Plus Guest : un groupe « garage-pop »

Composé de Chris (basse), Tibo (guitare), Julien (batterie) et Julien Louis Paul (chant), le quartet strasbourgeois, Plus Guest, a déjà parcouru l’Europe avec plus de 100 dates. Un an après la sortie de leur album éponyme, Plus Guest sera présent sur l’édition 2010 du Printemps de Bourges (Découvertes du Printemps de Bourges et de la Fnac), l’occasion pour Lartino d’en savoir plus sur ce groupe ! Rencontre avec Julien Louis Paul, chanteur et guitariste du groupe …

Bonjour Julien Louis Paul, pouvez-vous nous dire comment est né Plus Guest ?

C’est une connaissance commune qui nous a forcés à nous rencontrer. Selon elle, Julien et moi étions jumeaux. Il s’est avéré qu’elle avait raison et après avoir fait un bout de chemin ensemble à travers nos groupes respectifs de l’époque, on a décidé de créer un groupe lors d’un concert de The Elektrocution.
Tibo, qui jouait avec moi dans mon premier groupe a suivi, heureusement d’ailleurs, c’était impensable de prendre un autre guitariste que lui. Chris est arrivé plus tard, son groupe, No Cex Apple, venait d’arrêter de jouer au moment où notre premier bassiste a rejoins les Boring (groupe punk HXC Colmarien), on avait envie de l’intégrer au groupe, tant humainement que musicalement, même si sur ce dernier point il cachait bien son jeu. Au final c’est lui qui pousse le groupe à être plus nerveux !

Pourquoi ce nom : Plus Guest ?

Ça tombait sous le sens, on s’est formé dans le seul but de faire la première partie de The Elektrocution. Un concert et on arrête tout.
On venait d’autres univers, autres formations, et il a fallu s’enfermer dans un local une bonne année pour réussir à faire ce qu’on fait aujourd’hui, car nous avons tous changé d’instruments depuis nos anciens groupes. Je te laisse imaginer la première répète…
Une fois ce premier concert accompli, on avait la flemme d’arrêter là parce qu’on s’était fait chier à réussir à jouer ensemble.

Pouvez-vous nous parler de votre 1er album ? Quelles sont vos influences ?

Le premier album est plutôt un assemblage de morceaux qui composaient notre set live de l’époque. On avait envie de les enregistrer sur un même support, mais de là à parler d’album….ce n’est pas vraiment le cas. C’est pour ça qu’il n’a pas de nom.
Nos influences sont variées, on a beaucoup de goûts en communs, et des choses plus personnelles ou honteuses.
Pour faire bref et essayer d’être représentatif : The Elektrocution, The Hives, Die!Die!Die!, Tokyo Police Club, The Cure, Foals, Joy Division, Tokyo Sex Destruction, The Smiths, les Stones, Jamie T, The Oh Sees, The Soft Pack, Bob Dylan, et des choses beaucoup plus pop ou folk.

Comment définiriez-vous votre style musical ?

Je parlerais de Garage-pop, mine de rien on a vraiment ces deux côtés.

On vous verra prochainement au Printemps de Bourges, qu’est-ce que cela représente pour vous ?

L’entrée gratuite au festival, une bonne occasion de faire la fête, de jouer avec nos potes d’Araban, de rencontrer un autre public et d’essayer de s’offrir de nouvelles opportunités.

Vous avez déjà parcouru l’Europe avec plus d’une centaine de dates…, hormis sur la scène du printemps de Bourges, où pourra-t-on vous voir prochainement ?

À la Flèche d’or le 5 juin, en Suisse pour des festivals et on retournera au White Trash à Berlin à la rentrée, on a beaucoup de choses en préparations, le mieux étant de suivre les mises à jours sur nos différentes pages Web.

Quels sont vos futurs projets ?

Au-delà des concerts, enregistrer un nouveau disque et réaliser une vidéo.
On prépare aussi un set acoustique pour aller promouvoir nos chansons dans des lieux qui nous sont inaccessibles.

Un petit mot pour conclure ?

Censuré … Alors une bise à Electric Suicide Club, Colt Silvers et Elektrocution !

Julien Louis Paul, la Rédaction de Lartino vous remercie pour le temps que vous lui avez accordé. Un grand merci également à Julie pour sa disponibilité !

Post author

Laisser une réponse