Après « Here We Go Again » et « No Goodbye At All », Lady Linn revient avec un nouvel album intitulé « High » ! Dans cette nouvelle production, l’artiste belge flirte sans complexe avec la dance, le disco, les beats et les synthés, mais aussi avec les guitares acoustiques. Les rythmes jazz qui caractérisaient ses deux disques sortis précédemment sont toujours là, mais dans des arrangements plus électro. Les premières lignes de ‘Feeling Me’, extrait de ‘High’, le nouvel album de Lady Linn, pourraient faire référence à la palette sonore de ce dernier. Lady Linn y flirte sans complexe avec la dance, le disco à la Donna Summer, les beats et les synthés, de même qu’avec les guitares acoustiques. Les rythmes de jazz qui caractérisaient ses deux disques sortis précédemment sont toujours là, mais dans des arrangements électro. « Cette fois, je voulais vraiment faire les choses autrement », commente-t-elle. En tant que compositrice, elle était prête à se jeter dans l’inconnu. Plutôt que d’écrire au piano, comme elle l’avait fait pour ses deux albums précédents, ‘Here We Go Again’ et ‘No Goodbye At All’, Lady Linn a décidé de composer à la guitare. « Je ne suis pas très douée à la guitare, mais cela faisait partie du jeu : je voulais écrire des textes très francs, des chansons directes. Il n’y avait que ma guitare et moi, je ne pensais pas aux arrangements, uniquement aux chansons. » En tant qu’auteure aussi, Lady Linn a vécu une transformation. Ce sont les concerts donnés avec FCL, le side project au sein duquel elle chante des classiques de la house de sa voix pleine de soul, qui l’ont convaincue d’écrire de manière plus immédiate. « Les textes des classiques house que je chante avec FCL sont en fait des gospels, de l’émotion pure dénuée d’autocensure, comme ‘Heal My Heart’ de Kerri Chandler. Les chanter a été pour moi une expérience libératoire : je me suis sentie beaucoup moins inhibée quand j’ai entamé ce travail d’écriture. » Les chansons nées de ce processus sont ses plus franches à ce jour. C’est au guitariste Bruno De Groote (Raymond Van Het Groenewoud, Axelle Red…) qu’elle les a confiées pour qu’il leur donne une forme plus aboutie. « C’est un musicien très intègre et très original auquel je fais totalement confiance. Il a eu carte blanche pour les réinterpréter. » ‘High’ a été produit par Renaud Letang (Jane Birkin, Feist…), avec qui Lady Linn avait déjà travaillé sur son album précédent, ‘No Goodbye At All’. Le producteur français fait aussi partie de ceux à qui elle voue une confiance aveugle. « Renaud a vraiment emmené ces chansons ailleurs – les beats et les sons électroniques, c’est son idée. » Qu’est-il advenu des Magnificent Seven de Lady Linn ? Cet album est le premier que Lien De Greef sort sous le nom de Lady Linn tout court. Sans faire mention du groupe acoustique qui a donné à son premier album, ‘Here We Go Again’,

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La 23ème édition du Salon International du Livre Ancien, de l’Estampe et du Dessin aura lieu du 29 avril au 1er mai 2011, de 11h à 20h au Grand Palais, Paris 8ème. Ce Salon est l’événement le plus prisé des passionnés, la plus belle manifestation du genre en France et l’une des plus importantes au monde. Lartino est donc très fier d’être, cette année, partenaire de l’événement. Pendant trois jours, collectionneurs comme curieux découvriront une sélection de documents apportés par les plus grands professionnels qui feront partager leur passion grâce à la qualité et à la diversité des œuvres proposées. 150 libraires venus du monde entier et 50 galeristes d’estampes vont ainsi dévoiler des milliers de documents témoignant de la richesse du patrimoine culturel national et international. Rappelons que l’édition 2010 avait été couronnée de succès et avait notamment créé l’événement en dévoilant une photo inédite d’Arthur Rimbaud découverte par deux libraires, Alban Caussé et Jacques Desse. Pour 2011, les libraires et galeristes ont choisi de présenter au public des œuvres illustrant un thème récurrent de l’actualité, le politiquement correct. C’est en réalité une multitude de sujets qui se cache derrière cette expression : histoire de la censure politique et religieuse, transformation des codes sociaux et moraux, naissance d’une avant-garde littéraire et graphique, lutte entre « le bien-pensant et la provocation », etc. Les acceptions de cette locution sont nombreuses et les documents rassemblés par les exposants sur cette thématique témoigneront de la diversité des créations littéraires et artistiques. Afin de donner une réalité concrète à cette sélection de documents, une exposition sera organisée pendant le salon, rassemblant des livres anciens ou modernes, des autographes, des photographies, des estampes et des dessins.

