La galerie Lumas propose, jusqu’au 3 mars, l’exposition Boudoir – un soupçon de sensualité, qui présente les œuvres de Michel Comte, Jacques Olivar, Sylvie Blum, Benjamin Kanarek, Kai Stuht et Lilya Corneli.
Le titre de cette exposition renvoie au boudoir, un lieu entre la chambre et le salon où se tiennent souvent des conversations intimes et où se réalise traditionnellement la transformation, notamment grâce au vêtement.
Le titre fait également référence à la gaie sensualité qui règne habituellement dans ce lieu.
Le sujet est évocateur : suggérer, raconter, cacher et dévoiler à la fois, mettre en scène tout en paraissant naturel, associer sans démasquer, montrer explicitement tout en gardant un certain mystère, photographier la clarté d’une scène par le flou, provoquer des désirs pour les laisser délibérément inassouvis, conjuguer la sensualité avec l’érotisme, mettre en scène des images comme si l’on voulait esquisser des narrations…
Dans leurs approches artistiques, les photographes qui participent à cette exposition traitent le thème de la représentation érotique. Il s’agit de réalités fantasmées vues sous différents points de vue.
Les photographies témoignent d’une envie commune de beauté, d’un esprit ludique, d’érotisme et d’opulence baroque. Elles sont dans l’air du temps et nous racontent nos envies, nos fantasmes, à la lumière du jour comme à la nuit tombée.
