Thierry Poncelet, artiste-peintre

Thierry Poncelet est né à Bruxelles le 13 mai 1946 dans une famille très conventionnelle (une longue lignée de juristes). Mais très vite, il s’est intéressé à la peinture et surtout aux portraits. Malgré la grande peur de ses parents, il a pu entreprendre des études d’Art (St Luc à Tournai, puis St Luc à Bruxelles). Rencontre avec un artiste passionnant aux œuvres pleines d’humour, de poésie et de provocation !

Pouvez-vous nous présenter votre parcours et de quelle manière vous avez commencé à peindre vos tableaux originaux ?

Après mes études, je suis devenu l’élève particulier d’un restaurateur de tableaux qui s’appelait Max Massot.
J’ai fait de la restauration de tableaux pendant de nombreuses années jusqu’à ce que me vienne cette idée de remplacer les têtes de nos pauvres ancêtres trop souvent ingrates par des têtes d’animaux.
C’est alors que je restaurais un tableau du XVIIIème représentant une Dame au visage très disgracieux que je peignis pour la première fois en lieu et place de la bobine ancestrale, la tête de mon magnifique cocker. Malheureusement, j’ai dû tout effacer mais l’idée était née !

Pourquoi avoir choisi le chien plutôt qu’un autre animal pour vos tableaux ?

Pourquoi des chiens ? Lors de ma première exposition à Bruxelles en 1987, il y avait autant de chats que de chiens, j’avais même peint plusieurs singes, un cochon, une poule et un canard.
Mais les chiens me sont le plus chers au cœur: c’est l’animal de la création qui présente le plus de diversités. En effet quelle ressemblance y-a-t-il entre un chihuahua et un doberman ?

Quelles sont vos influences ?

Mes influences viennent principalement de l’intérêt que j’ai toujours porté aux portraits.
J’aime énormément la peinture psychologique comme celle de Bronzino, van Dijk, Winterhalter, Boldini et plus tard Modigliani.
Tout cela parait peut-être un peu paradoxal, mais le fait de faire passer un caractère humain au travers d’une bobine canine est pour moi une démarche extraordinaire dont on pourrait parler longtemps.
Il y a là de la provocation, de l’humour, de la poésie, de l’irrévérence et bien d’autres choses encore, comme par exemple un manque d’humilité !

Pourriez-vous citer un artiste peintre contemporain dont vous appréciez le travail ? Y-a-t-il une de ses œuvres en particulier qui a suscité votre attention ?

J’apprécie énormément le travail d’un ami peintre dont le nom est Thierry Bosquet. Il me bluffe: on a l’impression qu’il peint en sifflant avec une main dans la poche. Il travaille à la gouache, principalement, souvent sans modèle, tout sort de son imagination.
J’aime particulièrement ainsi une de ses œuvres représentant des singes mettant sens dessus-dessous, un intérieur XVIII très luxueux !

Où peut-on admirer vos œuvres ?

Pour voir mes œuvres, il suffit d’aller sur mon site Internet ou de se rendre à l’une de mes prochaines expositions !!!
Je serais, par exemple, à Monaco du 10 au 27 juin 2009, à Knokke-le-Zoute (Belgique) du 6 au 16 août 2009 et à Bruxelles fin novembre/début décembre à l’occasion des Nocturnes du Sablon.
Toutes les dates sont sur mon site…

Un mot pour conclure ?

Tout d’abord vous remercier vivement pour l’intérêt que vous portez à mes tableaux et j’aimerais également beaucoup qu’on comprenne qu’au-delà du toutou il y a autre chose !

 

Thierry Poncelet, la Rédaction de Lartino vous remercie pour le temps que vous nous avez accordé.

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