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L’exposition « Dessins de presse à la Une » des Champs Libres de Rennes décrypte les différentes fonctions du dessinateur de presse. Elle met spécialement l’accent sur l’une d’entre elles, celle de DENONCER au nom de la liberté d’expression. Exclusivement pour l’exposition, 25 dessinateurs de presse du monde entier (dont Plantu, Kichka, Daryl Cagle, Dave Brown, No-Rio, Lichuan Xia…) se sont réunis pour créer un grand planisphère des tabous. Cette carte représente les dessins que leurs auteurs ne pourraient jamais publier dans leur pays. Représenter la figure du roi au Maroc ou encore Mao en Chine, le sexe et la religion en Algérie, l’homosexualité au Mexique ou bien la mort en Suède par exemple… sont interdits. Il y a certains sujets qui ne s’évoquent pas car les risques encourus en cas de transgression peuvent passer selon les pays, d’une censure à une peine de prison ferme. L’exposition Dessins de presse à la Une est visible aux Champs Libres de Rennes jusqu’au 9 Janvier 2011

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Composé de Chris (basse), Tibo (guitare), Julien (batterie) et Julien Louis Paul (chant), le quartet strasbourgeois, Plus Guest, a déjà parcouru l’Europe avec plus de 100 dates. Un an après la sortie de leur album éponyme, Plus Guest sera présent sur l’édition 2010 du Printemps de Bourges (Découvertes du Printemps de Bourges et de la Fnac), l’occasion pour Lartino d’en savoir plus sur ce groupe ! Rencontre avec Julien Louis Paul, chanteur et guitariste du groupe … Bonjour Julien Louis Paul, pouvez-vous nous dire comment est né Plus Guest ? C’est une connaissance commune qui nous a forcés à nous rencontrer. Selon elle, Julien et moi étions jumeaux. Il s’est avéré qu’elle avait raison et après avoir fait un bout de chemin ensemble à travers nos groupes respectifs de l’époque, on a décidé de créer un groupe lors d’un concert de The Elektrocution.Tibo, qui jouait avec moi dans mon premier groupe a suivi, heureusement d’ailleurs, c’était impensable de prendre un autre guitariste que lui. Chris est arrivé plus tard, son groupe, No Cex Apple, venait d’arrêter de jouer au moment où notre premier bassiste a rejoins les Boring (groupe punk HXC Colmarien), on avait envie de l’intégrer au groupe, tant humainement que musicalement, même si sur ce dernier point il cachait bien son jeu. Au final c’est lui qui pousse le groupe à être plus nerveux ! Pourquoi ce nom : Plus Guest ? Ça tombait sous le sens, on s’est formé dans le seul but de faire la première partie de The Elektrocution. Un concert et on arrête tout. On venait d’autres univers, autres formations, et il a fallu s’enfermer dans un local une bonne année pour réussir à faire ce qu’on fait aujourd’hui, car nous avons tous changé d’instruments depuis nos anciens groupes. Je te laisse imaginer la première répète…Une fois ce premier concert accompli, on avait la flemme d’arrêter là parce qu’on s’était fait chier à réussir à jouer ensemble. Pouvez-vous nous parler de votre 1er album ? Quelles sont vos influences ? Le premier album est plutôt un assemblage de morceaux qui composaient notre set live de l’époque. On avait envie de les enregistrer sur un même support, mais de là à parler d’album….ce n’est pas vraiment le cas. C’est pour ça qu’il n’a pas de nom. Nos influences sont variées, on a beaucoup de goûts en communs, et des choses plus personnelles ou honteuses. Pour faire bref et essayer d’être représentatif : The Elektrocution, The Hives, Die!Die!Die!, Tokyo Police Club, The Cure, Foals, Joy Division, Tokyo Sex Destruction, The Smiths, les Stones, Jamie T, The Oh Sees, The Soft Pack, Bob Dylan, et des choses beaucoup plus pop ou folk. Comment définiriez-vous votre style musical ? Je parlerais de Garage-pop, mine de rien on a vraiment ces deux côtés. On vous verra prochainement au Printemps de Bourges, qu’est-ce que cela représente pour vous ? L’entrée gratuite au festival, une bonne occasion de faire la fête, de jouer avec nos potes d’Araban, de rencontrer un autre

