L’exposition Hybridatures naît de la rencontre entre la plasticienne Mégalo Raepsaet, le photographe Cyril Carret et le lieu Rétine Argentique, l’un des derniers laboratoires français de photographie où, Nicolas et Stéphane accompagnent les photographesde tous horizons à réaliser leurs tirages dans un lieu d’échange, carrefour de confrontation de créativités. Composé des mots “hybride”, “hybridation”, “hybris”, “ibrida”, “ligatures”, “architecture”, “armature”, “créature”… Hybridatures est un mot hybride lui même. La synergie de cette rencontre est en soi une hybridation qui a mis en coopération les différents types d’énergies des acteurs au service de la plus belle: l’énergie créatrice. Hybrides sont les créatures de Mégalo Raepsaet, candides et cruelles à la fois: gorille/gueule vidéo de flingues paré, lapins ingénus armés jusqu’aux dents. Elles nous évoquent l’enfance dans ses bonheurs et ses désespoirs Métisse l’univers classique des photos de Cyril Carret où la rigueur et la sensualité des Vanités se conjuguent à la brutalité d’un univers industriel où l’organique gît inerte. Hybrides les corps scotchés figurant Phoenix, les objets à la violence invalidée. Dans la pratique comme dans la nature, le croisement a pour but d’exploiter les qualités des individus croisés afin de tirer les bénéfices des caractères particuliers et intéressants de chacun; l’hybride qui en résulte manifeste une vigueur exceptionnelle que l’on appelle heterosis. Cette vigueur est à découvrir au 85 rue d’Italie du 2 au 16 février 2012. Ouverture de l’exposition le jeudi 2 février à partir de 19 heures. Infos pratiques : Exposition du 02 au 17 février 2012Où : Rétine leLieu, 85 rue d’Italie 13006 Marseille

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Lorsque l’art rencontre le design, cela donne un cocktail étonnant. Le centre du design de Marseille expose Darenart, éditeur de produits d’inspiration marocaine. Canapé, tables, luminaires, bibliothèque sont l’espace d’un instant exposés à Marseille. Vous pourrez entre autre y voir le canapé Gibraltar, designé par Mostapha El Oulhani pour Darenart et complété par l’Homme Belette n°A pour ChezBelette. Ce canapé vous invite à vous allonger pour discuter avec lui. Étonnant ! Le Centre du design de Marseille expose jusqu’au 21 mai les produits Darenart et en exclusivité le Canapé Gibraltar né de l’association entre designers de Darenart et artistes de ChezBelette. Audacieux et merveilleux, c’est ce que nous avons retenu en sortant de l’exposition. Darenart démocratise le design d’inspiration orientale, pour présenter des objets épurés de la caricature du Moyen Orient. Vous ne trouverez pas de mosaiques, mais de l’acier, du verre, et du bois. La tendance est jeune, révolution oblige. La table basse « Mock » designé par Naïm Mahdi pour Darenart,  aux  sept pieds différents est séduisante, la « Ruche » éléments de rangements designée par Mostapha El Oulhani permet  des jeux de lumières façon  moucharabieh, ou encore la table « Extrait » de Bastien Taillard laisse suggérer la texture des murs d’une ville marocaine. Certainement la pièce maitresse, le canapé Darenart « Gibraltar » inspiré de la forme du rocher  en association avec ChezBelette vous propose un lien exclusif avec le canapé avec qui vous pouvez discuter via son interface web Darenart a réussi à lier Art et Design, et à donner une âme aux objets.

