Le musée du Quai Branly accueille l’homme singe du 16 juin au 27 septembre 2009, entre feuillages et lianes, le décor se revêt des caractéristiques de la jungle pour une totale immersion… Tarzan, souvent représenté en Afrique, fait parti des mythes occidentaux indéfectibles que tout le monde connaît. L’histoire du grand singe qui enlève la femme blanche, tombant finalement amoureuse de lui. Célèbre pour sa statue de Dieu grecque, il va sans dire que son cri résonne dans les murs du musée. L’exposition, consacrée à cette icône de l’imagerie populaire, propose de découvrir des facettes insoupçonnées de l’enfant sauvage. Le héros est représenté d’un point de vue cinématographique, avec de nombreux films dont le plus célèbre est « Greystoke » avec Christophe Lambert, mais aussi de façon littéraire, avec son père spirituel Edgar Rice Burrhougs. Les origines et la nature de Tarzan forment le parcours atypique de cet accrochage. Il s’agit ici de décortiquer et de comprendre les visions particulières sur l’Afrique. Animaux naturalisés, costumes, amulettes en griffes de panthère, planches de dessins de Burne Hogarth, comblent notre curiosité. L’écrivain en fit un héros intelligent, et téméraire, autour de vingt six romans. Il est dommage de voir comment Hollywood a tourné ce dernier en dérision et a enlevé le côté intellectuel de l’homme, faisant de lui un personnage « un peu bête ». Le mythe est « humilié ». Une quarantaine de films fut réalisée, avec ces acteurs fétiches Johnny Weissmuller et Maureen O’Sullivan. Fâtigué, usé, comme son auteur, Tarzan réintègre une place moins inconvenante par la suite, et pour beaucoup d’enfants, grâce aux studios Walt Disney.  Le XXIe siècle ouvre sa porte au héros tantôt décrié. Malmené, ou adoré, Tarzan fait parti intégralement de notre culture, malgré l’éloignement géographique et les apparents fossés séparant l’Afrique de l’Europe. Au final, notre homme peut permettre aux apprioris souvent négatifs de s’envoler et de se perdre dans les méandres de la jungle…

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A l’antipode du classicisme, le musée du Quai Branly, situé à deux pas de la Tour Eiffel, ouvre ses portes à la diversité et à la mixité. Jusqu’au 28 juin 2009, vous pouvez découvrir l’exposition  » Un siècle de Jazz « , conçue par Daniel Soutif, philosophe et critique d’art.  » Un siècle de Jazz  »  est une exposition qui se veut plus artistique que musicologique.Elle retrace de manière chronologique les rapports entre le jazz et la vie quotidienne de milliers d’hommes et de femmes. Affiches, disques, œuvres picturales, extraits de chansons ou vidéos, l’ensemble se veut diversifié et divertissant amenant un large public, connaisseur ou non. Le Jazz est ici présenté en dix chapitres, de sa naissance en 1917 aux excentricités de ces contemporains. L’exposition se veut artistique et enrichissante. Contemporaine et bien construite, elle amène à diversifier l’opinion sur un mouvement dont les aïeuls connaissent les plus anciennes créations. A leurs regards émerveillées se joignent désormais ceux  de leurs petits enfants qui pour beaucoup ne se doutaient guère de l’influence du jazz sur leurs préférences musicales…

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Photoquai ou PHQ4, 4ebiennale des images du monde présentée en libre accès, de jour comme de nuit, sur les quais de la Seine longeant le musée du quai Branly, ainsi que dans son jardin, a accueilli 527 582 visiteurs entre le 17 septembre et le 17 novembre 2013, avec une moyenne de 8 509 visiteurs par jour, soit une augmentation de 22% par rapport à l’édition précédente.

