Du 14 mars au 18 avril 2010, la Galerie ANAGAMA (Versailles) expose 3 nouveaux artistes qui, bien que s’exprimant dans des registres différents, ont associé leur talent autour d’un thème unique : les fleurs et la renaissance de la vie.
A l’approche du printemps, la galerie Angama propose donc une exposition très fleurie !
Sculpture, peinture, céramique … Fabienne Auzolle, Claude Guibert et Gérald Vatrin expose leur talent dans l’une des plus belles vitrines d’art contemporain dans l’Ouest Parisien.
Fabienne Auzolle est une jeune céramiste sculpteur.
Elle a su réinventer le baroque religieux du XXIe siècle. Les sculptures de Fabienne Auzolle sont inclassables. Elles peuvent vivre dans un cabinet de curiosités, dans l’ombre d’un lieu religieux ou sur un autel moderne propice à l’évasion.
Ces précieuses créatures sont faites d’oppositions : temps anciens et modernité, tradition et innovation, matérialité et spiritualité. Ses personnages sont puissants car nés d’un métissage de moyens d’expression : terre, métal, émaux, verreries, peinture, modelage, moulage, ciselure…
Une oeuvre qui sublime la pensée.
Claude Guibert est peintre.
Son œuvre fait référence à la monumentalité, au gigantisme et à l’hyperréalisme bien sûr, mais sans rechercher l’effet de choc. Sa modernité tient dans la spiritualité qui se dégage de ses toiles.
Ses fleurs grand format révèlent la gloire de l’instant et la beauté sublime de l’éphémère. Elles nous invitent à voir, à profiter du présent, à écouter ce que la nature nous envoie et qui peut atteindre le divin.
Sorte de Jardin d’Eden, fait d’espérance et de perfection, où tout est ordre et beauté, luxe et volupté, cette oeuvre sait également nous mettre en garde contre les battements du temps. »
Mignonne, allons voir si la rose…. »
Gérald Vatrin est un jeune créateur verrier, nanti d’une rare formation qui l’a amené à travailler auprès de grands noms de la recherche contemporaine tels qu’Ettore Sottsass, Philip Baldwin ou Jean-michel Othoniel pour ne citer qu’eux.
Ses pièces de verre soufflé à main levée, saupoudrées à chaud, gravées, ciselées sont des chefs d’oeuvres.
Précieuses, les surfaces tiennent du textile et du papier gaufré. Damas, dentelles, soieries se mêlent aux graphismes ethniques, aux éléments floraux et parfois à quelque insecte pris au piège de la taille.
La prise de risque est permanente, l’effet obtenu est magique, le résultat exceptionnel.
