salons les plus luxueux, usant de son charme et de son intelligence pour passer de la pauvreté à la richesse, il quitte les bras d’une prostituée pour ceux des femmes les plus influentes de la capitale. Dans un univers où la politique et les médias mènent une lutte d’influence acharnée, à une époque où le sexe est synonyme de pouvoir et la célébrité une obsession, Georges Duroy ne reculera devant rien pour réussir.

[...]

Du 23 juin au 30 septembre 2012, à Cherbourg-Octeville, le musée fait le mur : le musée d’art Thomas-Henry vous propose de découvrir les chefs-d’œuvre de sa collection sur les murs de la ville. Une première en France ! Troisième musée de beaux-arts de Normandie, rassemblant un ensemble exceptionnel de 300 peintures et sculptures du XVe au XIXe siècle et se distinguant par son remarquable fonds d’œuvres de Jean-François Millet (le deuxième en France après celui du musée d’Orsay), le musée d’art Thomas-Henry de Cherbourg-Octeville a fermé ses portes fin février pour trois ans afin d’engager la rénovation complète du centre culturel dans lequel il est hébergé. Trois années sans musée, ce ne sont – bien évidemment – pas trois années sans art. Au contraire, cette fermeture est l’occasion d’inventer de nouvelles façons de transmettre le patrimoine et de découvrir les chefs-d’œuvre conservés au musée. Ainsi a vu le jour une idée peu commune : faire sortir le musée de ses murs et mettre ses collections au coeur de l’espace urbain, à la portée de tous. Une mise en scène décalée Du 23 juin au 30 septembre, le musée innove donc en proposant au public Le musée fait le mur : trente et un chefs-d’œuvre du musée seront reproduits grandeur nature et présentés dans des encadrements inspirés de cadres anciens. Ils seront accrochés dans les rues de la ville, sur des bâtiments publics mais aussi des façades de commerce ou des maisons d’habitation, en jouant sur les effets de correspondance ou, au contraire, de dissonance entre les thèmes des oeuvres et leur lieu d’implantation. Un projet surprenant, innovant et ludique : il s’agit d’une première pour un musée des beaux-arts français, s’inspirant d’une expérience menée en 2007 par la National Gallery, à Londres. Parmi les oeuvres proposées : La Conversion de saint Augustin de Fra Angelico à découvrir dans l’écrin de la cour Marie où furent tournées quelques scènes des Parapluies de Cherbourg ; l’Académie d’homme, dite Patrocle de Jacques-Louis David, nu monumental et héroïque, à admirer près d’un institut de beauté pour hommes, mais aussi Cérès foulant aux pieds les attributs de la guerre de Simon Vouet, L’Astronome, tableau napolitain du XVIIe siècle ou encore la poétique Shéhérazade de Paul-Emile Destouches. Les reproductions se distinguent par leur grande qualité : lauréat de l’appel à projets Numérisation lancé par le ministère de la Culture et de la Communication en 2011, le musée a numérisé en haute définition l’intégralité des oeuvres constituant la donation Thomas Henry, donation à l’origine du musée. Ce travail a permis de reproduire les tableaux à partir de fichiers en très haute définition et de respecter les nuances de couleur des oeuvres.   Plusieurs itinéraires de découverte seront proposés aux touristes comme aux habitants : Passionné, Best of, Amoureux, Secrets d’artistes, Nos amies les bêtes, Evasion… Des visites seront organisées avec les guides de l’Office du tourisme Cherbourg-Cotentin mais il sera également possible d’organiser son propre parcours: chaque œuvre disposera d’un cartel donnant des clés d’interprétation et

[...]

Pour son 5ème anniversaire, l’espace d’art contemporain Lieu-Commun présente l’exposition Meeting #2, l’occasion de revenir sur ces cinq années de production et de diffusion de la création contemporaine. Pour son 5ème anniversaire, l’espace d’art contemporain Lieu-Commun présente l’exposition Meeting #2, l’occasion de revenir sur ces cinqannées de production et de diffusion de la création contemporaine. Le 14 juin 2007, la mutuelle d’associations Plan 9 présentait sa première exposition dans ses nouveaux locaux au coeur du quartier Bonnefoy à Toulouse, à 2 pas de la gare. L’actualité politique du moment inspire le nom du projet , ainsi Meeting#1, clin d’oeil aux élections présidentielles en cours réunit 9 artistes Toulousains dans les 600m² d’espaces d’expositions de Lieu-Commun. Un quinquennat plus tard, Lieu‐Commun souffle ses cinq bougies et réédite le scénario de sa première exposition pour un anniversaire à l’image du lieu : éclectique, expressif et résolument contemporain. L’occasion de revenir sur ces cinq années de production et de diffusion artistique, toujours avec le même regard élargi sur la création actuelle : arts visuels, nouveaux médias, édition, design, architecture et musiques innovantes. Ainsi, depuis juin 2007, plus de 150 évènements ont été organisés (expositions, concerts, performances, conférences). Dans le même temps, Lieu‐Commun a accueilli de nombreux artistes en résidence, produit des oeuvres et coédité livres et multiples. La démarche de Lieu‐Commun reste toujours la même : sensibiliser un public de plus en plus large à la nouvelle création. Un leitmotiv qui s’affirme au travers d’une médiation active favorisant la compréhension des oeuvres et le rapprochement entre les artistes et le public. Ces cinq ans d’activités, marqués par un rythme de programmation intense (avec huit à douze expositions par an) feront l’objet d’un ouvrage rétrospectif. Une édition originale qui sera intégré dans le futur centre de documentation et disponible à la vente sur le site www.lieu-commun.fr rubrique “Edition /Shop”. À nouveau Meeting #2 présente une sélection d’artistes qui vivent ou/et travaillent à Toulouse, pour affirmer une fois de plus la qualité du travail produit par ces artistes dans une ville qui n’a pas toujours su mettre en avant et soutenir la création contemporaine locale. Cette exposition met l’accent sur l’essence de Lieu-Commun, un espace de rencontres entre les artistes et les publics. Pour fêter dignement ces 5 années de travail avec les artistes pour les publics (souvent mis à contribution) nous vous donnons rendez-vous autour d’une soirée événement (exposition, performance et concert) dans notre lieu désormais incontournable. Réservez d’ores‐et‐déjà votre soirée du mardi 19 juin pour venir fêter cet anniversaire avec toute l’équipe et de nombreux invités.