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Une nouvelle édition de Photoquai se déroule cette année du 17 septembre au 17 novembre. La quatrième édition de PHOTOQUAI, « PHQ4 », biennale des images du monde crée en 2007 par le musée du quai Branly, se tient du 17 septembre au 17 novembre sur les quais longeant le musée du quai Branly et dans le jardin du musée, en partenariat avec des institutions culturelles parisiennes. La sélection 2013 rassemble 40 photographes issus de 28 pays. Cette année, la programmation est renforcée par deux expositions au sein du musée : Mezzanine Ouest, l’exposition Nocturnes de Colombie, Images contemporaines et à l’atelier Martine Aublet, l’exposition des lauréats des Résidences de PHOTOQUAI. Les trois premières éditions ont fait découvrir 162 photographes venus chaque année d’une trentaine de pays différents. Saluée dès sa première édition pour son originalité et sa pertinence, PHOTOQUAI poursuit sa mission fondamentale : mettre en valeur et faire connaître des artistes inédits sur la scène internationale, susciter des échanges, des croisements de regards sur le monde. Sa méthode originale consiste à confier les commissariats artistiques à des professionnels étrangers, et à créer un ensemble de réseaux autour des expositions, en associant des institutions parisiennes partenaires – au premier rang desquelles les galeries d’art dédiées à la photographie contemporaine. Les expositions se déroulent en majeure partie à l’extérieur du musée, sur les quais de Seine, mais aussi depuis 2009 dans le jardin du musée. Elles sont accessibles gratuitement. La sélection artistique Pour chaque édition de la biennale, le musée du quai Branly nomme un Directeur artistique chargé d’insuffler des axes de programmation souhaités pour l’événement, et d’animer un réseau de relais français et étrangers (commissaires, instituts français, photographes, « amis » de PHOTOQUAI…) pour différentes zones géographiques prédéfinies. Pour chacune de ces zones, des collaborateurs artistiques sont chargés, sur le terrain, de prospecter et de découvrir des talents photographiques inconnus en Europe, pour constituer ainsi une présélection d’artistes et d’oeuvres. La sélection 2013, rassemblée sous le slogan « Regarde-moi », a un dénominateur commun : toutes les séries photographiques ont à voir avec la figure humaine. Paysages, objets, mode ou architecture y apparaissent comme des éléments d’accompagnement de la personne. Dans toutes les séries, c’est le corps qui est l’unité de mesure de notre univers. Photographes présentés PHOTOQUAI présente les oeuvres de photographes contemporains du monde entier, talents inédits ou peu vus en Europe et provenant des grandes zones géographiques représentées au sein des collections du musée du quai Branly : Amérique du Sud et centrale, Asie, Océanie, Afrique, Proche et Moyen-Orient, Russie. La sélection rend compte de la diversité des manières de percevoir le monde non-européen aujourd’hui, de l’intérieur, par les artistes qui y vivent, loin des clichés que véhicule souvent une certaine photographie touristique. Il ne s’agit pas d’avoir une illustration systématique de la photographie d’un large panel de pays, mais de mettre en valeur des artistes et des oeuvres sans exhaustivité géographique.

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Créée en 2007 par le musée du quai Branly et consacrée à la photographie non occidentale, PHOTOQUAI, la biennale des images du monde se déroule du 13 septembre au 04 décembre 2011 sur les quais longeant le musée du quai Branly et dans le jardin du musée, en partenariat avec des institutions culturelles parisiennes. Saluée dès sa première édition pour son originalité, son ambition et sa pertinence, PHOTOQUAI poursuit en 2011 sa mission fondamentale : mettre en valeur et faire connaître des artistes dont l’œuvre reste inédite ou peu connue en Europe, susciter des échanges, des croisements de regards sur le monde. Le parcours de cette édition met en avant les caractéristiques spécifiques de chaque oeuvre ou série de photos à travers l’explicitation de ses conditions de production. La Biennale présente ainsi une série de monographies éclairant la variété des contextes de création aussi bien que la permanence de grands sujets esthétiques, sociétaux et politiques. La direction artistique de la troisième biennale PHOTOQUAI est confiée à Françoise Huguier, photographe et réalisatrice, qui, avec 15 commissaires, a sélectionné 46 photographes du monde entier. Pendant près de trois mois, l’ensemble de la sélection, près de 400 œuvres, est présenté, en accès libre, de jour comme de nuit !

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Le musée Dapper situé dans le 16e arrondissement de Paris va fermer le mois prochain à cause de difficultés financières et d’une fréquentation en baisse. L’exposition « Chefs-d’œuvre d’Afrique » actuellement présentée au musée Dapper jusqu’au 18 juin 2017 sera la dernière. A partir du mois de juin, le musée dédié au patrimoine de l’art subsaharien ferme son lieu d’exposition situé dans 16e arrondissement de Paris, rue Paul Valéry Paris. Ouvert en 2000, le musée doit faire face à un patrimoine immobilier trop lourd à gérer. « Nous n’avons aucune subvention publique, nous ne pouvions plus traîner ce boulet », a expliqué la direction. Le musée qui ne bénéficie d’aucune subvention publique va vendre le bâtiment qu’il occupe actuellement. Le musée a également dû faire face à la concurrence du musée du Quai Branly et, plus généralement, de la concurrence d’une offre culturelle sur l’Afrique particulièrement riche à Paris. Depuis son ouverture il y a maintenant 17 ans, le musée Dapper aura présenté plus de 40 expositions. Toutefois, sa présentation était en baisse. Le musée Dapper n’a cependant pas dit son dernier mot et veut poursuivre l’aventure en se tournant encore un peu plus vers l’Afrique. « On ne baisse par le rideau pour autant. La fondation va continuer ses activités au Sénégal où elle a organisé plusieurs expositions depuis 2012, notamment à Gorée, ainsi que dans les Caraïbes », indique la direction du musée. « Nous allons poursuivre notre mission, mais de façon différente », assure-t-elle, soulignant que « la fondation aura plus de flexibilité pour réaliser des projets ambitieux et investir d’autres espaces ».  