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Du 17 novembre au 18 décembre 2010 aura lieu Rien à voir avec la choucroute, une exposition de l’Agence l’Air de Rien au centredesignmarseille. Le titre de l’exposition est tout aussi teinté d’humour que le travail de ce collectif… L’agence de design L’air de rien est donc accueillie par le Centre Design Marseille et c’est au travers d’une sélection de leurs projets et créations que vous pourrez découvrir leur philosophie et leurs méthodes de travail. Créée en 2005, l’agence l’air de rien initialement orientée design produit, est un studio de création industrielle et de design global.La conception d’objets les a amenés à questionner les différentes phases de vie d’un projet (conception, fabrication, promotion et vente) et à étendre leur méthodologie de création aux domaines de la communication, du web et de la scénographie. Depuis près de 5 ans, l’équipe joue de cette transversalité pour créer des solutions innovantes et mener de façon originale la globalité des projets sociaux, culturels, industriels, environnementaux, collectifs …Rien à voir avec la choucroute aura pour but de sortir des archétypes du design, du connu, et de proposer leur vision (im)pertinente de la création.

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Le centredesignmarseille présente, du 28 avril au 12 mai, Lovely Ferraille de François Royer : une exposition Stanker design. Depuis 7 ans ce designer montpelliérain revisite le fût industriel de 200 litres, déchet industriel familier et omniprésent dans le paysage, lui offrant une seconde vie plus glamour sous l’appellation… Stanker ! « Stanker », en argot américain, désigne un objet de piètre qualité, en mauvais état ou mal réparé… tout le contraire donc des bidons design de François Royer ! Vieux bidons d’huile, mais aussi caddies de supermarché, cadres de vélo et autres rebuts métalliques ressuscitent entre ses mains expertes sous forme de mobilier original aux lignes séduisantes et confortables. Un recyclage astucieux et détonnant loin des poncifs du récup’art, dont Lovely Ferraille présente le meilleur.

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La galerie Pierrick Touchefeu présente, du 2 juillet au 2 août 2009, les artistes Christian Silvain, Michel Soubeyrand, Jim Delarge, Cédric Bouteiller et Joseph Klibansky dans une exposition intitulée « Fantaisiste World » Présentation des artistes Christian Silvain Christian Silvain est né en 1950 en Belgique. C’est un artiste autodidacte. Il a très tôt été influencé par son compatriote, le peintre surréaliste Paul Delvaux.Mais, depuis les années 1980, son travail s’inspire en particulier des dessins réalisés par des enfants et adultes handicapésmentaux. Il expose ses œuvres dans de nombreuses galeries à travers le monde.En 1992, il a créé la Fondation Silvain à Eupen., sa ville natale. Michel Soubeyrand Michel Soubeyrand s’amuse avec nos egos. Hommes et femmes se transforment en personnages extravagants de contes et de légendes, d’histoires de mythologies débridées, revisitées par un auteur de comics ayant choisi la sculpture pour mode d’expression.Michel Soubeyrand est un artiste complet qui utilise toutes les techniques artistiques : dessin, peinture, sculpture sur tous matériaux (bronze, latex, résine, tissus, …) ainsi que la création numérique pour donner forme à ses idées.Son talent de dessinateur hors pair lui permet de donner vie à des personnages uniques avec des attitudes -des poses- remarquablement observées. Jim Delarge Jim Delarge est né en 1965 et a obtenu en 1992, un DEA en narratologie et esthétique du film.Il utilise la « Technique mixte » : Glacis de résine polyuréthane incluant : glycérophtalique, pigments, pastel, mine de plomb, aérosol – raclés, usés, poncés, rayés, brûlés, altérés, dissouts – sur panneaux de mélaminé.Jim Delarge se définit comme un expérimentateur. Cédric Bouteiller Cédric Bouteiller, photographe d’art et peintre, est né en 1970.C’est un artiste aux multiples facettes… Après des études d’arts plastiques et de philosophie à Aix-en-Provence, il passe par la photographie avant d’entamer un tour du monde… Il en reviendra chargé d’images en tous genres qui attendront sagement leur sort pendant qu’il se plongera dans l’univers de l’abstrait.Sa rencontre avec Zao Wou-Ki va bouleverser sa vie. Véritable coup de foudre artistique, le grand maître conduit Cédric Bouteiller sur les chemins de l’abstraction lyrique. Tàpies et Alechinsky feront aussi partie intégrante de ses inspirations. Puis c’est à Arles, au détour de longues conversations avec Lucien Clergue, que Cédric Bouteiller se passionne aussi pour Picasso et découvre l’influence littéraire de Cocteau. Après plusieurs années, Cédric Bouteiller décide enfin de mettre à profit ses clichés témoins de son périple à la découverte du globe. Il se concentre sur le travail de la matière, du graphisme. Il manie le numérique et l’impression au point de l’ériger au rang d’art de la couleur pour mettre en scène des lieux aussi mythiques que New-York, Shanghai, Paris et Marseille ou d’autres plus anodins sublimés par un symbole : un regard féminin, un tag, une enseigne, un élément architectural. Dessin et peinture transforment ses photographies qui deviennent tableaux. Joseph Klibansky Joseph Klibansky est né à Cape Town en Afrique du Sud en Juin 1984.Les principales sources d’inspiration de Klibansky sont la mode, le design d’intérieur, les villes, l’architecture ultramoderne, les