[...]

Marcus Miller revient avec son nouvel album, Renaissance. Avec un casting incroyable de jeunes musiciens et des invités comme Dr. John, Gretchen Parlato et Ruben Blades, Marcus Miller crée un nouveau chef d’œuvre moderne pour une nouvelle ère. En 1986, le jeune Marcus Miller compose et produit l’un des chefs d’œuvre les plus percutants du jazz moderne, « Tutu », pour le légendaire Miles Davis. Aujourd’hui, pour son premier album studio depuis cinq ans (« Free » paru en 2007), il innove à nouveau. « Je sens qu’une page se tourne », dit Marcus Miller. « Nos derniers héros disparaissent et nous entrons dans une ère nouvelle, à la fois politique et culturelle. Mais la musique n’est pas aussi révolutionnaire que les médias. Il est temps pour une Renaissance ». Avec un casting incroyable de jeunes musiciens et des invités comme Dr. John, Gretchen Parlato et Ruben Blades, Marcus Miller crée un nouveau chef d’œuvre moderne pour une nouvelle ère. Huit nouvelles compositions originales ainsi que cinq standards : « Slippin’ Into Darkness » par War, « Tightrope » par Janelle Monae, « Setembro » par Ivan Lins, et un hommage virtuose à Michael Jackson pour n’en nommer que quelques-uns.

[...]

Oil revient avec Black Notes dès le 30 mai. Après avoir été une des têtes chercheuses des Troublemakers, entité pionnière de la house made in France, qui débuta à la fin du siècle dernier une œuvre pionnière autour d’un sampler et d’une pile de disques, Oil poursuit ses aventures et cherche les racines profondes du groove pour élaborer un son tout à la fois dense et minimal, moite et sec entre électronique pointue, breakbeats irrésistibles, et racines soul/jazz. « C’est mon premier disque. Je n’ai rien fait avant. C’est un vrai départ ». Avant de parler de « Black Notes », impossible de faire l’économie d’un rapide retour en arrière. DJ Oil ne cherche pas à travestir la vérité : à quarante ans, il n’a plus le temps de jouer de faux-semblants. Pas question de (se) mentir pour celui qui fut l’une des têtes chercheuses des Troublemakers, entité pionnière de la house made in France. Une aventure débutée à la fin du siècle dernier, autour d’un sampler et d’une pile de disques lors d’ateliers à la Friche de la Belle de Mai, lieu qui abritait alors les alternatives créatives de Marseille. Jolis succès critique et public sur Guidance, label phare de Chicago, puis deuxième disque annoncé  sur Blue Note au mitan des années 2.0. Et là, patatras ! Un contrat mal ficelé, et l’affaire tourne à l’aigre galère. « Les années 2000 ont été très dures. Les Troublemakers m’ont fait perdre dix ans de ma vie. » À partir de 2005, DJ Oil va donc œuvrer en solitaire, depuis Marseille, sa ville où il a grandi à l’ombre d’un père fan de r’n’b vieille école (« Sam & Dave, James, Otis Redding… » ), collectionneur de disques et non DJ comme le prétend la légende. «  Il poussait juste des disques pour les amis le dimanche après-midi. » Le fiston, Lionel Corsini pour l’état-civil, a donc de qui tenir. DJ depuis l’âge de 15 ans, Oil a pratiqué les raves sauvages ou officielles, s’est fait la main avec un show hebdo sur Radio Grenouille, a multiplié les projets où ses platines ont croisé les musiciens : Stefano Di Battista, Julien Lourau, Vincent Ségal, Sébastien Martel, Sandra N’Kake, Magic Malik, Jules Bikoko… Et pourtant. « Etre à Marseille, ça ne m’a jamais aidé. La scène y est très exiguë. Ça créé de l’éloignement, et puis il y a un manque de crédibilité par rapport à Paris. On n’est toujours pas pris au sérieux. » Tant pis, depuis six ans, Oil pousse le pitch plus loin, publie des maxis sur des labels à l’étranger, part en virée en Afrique et en Amérique centrale : ce sera le projet itinérant Ashes To Machines avec Jeff Sharel, trente-neuf pays traversés et des centaines de musiciens croisés entre 2006 et 2009. À la clef : des kilomètres de sons et des tonnes de bonnes vibrations. Un sillon profond où il va planter l’aiguille de sa future création. Ce premier disque donc, un singulier recueil constitué des multiples tours et détours, bons et mauvais, qui ont précédé.

[...]