Il y a un an, la galerie Frank Picon, en partenariat avec Lartino, ouvrait ses portes en plein cœur du Marais. A l’occasion de cet anniversaire, la galerie propose le jeudi 24 mars, une soirée exceptionnelle en faveur de l’enfance maltraitée à laquelle la plasticienne Polonaise « Maler » a accepté de s’associer. Passionné d’art contemporain et collectionneur, Frank Picon a ouvert les portes de sa galerie le 6 février 2010. Afin de fêter le premier anniversaire de la galerie, une soirée exceptionnelle en faveur de l’enfance maltraitée est prévue le jeudi 24 mars. Une partie du produit des ventes réalisées lors de ce vernissage sera reversée à l’association « Enfance et partage« . A cette occasion, la plasticienne Polonaise « Maler » exposera ses œuvres lors de ce vernissage. Son exposition « Mémoires fragmentées » sera visible, ensuite, à la galerie jusqu’au 5 mai 2011. Maler à la galerie Frank Picon Issue de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris, Maler a depuis plusieurs décennies dédié ses travaux à l’abstraction. L’exposition réunit des travaux de deux cycles : « Territoires » et « Voyages intérieurs ». Basé sur un idéal de liberté et d’aventure, la série « Territoires » traite le sujet de l’Ouest américain avec les moyens d’expression tels que la matière, le lavis, le trait et l’aplat coloré. « Voyages intérieurs » est une expression conceptuelle à fort caractère symbolique et haute en couleurs.La peinture de Maler est puissante, déterminée. Ses œuvres sont vibrantes de couleur et de vie. A découvrir
[...]Emeric Kabal est un jeune photographe de 29 ans, qui réside actuellement à Lyon. Autodidacte, il a débuté dans la photographie très modestement avec un appareil photos numérique à piles rafistolé ! « ‘Rencontré » par le biais de l’exposition Caz’Art de Lyon, Lartino souhaitait vous présenter ce jeune artiste plein de talent et de projets ! Qu’est-ce qui vous a donné envie de travailler dans la photographie ? A l’origine, ma passion se porte vers le cinéma. J’ai toujours été fasciné par l’art visuel. Mais, pour des raisons financières, je n’ai pas pu intégrer d’école audiovisuelle. Je me suis donc tourné vers la photographie en autodidacte.La photographie me permet aujourd’hui d’exprimer ce que je « vois » depuis mon plus jeune âge, de transformer la réalité pour la rendre plus réelle. Comment qualifieriez-vous votre univers ? Je qualifierais mon univers de grotesque, satyrique, mélancolique, tragique et rock n’roll !Je traite de thèmes variés tels que le rêve, les souvenirs, l’enfance, la passion sous diverses formes, la folie, la religion … Pourquoi un univers aussi sombre ? Malgré ce que la plupart des gens pensent, mon univers n’est pas résolument sombre. Ce n’est pas du noir pour du noir. Je pense qu’il faut passer par l’obscurité pour mieux voir la lumière. En fait, j’utilise le noir et blanc contrasté pour mieux faire ressortir la lumière.Telle la conception que j’ai de la vie, mon style photographique est à la fois direct et percutant, honnête et sans concession. Tant sur la forme que le fond.La plupart de mes séries sont cinématographiques et traitent de thèmes variés tels que : le rêve, les souvenirs, l’enfance, la passion sous diverses formes, la folie, la tragédie, … De quelle manière travaillez-vous ? Généralement mes travaux sont scénarisés. Tout comme dans le milieu du cinéma. Chaque série a sa propre évolution, et est accompagnée d’une ambiance musicale.Bien souvent, malgré le scénario établi à l’avance, d’autres histoires s’imposent à moi lors du traitement des photos. J’accorde beaucoup d’importance à la qualité de la relation humaine avec mes modèles et partenaires. De quoi vous inspirez-vous ? De ma vie. De la