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Depuis les attentats de janvier et de novembre 2015, la fréquentation des musées a baissé. La fréquentation des grands musées parisiens a diminué en 2015, notamment à cause des attentats qui ont frappé la capitale française en janvier et novembre 2015, ont annoncé mardi plusieurs établissements. Le Louvre reste le musée le plus fréquenté au monde même si le nombre de ses visiteurs est passé l’an dernier de 9,3 millions à 8,7 millions (- 6,4 %). Au musée du Quai Branly, la fréquentation a baissé de 7 %, passant de 1,4 million de visiteurs en 2014 à 1,3 million. Le château de Versailles a enregistré une baisse de 4 % avec 7,4 millions de visiteurs en 2015.

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Le Prix Liliane Bettencourt pour l’Intelligence de la Main sera remis le lundi 18 octobre 2010 lors d’une cérémonie organisée par la Fondation Bettencourt Schueller au musée du quai Branly. Cette année, la Fondation Bettencourt Schueller accorde une dotation exceptionnelle de 100 000 euros et amplifie son ambition et son action en remettant deux récompenses : Talents d’exception et Dialogues. Le Prix Liliane Bettencourt pour l’Intelligence de la Main, attribué par la Fondation Bettencourt Schueller, a pour objectif la promotion de l’excellence du travail des artisans d’art.Par cet hommage, Liliane Bettencourt souhaite expressément récompenser les professionnels alliant la maîtrise exceptionnelle de leur savoir-faire à une recherche permanente de modernité et d’innovation capable de satisfaire les exigences les plus hautes de la création : « Je mesure la merveilleuse et rare conjonction de l’inspiration de l’artiste et du savoirfaire de l’artisan (…) Réunir les deux est précieux et émouvant. Voilà ce que je crois ». Depuis sa création en 1999, ce concours ouvert aux artisans professionnels a consacré chaque année un secteur d’activité différent : les métiers du bois et de la facture instrumentale, les métiers du verre, de la céramique, du cuir, de la pierre, des métaux précieux…En 2009, la Fondation Bettencourt Schueller a célébré 10 ans d’une intense activité au service du savoir-faire exceptionnel des artisans d’art. La Fondation Bettencourt Schueller accorde pour cette édition 2010 du Prix Liliane Bettencourt pour l’Intelligence de la Main une dotation exceptionnelle de 100 000 euros et amplifie son ambition et son action en remettant deux récompenses : Talents d’exception et Dialogues. Talents d’exception 2010 est attribué à Julian Schwarz, sculpteur et tailleur de bois, pour son oeuvre Bullnose. Dialogues 2010 est attribué à Claude Aïello, céramiste, et Mathieu Lehanneur, designer, pour L’Âge du Monde – Jarre démographique.