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Située à deux pas du quai de la Bastille, la Maison Rouge, lieu éclectique d’art contemporain, met en scène Jean-Jacques Lebel, artiste aux multiples facettes, jusqu’au 10 janvier 2010… Jean-Jacques Lebel Artiste éclectique, pas forcément de ceux qu’on étudie sur les bancs de l’école, Jean-Jacques Lebel est un homme incroyable de sincérité et de force. Né en 1936, il garde en lui une révolte conjointe à nombre d’entre nous. Plasticien, écrivain, créateur de manifestations, son univers regorge de surprises et de talents. A l’époque, il fait des rencontres importantes à New York avec Marcel Duchamp et André Breton. Il est adopté intégralement par la famille des surréalistes. Il est l’auteur du premier happening européen, à Venise, intitulé L’enterrement de la chose,1960. Il en réalise encore après et collabore avec de grands noms, Nam June Paik, Filliou, Erro, Yoko Ono, Kaprow,… Il crée de nombreuses manifestations, Le festival de la libre expression ou Le festival international Polyphonix. A l’âge de soixante-treize ans, il se veut engagé et révolutionnaire comme au premier jour, continuant de marquer les esprits. Pendant que l’art contemporain s’enlise dans l’idée d’un argent facile et médiatique, Jean-Jacques Lebel fait partie des quelques artistes prônant l’art et la vie, comme indivisibles. A la Maison Rouge La Maison Rouge expose l’oeuvre de Jean-Jacques Lebel autour d’un terme  » Soulèvements « . Cette exposition se veut éclectique puisqu’elle recense plus de trois cents créations de l’artiste mais aussi de ses compères, Picasso, Picabia, Artaud,… Les soulèvements signifiés font référence à la poésie, à la politique, de plusieurs façons. L’accrochage est construit sur plusieurs thèmes, chers à l’artiste. Parmi eux, on découvre dès notre entrée, Hommage à André Breton, composée de marteaux, de sacs, accrochés au plafond… Il faut oser s’aventurer, et faire confiance en l’homme… Et si le ciel (ou plutôt les objets) nous tombait sur la tête ? Cela donne le ton. Celui d’un insurgé que rien n’arrête. Les avatars de Vénus, oeuvre projetée, qui présente les métamorphoses de femmes, sculptures, peintures, humaines, est impressionnante. On déambule, interloqués par le mouvement qui se créer. La partie  » Dada soulève tout  » montre la tendresse qu’éprouve l’artiste pour ce mouvement. En témoigne l’affiche de 1962, Mon coeur ne bat que pour Picabia… L’ensemble est sexuel, intime, parfois même vulgaire. Reliquaire pour un culte de Vénus montre l’intimité de nombreuses femmes, du romantisme au pornographique. Des dessins et peintures de Picasso, Otto Dix, Grosz sont spontanément accrochées, sur le même sujet. Enfin, sincère et authentique, la dernière salle est consacrée à Antonin Artaud, artiste maudit, qui fut interné neuf ans en hôpital psychiatrique. Jean-Jacques Lebel a recrée la chambre de l’asile où il vécut, à Rodez en 1943. Des photographies le montrent victime d’électrochocs, l’ensemble est poignant, choquant mais humain. Il faudrait des heures, des journées entières pour discuter de la carrière, des créations de Jean-Jacques Lebel. Miraculeuse est cette exposition qui le présente à un public plus vaste, moins frileux et envisage l’ensemble de son oeuvre comme un monumental hommage à la