vie. Où peut-on retrouver votre travail ? Y a t-il des expositions prévues prochainement ? Je n’expose pas actuellement. Mais l’intégralité de mes travaux photographiques est visible sur mon site. Pouvez-vous nous parler de votre expérience avec Caz’Art ? Qu’est ce que cela vous a apporté ? Au moment où Caz’ART m’a proposé d’exposer, je venais de décrocher mes œuvres d’une exposition plus traditionnelle à laquelle la plupart de mon public n’avait pas pu participer.Aussi, j’ai profité de cette occasion pour offrir à ces personnes une exposition dans un cadre plus intimiste. Cela m’a également permis d’exprimer mon art au-delà de la photographie (vidéo-projection, performance, …)On parle d’ailleurs d’une prochaine expo, sur Paris cette fois-ci ! Quel regard portez-vous sur la photographie en général ? Pour être franc, et au risque de paraître négatif, je n’ai pas un bon a priori sur le monde actuel de la photographie. Il
[...]Du 31 mars au 3 avril 2011, le Grimaldi Forum se transformera à nouveau en une galerie d’art de 4000 mètres carrés pendant le salon Art Monaco’11. Et pour cette édition 2011, Lartino est fier d’être, une nouvelle fois, partenaire de l’événement ! Durant quatre jours, la Principauté de Monaco deviendra donc encore une fois le lieu incontournable de l’art et de la culture en accueillant du 31 mars au 3 avril 2011, l’unique salon d’art contemporain de la Côte d’Azur «Art Monaco’11». Le Grimaldi Forum, l’un des plus importants centre d’expositions et de congrès d’Europe, fera vivre ses murs en réunissant l’expression artistique mondiale. Quoi de plus prestigieux pour les galeries d’art venues des quatre coins du monde que de pouvoir exposer et vendre leurs œuvres d’art dans l’une des destinations les plus « Glamour » du monde, plateforme unique de rencontre de l’élite internationale. Toujours dans un décor original et dynamique Art Monaco’11 se déroulera dans une atmosphère à la fois culturelle et commerciale. L’an dernier, la créativité de ce salon a permis aux exposants de proposer des œuvres d’artistes tels que Pablo Picasso, Andy Warhol, Tommy Wilson, Philippe Pastor, Agostino Bonalumi, Lucio Fontana, Tamara de Lempika, Marc Quinn, Ju Ming, Nikolai Blokhin, Aung Kyaw Htet, Enkhtaivan O., John Nicholson, A. Jeitz, Navch, Alessandro Dubini, etc… Galeries, artistes, institutions culturelles et médias spécialisés, auront la possibilité d’offrir aux collectionneurs, aux critiques d’art et au grand public, un festin visuel d’art contemporain ainsi qu’une opportunité unique pour tous les participants d’Art Monaco’11 d’élargir leur réseau social dans le domaine artistique. Préparez-vous à une nouvelle explosion sensorielle de créativité visuelle… !
[...]Maël Sevestre, 24 ans, originaire de la région d’Annecy, a intégré l’école des Gobelins et est désormais responsable d’un studio vidéo au sein d’une agence de communication. Il nous livre aujourd’hui son retour d’expériences suite à sa participation au concours international Philips Parallel Lines. Bonjour Maël, pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste le concours international Philips Parallel Lines ? Bon, le concours est terminé depuis maintenant un petit bout de temps mais lançons nous. Dans le cadre d’une grosse opération Marketing pour promouvoir leur nouvelle télévision, la marque Philips a lancé un grand concours de court métrage international.Le but était de réaliser un film de moins de 3 minutes selon la contrainte folle : 6 lignes de dialogues uniquement, imposées par le concours, à placer dans un ordre précis.What is that ? / It’s a Unicorn / Never Seen One up close before / Get Away ! Get Way ! / I’m Sorryce qui en français donne :Qu’est ce que c’est ? / C’est