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Jazz (« j » se prononce « dj ») n.m XXe siècle.  » Emprunté de l’anglais jazz, qui désigne une danse ou un genre musical. Genre musical qui trouve son origine dans la musique profane et religieuse des Noirs d’Amérique du Nord, caractérisée par l’importance du rythme et la large place laissée à l’improvisation  » – Dictionnaire de l’Académie française. A l’occasion de l’exposition  » Un siècle de Jazz «  au Musée du Quai Branly de Paris, retour sur un courant musical majeur du XXè siècle. Cette musique, mais aussi son mode de vie, et les révolutions qu’elle a entraîné, a marqué profondément les consciences, au gré de ses rythmes. En 1917, le jazz, danse populaire et musicale, émerge avec l’enregistrement du premier disque l’Original Dixieland Jazz Band, un groupe paradoxalement de blancs. A la même période, Storyville, quartier où jouaient de nombreux musiciens est fermé pour cause de prostitution. Le jazz émigre vers Chicago et New York. A ce moment, la musique est partout, reflet social d’une société mutante. Le jazz charme toute l’Amérique après la première guerre mondiale. F.Scott Fitzgerald nomma « Jazz Age » cette période, dans l’un de ses ouvrages. Surnom repris à outrance, à l’image de son appréciation dans le quartier sensible de Harlem. Archibald J.Motley est un peintre décisif de cette période. Il peint de grandes toiles montrant la joie et la gaieté du jazz, rythmé et chorégraphié. L’ensemble est sompteux en couleurs et en émotions. Le jazz connait son heure de gloire en Europe. Ce fut l’orchestre de Jame Reese Europe qui fit découvrir les rythmes endiablés à ce nouveau public. Joséphine Baker, coqueluche des cabarets parisiens, fut fréquemment représentée. Jean Cocteau, Francis Picabia, Fernand Léger, Kees Van Dongen participèrent au mouvement avec des représentations picturales. Le plus impressionant était Paul Colin et sa série de 27 dessins en portfolio Le tumulte. La seconde guerre mondiale effectua un tournant essentiel dans l’histoire du jazz. Ce fut pendant ses années tumultueuses que Piet Mondrian envisagea son Boogie Woogie, et peignit ses plus belles toiles. Dubuffet et Matisse ne furent pas en reste… La fin de la guerre coïncida avec l’avènement du Bebop, lancé par Charlie Parker, Miles Davis,… L’expressionnisme abstrait vit le jour avec Jackson Pollock et ses drippings. En Europe, Nicolas de Staël dédiait ses peintures à cette passionnante musique. L’après guerre vit surgir un nouveau mode de création artistique : les pochettes de disques (Record Cover) crée notamment par Warhol. En 1960 paraît l’album Free Jazz d’Ornette Coleman ( « Libérez le jazz… jazz libre..« ) marquant un nouveau chapitre de cette musicalité, Jackson Pollock ayant représenté la pochette. Cette révolution « free » marqua la liberté de la création noire. Le jazz contemporain continua à vivre à travers les années 80 : Jean Michel Basquiat et Keith Haring le saluèrent de la plus belle façon qu’il soit, en peignant à leur tour un hommage.

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En présentant les peintures de Kowspi Marek et de ses fils Chiphowka et Agatoak, artistes issus de la communauté Kwoma de Nouvelle-Guinée, le musée du quai Branly invite les visiteurs à découvrir le mythe d’origine de ce peuple comme une nouvelle manière de comprendre le monde. Du 14 octobre au 4 janvier 2009. Conçue en collaboration avec ces artistes contemporains et les Kwoma, cette exposition marque l’affirmation du devenir de cetteculture.C’est le mythe de Wanmai qui inspire le titre de l’exposition. Il raconte comment les hommes sont sortis de terre grâce à un sanglier qui revenait couvert d’une terre rouge que personne n’avait encore jamais vue.Ainsi, au fil de l’exposition, les peintures contemporaines, les objets des collections du musée du quai Branly et le mythe sont présentés comme deux manières complémentaires de donner sens au monde.Les Kwoma sont une communauté clanique de dix-sept villages situés dans les monts Washkuk, sur le Haut du fleuve Sépik (Papouasie-Nouvelle-Guinée). Regroupant aujourd’hui environ 3000 individus, les Kwoma – littéralement « Homme des collines » – ont migré au cours du XXème siècle vers les bords du fleuve Sépik, s’affrontant avec leurs proches voisins.Ces mouvements ont entraîné des transformations culturelles et artistiques fortes, renouvelant sans cesse les formes de création des Kwoma.Les installations missionnaires et coloniales au 20e siècle ont contribué au déclin despratiques cérémonielles et des savoirs ancestraux que les anciens ne souhaitaient plus transmettre. Aujourd’hui, l’art constitue pour Kowspi Marek et les siens l’ultime moyen de vivifier cette culture malmenée. Ce chef de clan et ses fils, affirment par la peinture l’actualité de leur vision.Le mythe présenté raconte l’origine des hommes Kwoma. C’est une forme de récit que l’on peut retrouver dans différentes cultures, accessible aujourd’hui grâce à la peinture.Les oeuvres et le discours expriment ici une seule et même pensée mythique, où image et récit dialoguent. Le parcours de l’exposition est organisé en plusieurs séquences qui s’articulent chacune autour d’une phrase narrative, tirée du mythe, et des oeuvres correspondantes : Les passeurs de culture Initiation à la couleur La transformation de soi La rencontre de l’autre

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