Une étude publiée récemment montre le poids économique du secteur au moment où le spectacle s’inquiète des conséquences des attentats de Paris. Entre 2011 et 2013, les institutions culturelles telle que les entreprises de la musique, du cinéma, du théâtre ou encore de la presse et du jeu vidéo ont enregistré une croissance de +1,2 %. Une hausse supérieure au reste de l’économie française, indique une étude réalisée par le cabinet EY et France Créative, une organisation réunissant des acteurs de la culture comme la Sacem pour la musique, le CNC pour le cinéma ou le SPQN pour la presse. Les dix secteurs étudiés dans cette étude (arts visuels, musique, spectacle vivant, cinéma, télévision, radio, jeu vidéo, livre, presse, création publicitaire) représentaient, en 2013, 83,6 milliards d’euros de revenus et 1,3 million d’emplois, soit « plus du double des emplois liés à la production automobile. Près de la moitié (47%) des emplois liés à la culture et la création sont occupés par des « moins de 40 ans », précise l’étude. « C’est un secteur déterminant pour l’économie, mais c’est un secteur fragile« , rappelle Jean-Noël Tronc, directeur général de la Sacem, qui « tire la sonnette d’alarme » face aux conséquences économiques possibles des attentats du 13 novembre. En effet, depuis les attentats du vendredi 13 novembre, les salles de concert ont vu leurs ventes de billets baisser de 80%. En cas d’une baisse durable de la fréquentation, des « dizaines de milliers d’emplois » pourraient être « à risque« , estime Marc Lhermitte, du cabinet EY.

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Depuis 1995, les Inaccoutumés se sont imposés comme le rendez vous chorégraphique incontournable de l’automne où se produisent et se découvrent de nouveaux courants artistiques et les langages et esthétiques de demain. Pour cette nouvelle édition 2016 des Inaccoutumés, les artistes invités sont : César Vayssié et Olivia Grandville, Maxime Kurvers, Maguelone Vidal, Anna Gaïotti, Myriam Gourfink et Kasper T. Toeplitz, Lorenzo de Angelis, Sophie Perez et Xavier Boussiron, Antonija Livingstone et Nadia Lauro. Performers, vidéastes, théâtre, plasticiens… ce rendez-vous inaccoutumé depuis 1995 diffuse de nouveaux courants artistiques et des langages esthétiques novateurs et réflexibles. Programme : César Vayssié et Olivia Grandville – Coproud Mardi 8, mercredi 9 et jeudi 10 novembre – 20h30 Maxime Kurvers – Fassbinders / Aubervilliers Vendredi 11 et samedi 12 novembre – 20h30 Maguelone Vidal – Cochlea Mardi 15 et mercredi 16 novembre – 20h30 Anna Gaïotti – Plus de muses mais un troupeau de Muets Jeudi 17, vendredi 18 et samedi 19 novembre – 20h30 Myriam Gourfinket Kasper T. Toeplitz – Data Noise Mardi 22, mercredi 23 et jeudi 24 novembre – 20h30 Lorenzo de Angelis – De la Force Exercée Vendredi 25 et samedi 26 novembre – 20h30 Sophie Perezet Xavier Boussiron – Le Piège à Loup Mardi 29 et mercredi 30 novembre – 20h30 Antonija livingstone et Nadia Lauro –Etudes hérétiques 1-7 Jeudi 1, vendredi 2 et samedi 3 décembre – 20h30 Infos pratiques :   MENAGERIE DE VERRE 12 / 14 rue Léchevin – 75011 Paris Métro Parmentier Saint Ambroise Bus 96 et 46 Billetterie sur http://www.digitick.com Réservations du lundi au vendredi de 14h00 à 18h30 au 01 43 38 33 44 ou Informations http://www.menagerie-de-verre.org Plein tarif : 15€ Tarif réduit : 13€ – étudiant, moins de 25 ans, retraité, demandeur d’emploi, bénéficiaire du RSA Tarif adhérent : 7€ Pass : 40€ pour 4 spectacles La ménagerie de verre, espace pluridisciplinaire dédié à la création contemporaine, est le lieu de tous les croisements d’expression artistique.