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Christine Albanel a annoncé hier, mardi 16 septembre, le choix de Marseille comme ville française capitale européenne de la culture en 2013. La ville de Marseille était candidate à ce titre avec les villes de Bordeaux, Lyon et Toulouse. Créé en 1985 par l’Union Européenne, ce titre vise au rapprochement des peuples européens et à l’affirmation du rôle central des villes dans les domaines artistiques et culturels. Chacune des candidatures a été évaluée par un jury indépendant qui a tenu sa dernière réunion les 15 et 16 septembre à Paris et a recommandé Marseille au choix de la Ministre de la Culture et de la Communication et du Ministre des Affaires étrangères et européennes. Ce jury de sélection est composé de sept membres désignés par les institutions européennes et de six membres désignés par la France. Il a auditionné les quatre villes qui chacune ont présenté leur programme pour 2013. Il a fondé son évaluation sur les deux critères énoncés par l’Union européenne en octobre 2006 : la « dimension européenne » du programme culturel et la participation des citoyens aux manifestations. Dès que le jury aura établi son rapport, Christine Albanel, conjointement avec Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères et européennes, notifiera cette décision aux institutions européennes. Après avis de la Commission européenne et du Parlement européen, le Conseil des ministres de la Culture de l’Union européenne désignera officiellement la ville française « capitale européenne de la culture 2013 ». La même procédure a lieu en Slovaquie, où la ville de Kosice a été proposée par un jury équivalent, le 9 septembre dernier. Tout au long de leur année d’élection, les villes désignées vont proposer un programme d’événements culturels exceptionnels, d’expositions, de spectacles, d’ateliers, de fêtes populaires…

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Exposition du 29 Octobre au 23 Novembre 2008, à la galerie Pierrick Touchefeu, de l’artiste peintre Cédric Bouteiller. De New York à Shangai , de Paris à Marseille , l’art in-situ habite ses tableaux … Travail d’abord photographique dans les méandres de l’urbanisation des mégapoles, il observe , pointe des détails insignifiants bien que souvent symboliques. Dessin et peinture transforment ses photographies: les clichés deviennent tableaux le temps s’arrête, se superpose et s’inscrit dans la modernité dans un écrin de résine. galerie Pierrick Touchefeu 2 rue Marguerite Renaudin – 92300 SCEAUXTél: 01 47 02 10 62 – 06 18 18 03 56Ouvert du mardi au samedi : 10h/13h et 15h19 et la plupart des dimanches

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Sortie d’écran est la nouvelle exposition de Sylvain Hourany alias permeable.org. Elle aura lieu au centredesignmarseille, du 19 janvier au 13 février 2011.   Sylvain Hourany est depuis 10 ans particulièrement actif sur la création graphique Internet : prix de la création interactive Epica 2006, prix net-art  au flash festival 2005, lauréat de la fondation Hachette en 2003, prix de la création artistique aux e-magiciens en 2002… Studio de création basé à Marseille, permeable.org est missionné par des organismes variés sur des questions de stratégie, d’architecture de l’information et de direction artistique.

