» Le Grand monde d’Andy Warhol  » au Grand Palais

Des portraits en séries ! Voilà ce que propose Le Grand Palais de Paris, autour du célébrissime Andy Warhol. Cette exposition aura lieu jusqu’au 13 juillet 2009.

Keith Haring, Brigitte Bardot, Man Ray, Jane Fonda, Mickaël Jackson… Le Roi du Pop Art les a déclinés à l’infini, avec sa technique de sérigraphie et d’acrylique.

Pendant des années, Warhol a représenté de nombreuses célébrités du monde entier. L’exposition propose de découvrir les grands moments de la carrière du peintre : les autoportraits, les Screen Tests, Mao, les Dollars,…
Ce sont deux cent cinquante œuvres qui sont exposés, montrant l’étendu du travail de l’artiste.

Ce fut en 1962 que Warhol peignait les portraits de Marylin Monroe et de Liz Taylor. Jusqu’en 1987, date de sa mort, il réinterpréta les visages de beaucoup, parmi eux, Mick Jagger, Roy Lichtenstein, Sylvester Stallone, Jackie Kennedy, ou David Hockney.

Ces portraits d’apparences futiles, requièrent un procédé très personnel. Dans son atelier appelé « The Factory », l’artiste photographiait son modèle avec un Polaroïd. Il peignait puis transposait la sérigraphie. Il jouait cependant avec l’image, en gommant les imperfections comme le ferait un chirurgien.

Une des salles est recouverte du portrait de Mao. Il réinterpréta le visage du dictateur à maintes fois, amenant presque un soupçon de sympathie. Debbie Harry, du groupe Blondie, fut elle aussi peinte. Glamour et rythme se succèdèrent.

Warhol s’intéressa aussi au thème de la Mort. Il est surprenant pour beaucoup de découvrir cet aspect de son œuvre maiselle fut importante. L’artiste se représenta en fantôme, en ombre. Il reproduisit aussi des têtes de morts ainsi que leChrist cent douze fois sur fond noir.

Le Roi du Pop Art se servait de matériaux parfois déconcertants comme de l’urine sur certaines de ses toiles. Il effectua des portraits à la poussière de diamant. Rien d’étonnant quand on sait que l’artiste faisait payer 25 000 dollars ses reproductions !

Entre outre, Warhol peut être comparé à un imposteur. Un imposteur, mais pas parce qu’il soutirait de l’argent pour des toiles répétitives, comme le pensent beaucoup, mais parce qu’il savait faire jaillir des émotions à travers ses portraits.
Il réhabilitait les stars en être humains, caractérisé par des couleurs flashy qui permettaient de les figer d’une façon intemporelle dans le « cercle des proches de Warhol ».

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