« Gustave Eiffel, le magicien de fer »

Le magicien de fer, surnom, sésame des portes de l’Hôtel de ville de Paris qui présente du 8 mai au 31 août 2009 une exposition autour de l’inventeur/constructeur de la Tour Eiffel…

Qui se cache derrière l’homme ?

Gustave Eiffel naît dans un milieu aisé, en 1832. Il fut admis dès 1852 à l’école centrale des arts et manufactures de Paris, en parallèle de l’école polytechnique qu’il fréquentait. Il obtint un diplôme d’ingénieur chimiste.

En 1856, le génie rencontra Charles Nepveu, entrepreneur spécialisé dans les constructions métalliques. Cet instant scella son avenir et lui promit de grandes réalisations. Ses premiers succès virent le jour, notamment la passerelle de Bordeaux, en 1858.

Il se lança dans la conception de ponts, parmi Maria Pia au Portugal ou Long Bien au Viêt Nam. L’un de ses ponts les plus connus, le viaduc de Garabit (1884) figura sur le dernier billet de deux cent euros…

Mais l’homme fut surtout connu pour la création de la Tour Eiffel, entre 1887 et 1889. Elle lui permit une reconnaissance mondiale. La vie de l’artiste fut rythmée de projets et aboutissements, de ponts aux tours en passant même par l’aviation…

Que montre l’exposition ?

La visite commence par la mezzanine. On y découvre de très grands ouvrages d’arts qui ont fait sa renommée et les esquisses et plans de ponts portatifs en acier.

On y trouve des oeuvres moins connus, comme l’Observateur de Nice ou la structure de la Statue de la liberté. Au sous-sol, des affiches présentant les projets contradictoires de la Tour Eiffel sillonnent les murs. Multiples artistes sont exposés à  l’exposition universelle de 1886. Les dessins présentent la progression dans le cielde la Tour Eiffel, symbole parisien.

Le commissaire de l’exposition souhaitant faire redécouvrir et ressentir différemment les affres de ce monument, c’est un soupçon de poésie qui nous envahit dès lors que nous franchissons la partie artistique.

En effet, de magnifiques tableaux de Raoul Dufy et de Fernand Léger scintillent, emmené par La Tour Eiffel de Delaunay, 300mde hauteur qui émergent de cette réalisation cubiste. Les trente six vues, lithographie d’Henri Rivière se joue de notre regard en magnifiant l’emblème comme présente, absente puis simple faire valoir.

Gustave Eiffel était un homme intime, discret, qui aura préservé son âme et ses proches tout au long de sa carrière. Son amour pour la science le porta vers d’infinies possibilités, le vent étant son meilleur ennemi, à la mesure et à la hauteur de son talent.

Post author

Laisser une réponse