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C’est officiel : Vincha a « 30 ans ». Ce morceau phare du nouvel album du jeune rappeur-chanteur, marqueur temporel plein d’humour doux amer, annonce son retour. Qui est Vincha ? Un ex « fanatique de rap français» qui a grandi avec des parents fans de Beatles et de chanson française et découvert le rap à 12 ans avec La Haine, les mixtapes de DJ Poska et le premier album de Doc Gynéco. « Mon kif suprême, c’était d’écouter du rap français. Je ne fais pas de distinctions, je suis nostalgique sans l’être et ça continue de m’intéresser, c’est ça qui m’a lancé. Il monte des groupes, squatte tous les samedis à la MJC de Cesson, du côté de Melun avec sa bande. C’est le 77, à quarante bornes de Paris : «on prenait le RER D, on trainait à Chatelet, sur les Champs, on mangeait des crêpes à Bastille. Le parcours type d’un banlieusard ». Après des années d’apprentissage de la vie d’artiste au sein de multiples groupes nébuleux et sans lendemain, il décide de se lancer dans une carrière solo. Premier nom : Vincha Backpacker. « C’était un clin d’œil au fait que j’avais toujours un sac à dos, je voyageais énormément et c’est comme ça que j’écrivais. Les trains, les aéroports, les bus… Ce sont des endroits tellement mélancoliques et riches en rencontres ».  Pour habiller ses mots, Vincha a eu la chance de tomber sur un grand couturier des sons. En 2005, Tom Fire, qui a écouté ses maquettes sur MySpace, l’invite dans son studio. Les deux hommes s’apprécient et décident de démarrer une collaboration fructueuse qui dure aujourd’hui. Pour la scène, Vincha choisit un DJ versatile, S.O.A.P. (l’acronyme de Son Of A Pitch), avec qui il va arpenter les scènes en duo pendant trois ans. « La formule c’était : 2 platines, un mélodica, un piano. Il y avait un côté cabaret hip-hop, on avait appelé ça de la chanson rappée ». Vincha sort deux EPs et réussit à décrocher un petit tube, « Les Petits Seins ». Mais certains commencent à le classer dans la case Chansons Festives… On frise le quiproquo. « J’ai fait ce morceau pour l’énergie du live, mais sur disque ce n’était pas là-dedans que je voulais aller » explique Vincha, qui de toute manière est déjà focus sur son nouvel album. Un album de rap ? Oui, mais signé par « Le rappeur le moins hardcore du 93 mais pourtant droit dans mes baskets, à l’aise » (« Le Souague », featuring Hipoccampe Fou). Un album personnel, drôle, touché par la grâce, entre émotion et dérision et sur des sons concoctés essentiellement en binôme avec Tom Fire.  Entre hip-hop et mélodies, Vincha raconte sa vie. « L’écriture me permet d’exprimer des choses que je ne dirais pas en temps normal. Comme dire à ma mère que je l’aime ». Ainsi la chanson « Lapis-Lazuli » où Vincha raconte sa naissance (« Quand de son ventre sortit Vincent, 3 kilos 5, futur rappeur ») et évoque sa maman de façon émouvante et drôle à la fois. On pense parfois à Akhenaton (pour l’emploi de mots précieux et

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Depuis 2007, au fils des éditions, La JIMI s’est imposé comme le rendez-vous phare des indés et de l’autoproduction. Son salon, ses concerts, ses débats et ses expos s’emploient à mettre en valeur mais également à réunir tous ceux, labels, tourneurs, collectifs, fanzines, webzines, fédérations, radios… qui, avec peu de moyens mais beaucoup d’énergie, participent à la richesse et à la diversité de la musique. Cet événement propose également l’opportunité de réfléchir sur les solutions et les modes alternatifs d’accompagnement, de production et de diffusion des artistes. La JIMI s’adresse ainsi à tous les passionnés, amateurs ou professionnels. Son salon est, d’ailleurs, gratuit et ouvert à tous. La JIMI a donc prouvé au fil des ans, qu’il existait bel et bien un réel besoin de lieu d’expression, d’échanges et de rencontres pour valoriser l’indépendance de la création et son rôle majeur dans l’évolution de la culture et de la société. La JIMI se déroule dans 4 équipements d’Ivry-sur-Seine, ville réputée pour son dynamisme culturel et son militantisme. Le Hangar, le Tremplin, le Théâtre d’Ivry et L’Espace Robespierre accueilleront acteurs et activistes de l’indépendance et public Au programme de cette 8e édition de la JIMI : Un salon avec plus de 100 acteurs de l’indépendance musicale parmi lesquels :Cheribibi, Slow Death, Crash Disques, Hammerbass Records, Longueur d’Ondes, Zeradio, Cd1d, Madamemacario, Concertlive.Fr, Collectif Kronik, Trauma Social Ferarock, A Quick One Records, Vailloline, Hands And Arms… Des débats et des conférences: * Elaborer une sortie d’EP / album – organisé par les réseaux membres du RIF* Internet au service des artistes et des labels : enjeux et opportunités de la diffusion en ligne des contenus créatifs par Xavier Filliol * La place du fan, papier ou écran, qu’est-ce qui change ? – proposée par l’UDoduF * Internexterne, le choix de la coopérative ! – avec Olivier Jacquet, responsable d’Internexterne * La Triperie, et si on parlait du 360 degrés ! – avec Lysika Clapaud, responsable de La Triperie* Rencontre avec Sylvain Bertot autour de son livreRap indépendant : la vague hip-hop indé des années 1990-2000 en 30 scènes et 100 albums (éd. Le Mot et le Reste, 2014), proposé par la librairie Envie de Lire* Rencontre avec Guy Darol autour de son livre Outsiders, 80 francs-tireurs du rock et de ses environs (éd. Castor Astral, 2014), proposé par la librairie Envie de Lire Des concerts avec We Insist, Michel Cloup Duo, Von Pariahs, Salut C’est Cool, Congopunq et Gangpol und Mit Des show-cases avec Jean Jean, Fuzzy Vox, Breakout, Thierry Théolier, Edouard Nenez et les Princes de Bretagne, Common Diamond, Rollin’ Bunkers, Gavin Meidhu, Khagely Trio et Vlad. Une carte blanche à la coopérative Internexterne avec Iraka, Ottilie Trio et Nevché