une licorne / Je n’en avais jamais vu une d’aussi près avant / Va t’en Va t’en ! / Je suis désolé Pour s’assurer la participation des vidéastes et réalisateurs, Philips s’est associé à Ridley Scott comme Jury du concours. De cette manière, adieu la rigolade. Avec Jury pareil, il fallait sortir l’artillerie lourde et faire du beau film pour avoir peut être la chance d’être vu par Ridley Scott. Le gagnant du concours gagnait un stage d’1 semaine dans la boite de prod de ridley scott (et les finalistes des téléviseurs). Vous avez réalisé un court métrage intitulé « La Nuit de l’Alchimiste » afin d’y participer, qu’attendiez-vous de ce concours ? Il faut savoir que je ne suis pas addict des concours de ce type. La contrainte était grande, mais la présence de Ridley Scott changeait tout. Forcément on rêve que son film se fasse remarquer et du coup, on fonce tête baissée. Avant toutefois de se lancer dans le concours, on a estimé à la va vite le nombre de participants, environ 50 selon nous. Mais la popularité du concours nous a échappée et au final c’est pas moins de 300 (!!) films qui ont été proposés. Dont des films de vraies sociétés de productions (avec budget) et matos / FX de folie. Malheureusement le film n’a pas été sélectionné dans la shortlist Philips, mais bon, l’expérience était géniale et ca m’a encore motivé d’avantage pour monter d’autres projets ! Concernant « La Nuit de l’Alchimiste », pouvez-vous nous en dire plus sur ce court-métrage ? Toujours selon le concours, nous nous sommes dit qu’il était original de ne pas faire un film qui se déroule à notre époque mais plutôt d’aller là où la « concurrence » n’irait pas : c’est à dire un film historique. Heureusement la région d’Annecy est riche en décors médiévaux du coup, on partait avec l’avantage de pouvoir shooter en décors réels. Je suis également passionné de fantastique et très vite on a pris l’initiative d’en ajouter dans le
[...]Une irrésistible envie de bouger la tête se fait sentir dès la 1ère écoute de Stereo On, le nouvel EP des Stoned Popes. Et si ce nouvel EP est une réussite, c’est bien sur scène que le public appréciera toute la douce folie de ce groupe à découvrir d’urgence ! Un coup de cœur Lartino … La musique des Stoned Popes est un savoureux mélange d’influences, pour une melting-pop fraîche et unique dans le paysage musical actuel. Nos 6 papes déjantés passent au mixeur les musiques des années 60 à ce jour. Le résultat ? Un savant mariage entre pop californienne et folk déluré, le tout agrémenté d’une pointe de rock et de reggae. Ce cocktail explosif donne une petite bombe pop, énergique, folle, gonflée, inventive, bref… inclassable ! Si l’EP est une réussite, c’est sur scène que la douce folie du groupe prend toute sa dimension. Les Stoned Popes mettent tout le monde d’accord avec un set d’une heure d’énergie pure, en totale communion avec le public. D’un bric-à-brac d’instruments de toutes les formes et toutes les couleurs, le groupe tire une performance d’une cohérence rare : du ukulélé au mélodica, du sampler au tuba, toute la gamme des instruments y passe, dans un grand feu d’artifice pop. Le public ne s’y trompe pas, et les salles françaises plient peu à peu sous cette folle énergie : la Cigale, le Trabendo, le Divan du Monde, la Cité à Rennes et beaucoup d’autres ont déjà succombé… avec le sourire !
[...]Dans le cadre de la sortie de l’Album de Lucie Bernardoni, aujourd’hui lundi 7 février, Lartino vous invite à découvrir son album lors de sa tournée de Showcases en France: – 9 février Saint-Amand-Les-Eaux – 10 février Forges Les Eaux – 14 février Lyon – 15 février Vichy – 16 février Nice Recevez 2 places au Showcase de Lucie de votre choix en vous rendant ici.