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« My French & Swedish Family » est une exposition où l’artiste Emma Marga Blanche  présente ses dernières créations : design, meuble, objet, accessoire, dessin…. Un mélange d’inspiration de ses deux pays : la France, où elle a fait ses études et la Suède, où elle travaille et vis pour le moment. A découvrir du 6 au 31 octobre 2010 au CDM (Centre Design Marseille).

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Le centredesignmarseille présentera, à partir du 28 avril, l’exposition Lovely Ferraille de l’artiste François Royer. L’occasion pour Lartino de s’intéresser de plus près à cet artiste-designer montpelliérain qui revisite avec talent des bidons industriel qu’il rebaptise « Stanker ». François Royer, pouvez-vous svp vous présenter aux lecteurs de Lartino ? J’ai 50 ans. J’ai fait la fac d’arts plastiques de Strasbourg, et même si je ne sais toujours pas à quoi ça m’a formé, ça m’a permis de devenir prof. J’ai aussi été graphiste et directeur artistique pendant quelques années et j’ai fait pas mal de musique. Pouvez-vous définir la notion de stanker ? Il s’agit de design bidon. Bidon parce que je ne suis pas vraiment designer et parce que les bidons sont ma matière première (mais pas la seule).Tout cela est ironique bien sûr, car mes bidons ne sont pas bidon !!! Quand avez-vous créé votre premier stanker et d’où vous est venue l’idée ? J’ai créé mon premier stanker en 2003.En débarrassant le tas de ferraille que j’avais accumulé au collège de Seine Saint Denis où j’enseignais alors… il y avait des bidons, des caddies, des vielles télés, des éviers… on se servait de tout ça pour faire des spectacles sous  influence Nouveau Cirque, Stomp ou Tambours du Bronx. Des moments magiques… j’ai eu du mal à mettre tout ça à la décharge alors j’ai cherché ce que je pourrais bien faire avec. De quelle manière travaillez-vous  ? De quoi vous inspirez-vous ? L’inspiration est bien la seule chose dont je ne manque jamais, elle vient toute seule, de ce qui m’entoure, de  préférence au moment où on s’y attend le moins… le reste, c’est à dire les fûts, les matériaux, l’outillage, les fournisseurs, le transport, le stockage, demande beaucoup d’organisation et surtout de temps, seule chose dont je manque cruellement ! Je travaille seul, à mi-temps (je suis toujours prof ), dans mon atelier-garage de 10m2, en faisant beaucoup de bruit et de  poussière, sous pression et dans l’urgence, et en me disant tous les jours que je ferais mieux d’aller à la plage ou au cinéma  😉 Quel regard portez-vous sur le recyclage ? Et sur le Récup’Art ? Après avoir surconsommé et gaspillé pendant quelques décennies, l’urgence écologique et la crise font qu’on (re)découvre  les vertus du recyclage. C’est bien, mais pas suffisant (l’industrie du recyclage est dévoreuse d’énergie ), il faut repenser entièrement nos modes de vie, de consommation, de production, de déplacement… arrêter le « green washing », qui est du pur marketing et promouvoir l’eco-conception. Je ne me situe pas dans le champ du Récup’art, plutôt dans celui de design de récupération. Dans les deux il y a  du bon , du moins bon, et beaucoup de … recyclage d’idées. Pour le bon, vous pouvez consulter mon site ;-). On constate un regain d’intérêt pour le recyclage en France, vos œuvres attirent elles de plus en plus de monde ? Je crois que dans la sphère de la récup’, Stanker a gagné une petite notoriété,

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