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Exposition « leurs lumières » du 13 octobre au 16 décembre 2012 au Centre Culturel de Rencontre à l’Abbaye de Saint Riquier – Baie de Somme. Le projet « leurs lumières » est né d’une série de conjonctions : l’Abbaye de Saint- Riquier, et son abbatiale lumineuse, devenant Centre Culturel de Rencontre dédié aux écritures, Anne Potié, sa directrice, retient le thème de la lumière pour bâtir sa première programmation annuelle. C’est pourquoi, après un été dédié à Alfred Manessier, Le tragique et la lumière, il s’agit de conjuguer le thème de la lumière et la problématique des écritures, sous un autre de ses aspects, celui d’un art contemporain attaché à des expérimentations aussi bien ludiques que techniques et poétiques. Les dix artistes contemporains – Donald Abad, Marie-Julie Bourgeois, Félicie d’Estienne d’Orves, Jakob Gautel et Jason Karaindros, Tomek Jarolim, Julie Morel, Mayumi Okura, Michaël Sellam, Marion Tampon-Lajarriette (biographies des artistes disponibles sur demande) – qui participent à « leurs lumières » sont de cette jeune génération qui a grandi au sein de la culture numérique. Ils ont eu, dans leur formation artistique, un contact direct avec l’interactivité des nouveaux media. Résolument actuels, leurs environnements lumineux, leurs films, leurs dispositifs partagés de l’illumination comme de l’aveuglement, sont autant d’expériences ludiques et poétiques, troublantes et critiques. Jean-Louis Boissier, commissaire de l’exposition, outre une formation scientifique et de praticien du cinéma et des arts interactifs, a été marqué par sa longue collaboration avec Frank Popper, théoricien du cinétisme et des arts numériques. Ceci, de la fin des années 60 au début des années 80, des expositions Lumière et mouvement en 1967 au Musée d’art moderne de la ville de Paris et Cinétisme spectacle, environnement à Grenoble en 1968, à l’exposition Electra en 1983 de nouveau au musée d’art moderne de la ville de Paris. Parallèlement à ses propres productions expérimentales dans les arts interactifs, reliées au cinéma, à la littérature et à la performance, Jean-Louis Boissier s’est attaché, en tant que chercheur universitaire, à l’observation des arts des nouveaux media à travers de nombreuses expositions dont il a partagé la conception : Electra en 1983, Les Immatériaux en 1985, Passages de l’image en 1990, ou dont il a été lui-même l’initiateur : la biennale Artifices à Saint-Denis de 1990 à 1996 ; la Revue virtuelle du Centre Pompidou ; les expositions Image calculée et Machines à communiquer à la Cité des sciences, Jouable en 2002, 2003 et 2004, Mobilisable en 2008, Mode Démo en 2010. Il a choisi ces jeunes artistes pour les avoir connus directement dans leurs recherches. Pour autant, si ces artistes ont en commun une certaine pratique des media technologiques, ils n’en font nullement leur spécialité exclusive. Ils en tirent une approche détachée et distanciée, voire critique, une méthode d’intervention dans une époque marquée par les technologies de l’information. Les techniques de la lumière (on nomme ainsi ce qui vient de l’électricité et de l’électronique) seront donc leur objet autant que leur instrument. Aussi, en recevant « leurs lumières »,

