Wang Li le maître de la guimbarde au Festival Les Orientales

Depuis les jardins du Mont Glonne, le panoramique du paysage à Saint-Florent-le-Vieil est spectaculaire ! On ne doute pas que le festival Les Orientales de musiques traditionnelles a bien sa place ici. En effet, toute cette ambiance nous prépare à la découverte des cultures venues d’ailleurs, à une communion entre les musiciens, le public et la nature.

Le voyage au centre de l’univers de Wang Li commence sous une tente, appelée « Café Oriental ». L’intérieur du café est inspiré de décorations anciennes orientales, de tissus aux motifs baroques et aux couleurs vives, de tapis et de coussins disposés au centre prêts à recevoir le public. Après avoir pris le thé à la menthe et dégusté la délicieuse pâtisserie, le musicien fait sont apparition et avec lui tout en répertoire de souvenirs d’enfance, mais également de son adolescence. L’artiste est né à Shandong, au Nord Est de la Chine. Fils unique, il décide de partir de son pays pour chercher sa voie. Plusieurs mois après son arrivée à Paris, il trouve dans la musique sa véritable expression artistique. Dans son spectacle, l’Orient et l’Occident s’entremêlent dans les souvenirs que Wang Li nous raconte. Ces références culturelles se relient à travers un jeu sonore d’une multitude de guimbardes et de flûtes. La tradition musicale, les coutumes chinoises, les mélodies d’un monde paysan loin de chez nous, appartiennent à l’Orient. Le jeune artiste s’inspire musicalement de l’Occident donnant à certains airs traditionnels chinois une nouvelle version. Comme des enfants nous nous laissons aller dans son monde imaginaire, voyage qui a été très plaisant.

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