« Le nouveau festival de Pompidou » – Paris (75)

Miroir de contemporanéité et d’éclectisme, le nouveau festival de Pompidou ouvrait ses portes pour la première en ce mois de novembre 2009…

Connu pour sa pluridisciplinarité, le Centre Pompidou innove et présentait du 21 octobre au 23 novembre, un nouveau festival. Adepte des performances, des jeux de scènes et autres créations fantasques, le visiteur en fut retourné et heureux de découvrir, enfin, une exposition « qui change »…

Le festival était présenté conjointement au Centre Pompidou et à la Conciergerie, un « hors mur ».

Au Centre Pompidou

La galerie Sud intégrait des oeuvres spectaculaires et intrigantes. Un carrousel de miroirs, de Carsten Höller, qui rappelait une certaine sérénité, en contraste avec le monde du jeu ; un corridor de Jorge Prado ; ou encore un kiosque électronique d’Olivier Vadrot et Cocktail designers, où les spectateurs entendaient le groupe joué, alors enfermé dans une « cage de verre », avec des casques.

Des conférences d’artistes ayant aimé des oeuvres de plasticiens ont lieu mais aussi des rosebud, interrogeant l’oeuvre de dix artistes, des conférences performances où l’auteur propose à l’auditoire de faire soit même l’ensemble, ou encore Bruits de bouches, exposant la parole d’artistes…

Une relecture complète de la vie d’artistes s’étant reconvertis (professeur de yoga, médecin,…) par des cuisiniers qui imaginèrent la transposition artistique culinaire. Les menus étant bien sûr servis tout au long du festival dans des restaurants de la capitale.

Un reptile naviguant dans un aquarium, à l’entrée, contrastant avec notre liberté et notre mode de vie.

Le studio 315 accueillait des spectacles, avec ce masque de comedia del’ arte. Nommé  » Beaubourg la Reine « , on y écoutait, regardait Philippe Katherine, Sophie Lenoir, Doris Uhlich…

A la Conciergerie

« Le sort probable de l’homme qui avait avalé un fantôme » est présenté à la Conciergerie, comme écho témoignage de l’autre exposition. Elle continue jusqu’au 12 décembre.

Proposant une soixantaine d’oeuvres, dirigé par Christian Rizzo, elle traite de la représentation du corps.

On peut voir un homme à quatre jambes, une danseuse étoile, et d’autres personnages sidérants.

On reconnait les créations de Maurizio Cattalan, Valérie Belin, Kiki Smith… Le clou du spectacle étant les fantômes aux visages tantôt souriants, tantôt inquiétants, de Olaf Breuning.

Ces expositions auront eu le mérite de faire découvrir à un public trop souvent frileux, l’art contemporain sous un oeil différent, plus troublé, mais rassuré. Les créations sont d’une grande qualité et les médiateurs expliquent avec sympathie et clarté les zones d’ombres que peuvent tracer ces excentricités dans nos esprits…

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