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Le Centre international d’art et du paysage de l’île de Vassivière accueille l’exposition personnelle Il vaut mieux éviter tout contact avec les formes de vie extra-terrestres de l’artiste japonais Shimabuku. Débutée le 13 novembre dernier, elle est prolongée jusqu’au 6 mai 2012. Le Centre international d’art et du paysage de l’île de Vassivière accueille l’exposition personnelle « Il vaut mieux éviter tout contact avec les formes de vie extra-terrestres » de l’artiste japonais Shimabuku. « Shima » (signifiant « île » en japonais), amène naturellement l’artiste à intervenir sur l’île de Vassivière pour clôturer de la manière la plus poétique qui soit la programmation du Centre d’art sous la direction de Chiara Parisi. Après sept années d’expositions et de projets dans ce paysage insulaire unique, Chiara Parisi invite Shimabuku à créer des oeuvres résistant à toute contrainte d’exposition et donnant à voir, aux visiteurs, un rapport particulier à la nature et aux animaux. Plus jeune, Shimabuku souhaitait devenir poète ou guide touristique. Persuadé que l’art ne doit pas à tout prix créer des oeuvres mais plutôt susciter des rencontres, l’artiste arrive à combiner ses deux vocations. Dès lors, le style ou le médium importe peu dans l’objet fini, l’objectif étant de connecter les êtres. Shimabuku présente à Vassivière ses oeuvres les plus récentes ainsi que de nouvelles créations dans lesquelles les détails, les sonorités, et l’origine des noms tissent ensemble un monde singulier. L’artiste invite le public à s’engager dans des « situations » qui, racontées à d’autres personnes, deviennent fables, récits, histoires et peut-être même des événements. Dès son arrivée dans la prairie du Centre d’art, le visiteur approche l’esprit du projet par la lecture de cette phrase Il vaut mieux éviter tout contact avec les formes de vie extra-terrestres qui donne le titre à l’exposition, suspendue en caractère lumineux à la longue façade du bâtiment d’Aldo Rossi. Cette citation, empruntée au cosmologiste anglais Stephen Hawking, renverse la crainte de son auteur que les extra-terrestres puissent conquérir et coloniser la terre. Ici, l’artiste nous invite à nous ouvrir à ce qui déjà nous entoure sur Terre, nos voisins, des animaux, avant de contacter des formes de vie extra-terrestres. Premier espace de l’exposition, le phare, s’appréhende comme une invitation à se projeter dans les autres salles du Centre d’art à travers un dispositif en équilibre qui nous fait basculer dans une constellation d’éléments naturels. Puis, le visiteur entre dans la nef du Centre d’art où Shimabuku transforme l’imposant espace en un lieu propice à une découverte amusante avec Quelque chose qui flotte / Quelque chose qui coule, une rivière dont le courant fait tournoyer et flotter de petites formes végétales rondes que l’artiste affectionne particulièrement : des pommes et des pommes de terre. Il semble ainsi que Shimabuku souhaite interpeller les visiteurs par une action burlesque à la manière des Fables de La Fontaine – comme Le Lièvre et La Tortue. En contrebas de la nef, dans l’atelier, l’artiste nous livre Fish & Chips de Shimabuku en plongeant les visiteurs

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Mélanie Laurent, 28 ans, actrice, chanteuse et réalisatrice de deux court-métrages, débarque sur grand écran dans un film dont elle est elle-même réalisatrice. Les Adoptés, qui sort en salle aujourd’hui, est un film bouleversant qui devrait séduire le public, après avoir séduit la critique. Les Adoptés est un film de Mélanie Laurent avec Clémentine Célarié, Audrey Lamy, Denis Ménochet, Marie Denarnaud …Une histoire bouleversante qui parle de la famille, de l’amour, de la perte, de la passion … SynopsisUne famille de femmes que la vie a souvent bousculée mais qui est parvenue avec le temps à apprivoiser les tumultes. Les hommes ont peu de place dans cette vie et naturellement quand l’une d’entre elle tombe amoureuse tout vacille. L’équilibre est à redéfinir et tout le monde s’y emploie tant bien que mal. Mais le destin ne les laissera souffler que peu de temps avant d’imposer une autre réalité. La famille devra alors tout réapprendre. La mécanique de l’adoption devra à nouveau se mettre en marche forçant chacun à prendre une nouvelle place…

