Alexander Calder – Les années parisiennes, 1926-1933

Combinant monumentalité et légèreté, ludisme et abstraction, les totems géants d’Alexander Calder sont devenus, pour le plus grand nombre, des symboles de l’art moderne. Au-delà de la présentation de pièces exceptionnelles, l’exposition, qui a lieu jusqu’au 20 juillet au Centre Pompidou, illustre la période durant laquelle Calder découvre son vocabulaire artistique personnel.

Artiste transatlantique, partageant depuis 1953 sa vie entre son pays natal, les États-Unis et sa terre d’adoption, la France, Alexander Calder (1898-1976) est bien connu dans notre pays grâce à ses grands mobiles et stabiles de métal peint qui dressent leurs antennes colorées dans les villes (La Spirale à l’Unesco à Paris, 1958) et les parcs de sculptures (Reims Croix du Sud à Villeneuve-d’Ascq, 1969).

Quand il arrive à Paris en 1926, à l’âge de 27 ans, il est peintre, illustrateur.
Au moment de son retour aux États-Unis en 1933, il est devenu une figure emblématique du «drawing in space», l’un des plus grands sculpteurs du XXe siècle.

Personnalité singulière et vivante, Calder a fait de son œuvre une fête permanente à laquelle participaient ses nombreux amis, Joan Miró, Jean Cocteau, Man Ray, Fernand Léger ou encore Piet Mondrian.
Ingénieur de formation, il a inventé l’une des formes les plus neuves et les plus audacieuses de la sculpture du XXe siècle: le mobile, baptisé ainsi par Marcel Duchamp.

 

Illustration : Alexander Calder : Joséphine Baker (IV),
Danse vers 1928, Coll. Centre Pompidou,
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© 2008 Calder Foundation, New York /
© Adagp, Paris 2009,
photo : G. Meguerditchian

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