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Jacques Boisvert, le peintre de la nature

Jacques Boisvert est un peintre qui a une réputation de rebelle, en bon protecteur de sa liberté, il installe son chevalet où l’inspiration l’appelle, que ce soit sur un trottoir ou dans un champs. Intéressons nous au parcours de celui qui a fait siens les mots d’Ozias Leduc: « L’art ne peut être enseigné… la nature est suggestive et contient l’idée et les moyens de l’exprimer »

Parcours
Ses débuts à Montréal

Jacques Boisvert est né en 1951 à Montréal. A la suite d’une formation en dessin technique, il brosse sa première toile d’après nature en 1975.
Encouragé par son entourage, il devient l’assistant du Père Michel Sheey, professeur d’arts plastiques, et participe au projet de l’artiste peintre Frédéric à Sherbrooke. Jacques Boisvert expose dès lors régulièrement en Estrie, en solo ou en groupe, notamment à l’Université de Sherbrooke et dans des entreprises.
En 1986, Jacques Boisvert devient un des peintres réguliers de l’Abbaye Saint-Benoît-du-Lac. Il y exposera annuellement jusqu’en 1995.

Son installation au Québec

2001 marque son installation au Québec à Chambly. Il aime sillonner cette région pour planter son chevalet au gré de son inspiration.
Les médias commencent également à s’intéresser à lui avec son exposition « Hommage à Sept-Iles ». Ce travail est le fruit d’un séjour à Sept-Iles où il fait la rencontre de l’artiste pastelliste René Côté.
En 2002, l’exposition « Chambly, une ville d’histoire » le consacre désormais comme le peintre sur le motif de la région.
L’été 2003, à l’invitation de Parcs Canada, Jacques Boisvert participe au tournage d’un film afin de promouvoir, par le biais de son travail, la beauté de Fort-Chambly. Il peint le site devant la caméra.

Portrait

Jacques Boisvert est un homme serein, modeste, discret. Il aime le contact avec les gens, mais il les laisse venir à lui, il ne se met pas en avant. «On retrouve la psychologie du peintre dans ses tableaux», affirme-t-il en parlant des œuvres de Van Gogh, Riopelle, Monet…. Et bien Jacques Boisvert ressemble également à ses tableaux, qui évoquent structure, équilibre, quiétude et sagesse, ainsi qu’une touche de naïveté.

Inspiration

Les couleurs et le style épuré des toiles de Jacques Boisvert s’inspirent des peintres européens du 19ème siècle à l’heure de l’impressionnisme. Selon le peintre «l’art, c’est de l’émotion, c’est une façon d’exprimer ce qu’on a au plus profond de soi». De ce fait, il sort de ses tableaux une énergie positive, une grande sérénité et une grande force à la fois.
Jacques Boisvert est un homme profondément sensible à son environnement, aussi, il est sensible à des inspirations différentes en saison hivernale ou estivale.
Ses tableaux d’hiver montrent des œuvres qui viennent de l’intérieur. Ses productions ont une connotation spirituelle et tendent vers l’abstrait, l’imaginaire, le fantastique. Les couleurs sont vives et les contrastes forts.
En été, Jacques Boisvert aime retranscrire les paysages québécois qu’il affectionne, les environs de Chambly en particulier. Les maisons, les églises, le lac Chambly qui coule près de la galerie où il expose, des bateaux, et d’impressionnants arbres qui semblent jaillir hors de leur toile sont ses thèmes de prédilection.

Techniques utilisées

Ses toiles sont principalement peintes à l’acrylique.

Exposition de groupe
Exposition solo
Reconnaissances officielles
Démarche artistique

En 2005, j’ai effectué un virage dans ma production picturale. (acrylique sur toile). En effet, depuis plusieurs années je m’inscrivais dans la lignée des peintres français fuyant l’académisme. Cela dans une facture québécoise ayant pour fond la vision d’un grand peintre québécois décédé, soit Marc Aurèle Fortin, et en empruntant des idées techniques à Vincent Van Gogh qui fut rien de moins que le père spirituel des peintres coloristes. Évidemment, j’ai étudié l’ensemble des peintres depuis Van Gogh, ne serais-ce que les Fauves, les Expressionnistes etc.
Ce qui a changé maintenant depuis 2003, s’est mon approche qui plutôt qu’être une interprétation directe de ce que je vois, est maintenant une interprétation de ce que je ne peux pas voir, soit l’écho fantasque des années 50 provenant de la région de Charlevoix au Québec qui fut la territoire des peintres de cette époque, soit entre autre Marc Aurèle Fortin et son grand ami René Richard.
Je demeure dans un style paysager, mais coloré selon une technique des contrastes par le biais des tons complémentaires épurés. De plus je tente (autant que faire ce peut), d’appliquer les couleurs de manière à ce qu’elles suggères la perspective.
Le résultat fait que ça donne une impression iconographique sous jacente, laissant place à une très grande part de simplicité que l’on serait porté à attribuer à une méthode d’apparence naïve.
Bien qu’il y ait une porte ouverte permettant d’oser cette affirmation peut-être trop rapide, il y a pour les fins observateurs de mes toiles la possibilité d’être envahi par beaucoup de joie et de lumière généré par la sérénité et l’application maîtrisée des différentes techniques de peinture.
Cette nouvelle aventure est en progression puisqu’elle est malgré le millier de toiles peintes dans ce nouveau style, le début d’un grand voyage dans le temps.

Galeries

2002-2003 : Galerie loupMarin Richelieu et Chambly
1986-1995 : Atelier Saint-Grégoire, Abbaye Saint-Benoît du Lac.
1991 : Galerie Léandre Proulx, Sherbrooke.

Découvrir

Il est possible d’admirer ses toiles, ainsi que les productions d’autres artistes, au musée-galerie René Richard à Baie-Saint-Paul.
Galerie Musée La Maison de René Richard
58, rue Saint-Jean-Baptiste, Baie Saint-Paul, Qc, G3Z 1L9,
1 (418)-435-5571
A/S Directrice Mme Dominique Shuly Stein

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