[...]Né en 1948 en Belgique, Michel Schetter est auteur de bandes dessinées, mais aussi peintre et illustrateur. Après un bref parcours dans l’enseignement et dans le milieu bancaire, qu’il décrit comme des années « de souffrance et de pénitence », il dit « adieu au costume cravate, et …vive la liberté artistique ! » Zoom sur un personnage haut en couleurs… Bonjour Michel Schetter, pouvez-vous nous parler de votre parcours ? Après quelques ébauches pour le journal Spirou, une collaboration plus importante pour le Journal Tintin m’a permis de proposer de courts récits historiques en bandes dessinées, clôturés par la sortie d’un album, en 1982, aux éditions du Lombard : «Les Années de Feu». (Scénario+dessins+couleurs). Ensuite, j’ai réalisé trois fictions de BD : «La Dernière Auberge», «Le Château d’Ichor» et «Le Boulevard de Marilyn »; ce qui m’a permis de préparer et d’entamer la grande aventure des séries CARGO et BERLIN, prépubliées dans le magazine Circus, du groupe Glénat. Ce fut un succès éditorial. J’ai récupéré tous les droits de mes travaux et j’ai entamé en 1990, sous mon label d’édition, très indépendant, une réédition intelligente, retravaillée, de la série Cargo ainsi que la création d’une nouvelle collection de bandes dessinées : YinYang.Travail innovant, sept fictions indépendantes, sans héros, …au sens mythique du terme! Des récits denses, qui s’intègrent dans des contextes historiques, et géographiques, rigoureux ! J’ai mis a profit mon amour pour l’histoire, et la reconstitution de cadres, afin de servir une ambiance. Outre ces labeurs, il y a eu la parution d’un nouvel album de CARGO, en 2004 : « L’Octopus de Venise ». Un beau succès éditorial, malgré les contraintes d’une autodiffusion, corsetée dans un marché largement noyauté par des grands groupes éditoriaux. Où les règles d’un marché, sensé être protégé par la loi Lang sur le prix du livre, s’avère, en réalité, largement contourné par des intermédiaires, peu scrupuleux. Cette approche du terrain éditorial, en parcourant ces pays, ces régions, multiplie les rencontres, les anecdotes, bon terreau pour d’autres histoires, plus vraies qu’inventées ! Cette vie, ces passions, je les ai relaté, avec sincérité, en 2005, dans un récit autobiographique : « Sabre au Clair » …Pas simple de lutter contre des monopoles de diffusion. Ni d’affronter, seul … certains réflexes de regroupement ! Qu’est ce qui vous a donné envie de vous tourner vers la BD ? Ce qui m’a donné l’envie de raconter des « histoires », c’est l’envie d’exister suite au décès prématuré de mon père. Je me suis retrouvé à 13 ans dépouillé d’un tuteur naturel, de mon arche paternel.Devoir se débrouiller dans un contexte familial peu propice à l’engouement artistique, n’était pas évident. J’y suis allé, le crayon entre les dents. A l’écoute de professionnels, comme Hergé, Franquin, Greg. Une époque où l’enthousiasme était centré autour du papier, des idées personnelles, à mille lieues d’un marketing outrancier comme ce que nous vivons aujourd’hui.Maintenant, hélas, la surproduction a tout envahi. Ce ne sont plus des éditeurs, mais des managers internationaux. Je n’imagine pas l’éditeur du
[...]Idan Wizen est un jeune artiste de 26 ans, diplômé de l’Université d’arts de Londres. A l’origine du site Un-anonyme-nu-dans-le-salon, il nous livre avec ardeur et conviction ses projets, ses envies, sa volonté de faire évoluer les mentalités autour de l’art et du Nu. Rencontre avec un artiste novateur … un brin provocateur ! Pouvez-vous svp vous présenter aux lecteurs de Lartino ? Je suis un jeune artiste en quête de gloire, de reconnaissance, d’admiration et surtout de groupies ! J’aurais préféré être une rock star, mais mes aptitudes naturelles à la musique ne m’auraient hissées guère plus haut que dans des guinguettes en perte de vitesse. Pour recentrer un peu sur la question, je préfère me définir comme artiste plutôt que comme photographe. Je crée des images, des concepts, des œuvres avec certes un appareil photo, mais ce n’est pour moi qu’un outil. Et puis, photographe c’est tellement large comme concept ! Je suis incapable de faire de bons reportages photo…Disons que je suis artiste photographe et non pas un photojournaliste ! Je crée, tout simplement, pour tenter de…changer le monde ! En tout cas, de faire changer subtilement les mentalités vis-à-vis de sujets qui me semblent préoccupants dans notre société. J’essaye d’introduire une petite graine dans l’esprit des gens qui leur fera, petit à petit, avoir la même vision que moi. Mais je vous rassure tout de suite, ça ne marche pas ! Vous êtes Infographiste spécialiste en création de logos. En quoi consiste votre travail, pour quel type de client travaillez-vous ? Ah ! Je change de casquette ! Parallèlement à mes projets artistiques, je travaille pour différentes entreprises comme directeur artistique… Mon travail est un peu plus large que l’infographie…Et je ne suis pas vraiment spécialisé en création de logos ! Pour un client, aussi bien une grande entreprise avec plusieurs dizaines de milliers de salariés que pour une PME en passant par des artistes indépendants, je réalise des plans de communication, des sites internet, l’élaboration d’une nouvelle image ou encore une nouvelle charte graphique. Je tente de les accompagner de A à Z sur le projet et je supervise sa bonne réalisation. Concrètement, un client vient me voir avec une problématique de communication, et ensemble, nous définissions ce qui peut être fait pour y remédier. Un site Internet ? Oui mais quel type de site ? Comment ensuite va-t-on le faire connaitre ? Une brochure pour de la communication interne ? Que mettre dedans ? Une fois, les grandes orientations définies, on passe à la phase de réalisation. Cela passe par de la création de logos, du webdesign, de la photographie, mais également par la création d’affiches publicitaires ou de bannières internet… Au final, je suis assez polyvalent, je fais un peu de tout ! Si vous avez besoin de mes services, je vous invite à aller voir http://www.idan.fr. 2. Un anonyme nu dans le salon Vous êtes également l’auteur du site Un-anonyme-nu-dans-le-salon, pouvez-vous nous en dire plus sur ce projet ? C’est un projet
[...]Afin de vous faire découvrir Akamusic, label de musique participatif, Lartino vous proposait, depuis quelques mois, de tester gratuitement le service grâce à des codes promo.Pour information, au 24 janvier 2011, nous n’avons plus aucun code promo à vous distribuer.
