« Henri Cartier-Bresson, à vue d’oeil »

Tout comme le Musée d’Art Moderne, la Maison Européenne de la Photographie, situé dans le quartier du Marais, proposait l’accrochage de plus de cent œuvres du charismatique photographe Henri Cartier-Bresson.

Présentée à l’occasion du centenaire de sa naissance, l’exposition souhaitait montrer le résultat du travail effectué sur les archives du photographe. Celles-ci avaient donné lieu aux expositions « Paris à vue d’oeil » au musée Carnavalet (1984) et « Des Européens » à la MEP (1997).

« Photographier, c’est mettre sur la même ligne de mire la tête, l’oeil et le coeur. C’est une façon de vivre ».

L’accrochage est constitué des tirages gélatino-argentiques de l’époque. Cartier-Bresson a développé très tôt un fort attrait pour la peinture et particulièrement, le surréalisme. Doté de son appareil photo, il partit ainsi en quête du moindre détail, du divin moment de prédilection où le flash crépitera sur un instant de vie unique.

De la Chine, à Cuba, en passant par le Mexique, le Canada, ou bien encore l’Inde, les Etats Unis, l’artiste s’intéressait aux histoires humaines, aux visages, à la vie en général.

En témoigne ses photographies… Le pont de l’Europe, 1932 ; Séville, 1933 ;Aubervilliers, 1932 ; Bord de Seine, 1936 ; Premiers congés payés, 1936 ; Dublin, 1952 ; Foire aux bestiaux, 1952 ; Bal des petits lits blancs, 1952 ; Mai 68 rue Vaugirard, 1968 ; Alicante, 1933 ; Grenade, 1933…

« Je n’ai aucun message à délivrer, rien à prouver, voir et sentir, et c’est l’oeil surpris qui décide ».

Henri Cartier-Bresson aura su nous montrer les valeurs de notre temps à travers des clichés simples et sans fioritures, une réflexion documentaire d’un monde en perpétuel changement

Post author

Laisser une réponse