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Le centre Georges Pompidou propose une rétrospective sur le peintre russe Kandinsky jusqu’au 10 août 2009. C’est un voyage lyrique et musical que les visiteurs effectuent autour des cinq périodes qui marqueront un tournant dans la vie de l’artiste. « Peintre de la poésie et du fantastique, il semble toujours y avoir plus d’un tour dans ses toiles. Les jeux d’enfants n’en sont pas exclus, pas plus que la féerie de ces boîtes à surprises qui s’ouvrent et se referment en vous laissant toujours un secret dans les yeux. Chaque tableau est un monde à soi. » (Nina Kandinsky) Célèbre pour son rôle de pionnier de l’art abstrait, dans les années 1910, et pour son essai Du spirituel dans l’art, l’artiste définit la nécessité intérieure, recherche de spiritualité et d’intensité. L’exposition rassemble plus d’une centaine d’oeuvres. Kandinsky : son oeuvre Vassily Kandinsky est né à Moscou en 1866. Il étudia l’économie pour s’intéresser ensuite à l’Art. Peintre tardif, ce n’est qu’à partir de quarante ans qu’il révolutionna l’art en créant des tableaux abstraits. A ses débuts, l’homme hésitait. Tels les peintres romantiques du XIXe siècle, il délivrait une vision émotive des paysages. Les couleurs jaillissaient, émergeaient, semblant d’expressivité et de libération chromatique. Inspiré par le fauvisme et l’impressionnisme, sa peinture tend rapidement à un délaissement de l’art figuratif. Kandinsky souhaitait que sa peinture fasse appel à « la nécessité intérieure », la sensibilité dépassant la raison. Il séjourna entre 1908 et 1914 en Allemagne, fruit d’une révolution artistique. La couleur prit de l’importance, s’autonomisa et effaça peu à peu les formes. La peinture devint son propre objet, jusqu’à Peinture avec cercle, 1911, qui scella son saut dans l’abstraction. C’est à cette époque qu’il écrivit Du spirituel dans l’art, ouvrage dans lequel il défendait l’art abstrait. La peinture est musicale, nouveau mode d’expression artistique. L’exposition Le Centre Georges Pompidou s’est associé à deux prestigieux musées, Le Städtische Galerie Im Lenbacchaus de Munich, et le Solomon R.Guggenheim Museum de New York, pour nous offrir cette exposition. Presque deux mille mètres carrés sont propices à l’épanouissement  des peintures de Kandinsky. Ce parcours nous permet de mieux ressentir et interpréter ses oeuvres, en cinq périodes. La formation à Munich et les voyages à travers l’Europe, 1896-1907, montrant La vie mélangée, exposée à Angers en 1907. Munich, 1908-1914, ou ses premières peintures majeures avec la série des Improvisations. Moscou/Stockholm, 1915-1921, période où il épousa Nina et fut actif dans l’enseignement. Le Bauhaus, 1922-1933, où il se remit à peindre activement. Paris et Neuilly Sur Seine, 1934-1944, Kandinsky participa à l’apothéose artistique parisienne et intégra des formes biomorphiques. La toile Jaune-Rouge-Bleu, 1925 est sans conteste la pièce la plus impressionnante : mélange de plénitude et d’équilibre, nuancée de formes et de couleurs, prononçant son désir d’abstraction. L’exposition se clôt sur la période parisienne. Suite aux manoeuvres des nazis, Kandinsky s’installa à Neuilly Sur Seine et y resta jusqu’à sa mort en 1944. A noter que cette présentation se dote d’aquarelles et de manuscrits de la période russe (1914-1917)

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L’exposition personnelle de Thu Van Tran, avec la participation de Chi Waï Ng et Didier Rittener, aura lieu du 14 février au 28 mars 2009 au Centre d’art et de recherche Bétonsalon. Le projet consiste en l’adaptation d’un roman d’anticipation écrit par Ray Bradbury en 1953, Fahrenheit 451, en une exposition. Cette exposition s’efforcera de retranscrire le récit en expériences et d’en dégager les principaux enjeux. Dans une société future où il est interdit de lire, où l’on brûle les livres qui sont découverts, les gens qui veulent les sauver les apprennent par cœur. À l’image de cet état de fait, la confrontation entre censure et résistance, l’incarnation d’une esthétique visionnaire ou encore la langue comme force combative, seront matérialisées au sein des œuvres proposées dans l’exposition. Pour ce projet, l’artiste a souhaité initier l’intervention d’un graphiste designer originaire de Hong Kong, Chi Waï Ng, en lui confiant la matérialisation d’une identité visuelle graphique et narrative, ainsi que l’intervention de l’artiste suisse Didier Rittener, sur la question de l’autodafé. Par ailleurs, il sera programmé durant l’exposition une série de performances et de débats animés par la puissance de la langue. La récitation, le discours, l’improvisation verbale, ou même chanter, seront autant de moyens de dire que de procédés persistants mettant en jeu la parole. L’exposition débutera par un prélude phonétique et évoluera en sept chapitres, ainsi nommés : CH 1-Exister caché, CH 2-Un bonheur immédiat, CH 3-Le pissenlit ou le limier destructeur ?, CH 4-Autodafé, CH 5-L’imaginaire ne cessera pas, CH 6-Germination, CH 7-La cavale.

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