[...]Agnès Eymond est une jeune artiste actuellement en 5ème année aux beaux-arts d’Angers (49), en section communication. Passionnée, touche à tout et talentueuse, Agnès propose des œuvres pleine de couleurs et de magie. Lartino vous invite, aujourd’hui, à découvrir son univers… Bonjour Agnès, vous êtes dessinatrice, illustratrice, pouvez-vous nous en dire plus sur votre activité ? Je mets en scène des histoires, des textes, en cherchant pour chacun des prétextes à faire des images riches, chaleureuses, et vivantes. J’aime travailler les atmosphères, et rendre mes images narratives, anecdotiques. Si elles illustrent un texte, elles doivent proposer une histoire légèrement différente que celle qui est écrite. Qu’est-ce qui vous a donné envie de travailler dans l’illustration ? Pour moi, depuis toute petite, les histoires me créent des images et vice versa. Travailler l’illustration, c’est stimuler l’imagination, ce qui est très précieux ! C’est vraiment le plaisir de l’imaginaire, par l’image. Est-ce facile de se faire une place dans ce domaine ? Le domaine de l’illustration est très très vaste. Dans le secteur qui m’intéresse, l’édition pour enfants, le souci est d’avoir un style très planté. Il n’y a pas beaucoup de place pour le dessin « en recherche ». Tout univers graphique qu’on propose doit être extrêmement cohérent, et cette maturité-là peut être très longue à acquérir, et peut aussi enlever au dessin sa fraicheur, son côté inventif. Quant à travailler dans le roman graphique pour adultes, il faut souvent être déjà connu. Se faire une place dans le domaine prend donc du temps, et n’enrichit pas. Carnet de voyage, installation, illustration, conte, peinture sur corps, vous êtes une touche à tout… Qu’est ce qui vous donne envie de travailler sur tel ou tel projet ? Chaque projet a sa meilleure forme d’expression. Si je touche à tout, c’est que chaque pratique est complémentaire des autres. Cette liberté de choix me fait davantage prendre conscience des libertés de chaque média par rapport aux autres. Souvent, le sujet de mon inspiration a déjà une forme. C’est cette forme qui m’amène à créer une forme complémentaire: par exemple, d’un film, j’ai envie de créer une installation, une tente, un lieu dans lequel on entre physiquement, contrairement au cinéma. Des scènes du réel, je préfère souvent tirer des textes, car la réalité est déjà trop riche en image et en son, et l’écriture ajoute le calme de l’introspection. D’une image fixe qui m’inspire, j’aurai envie de faire de l’image en mouvement, etc. Pouvez-vous nous parler de votre film d’animation « Dans le chat » ? C’est un projet que je me garde de finir pour l’instant. Je l’ai commencé après mon voyage au Japon. Ma rencontre avec l’imaginaire de ce pays a été tellement inspirante, que je ne pouvais pas me satisfaire de mes carnets de voyage. Le thème est la magie du quotidien: avoir un chez soi ailleurs, manger, dormir, être posé dans un endroit étranger, ou tout ce qui est intriguant nous accueille pourtant. Dans de telles circonstances, on peut s’inventer plein d’histoires. Ce film d’animation
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