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Avec un cahier spécial 25 ans, de nouvelles rubriques et toujours 25 000 contacts professionnels, l’Irma présente sa 25e édition de L’Officiel de la musique. Outil du quotidien, L’Officiel de la musique recense les professionnels, leurs entreprises et leurs activités, soit plus de 25 000 contacts issus de toutes les branches de la filière (disque, spectacle, médias, formations, organismes, édition/conseil, etc.) et de toutes les esthétiques « musiques actuelles » (rock, chanson, musiques du monde, hip-hop, jazz, musiques électroniques, etc.). Cette année, de nouvelles rubriques font leur apparition :Supervision musicale ; Blogs sectoriels ; Dispositifs d’accompagnements d’artistes ; Productions audiovisuelles et de vidéoclips, captations vidéo À l’occasion de cet anniversaire, L’Officiel de la musique propose un dossier spécial présentant 25 ans d’évolution de la filière musicale et des métiers qui la composent. Une frise chronologique indique les dates majeures pour ce secteur. En complément de ce dossier, des chiffres clés de la filière musicale reprennent une partie du travail du Snep, de la CSDEM/CEMF, du ministère de Travail, de l’Emploi et de la Santé ainsi que de la CPNEF-SV.

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Sous l’égide de Robin Renucci, « Les Rencontres Internationales de Théâtre en Corse » proposent depuis 14 ans à des comédiens français et étrangers, professionnels ou amateurs, de présenter à un large public les pièces qu’ils ont étudiées en commun. Cette année encore, ils joueront du 06 au 29 août leurs spectacles en plein air, dans le décor naturel des communes de Mausoleo, Pioggiola, Olmi Cappella et Vallica. Perchée par endroits à plus de 1100 mètres d’altitude, la vallée du Giussani dans le département de la Haute-Corse a la beauté insolente des premiers matins du monde. C’est ici, dans ce décor naturel farouche et inviolé, que l’enfant du pays Robin Renucci, a choisi d’organiser depuis maintenant quatorze ans les Rencontres Internationales de Théâtre en Corse. Tout a commencé par la création d’une association, l’Aria (Association des Rencontres Internationales Artistiques), qui signifie « l’air que l’on respire » mais également par extension l’Aghja « l’aire de battage du blé» en langue corse. Le principe de ce projet est de mêler dans la création théâtrale, des professionnels et des amateurs venus de tous horizons et de tous pays, des enseignants et des animateurs culturels, pour aller à la rencontre d’un public partenaire en lui offrant une vingtaine de spectacles créés sur place. Aujourd’hui l’utopie est devenue une réalité qui essaime également en partenariat dans les régions Sud-Ouest et Bretagne. Depuis leur création en 1998, les Rencontres ont accueilli plus de 1000 participants venus de France et de l’étranger, monté près de 260 spectacles, donné 550 représentations devant près de 100 000 spectateurs. Pendant plus d’un mois, la commune d’Olmi Cappella accueille des stagiaires venus de Corse, de France et du monde entier, participant activement à la redynamisation d’une micro région en danger de désertification. « Nous avons transformé tous les handicaps en atouts. Les maisons qui n’étaient pas habitées sont devenues des gîtes ruraux. L’école a triplé son nombre d’élèves. Un atelier de socialisation a vu le jour ainsi qu’un office de tourisme. Quatre emplois permanents ont été créés au bureau ainsi que 3 emplois aux cuisines. Le vide a crée l’appel, et le cadre associatif nous a permis de passer des propos aux actes » rappelle le comédien avec enthousiasme. Education populaire Hébergés dans les vastes salles du collège Battaglini, les apprentis-comédiens sont encadrés par une vingtaine de professionnels parmi lesquels, Pierre Vial, Serge Lipszyc, René Loyon, Nathalie Krebs, Alan Boone ou encore Gérard Chabanier. Après un mois de répétitions en commun, les pièces sont habituellement jouées au mois d’août en plein air sur les communes, de Pioggiola, Mausoléo, Olmi Cappella ou encore Vallica. Au détour d’une place de village, dans la douceur d’un champ d’oliviers, des milliers de spectateurs, touristes ou insulaires, se pressent chaque soir pour découvrir ou redécouvrir sous la voûte céleste, Le Chevalier d’Olmedo de Lope de Vega, Une Journée de fourberies de Scapin d’après Molière, La Bonne âme du Se-Tchouan de Bertold Brecht ou encore Les Pas perdus de Denise Bonal. Une adhésion individuelle de 20

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BAFTA 2011 du meilleur 1er film, Chris Morris réalise ici une comédie corrosive et grinçante made in England ! A découvrir en DVD le 17 mai ! Synopsis Animé par des envies de grandeur, Omar est déterminé à devenir un soldat du djihad en Angleterre. Avec ses amis, il décide de monter le coup décisif qui fera parler d’eux et de leur cause. Problème : il leur manque le mode d’emploi !

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