Amies de longue date, Virginie Barsagol et Audrey Cansot se sont rencontrées en classe préparatoires. L’une a suivi la voie littéraire et est devenue prof de lettres, et l’autre s’est tournée vers un cursus en cinéma. Aujourd’hui chroniqueuses pour le site Actusf, elles écrivent également chacune pour d’autres sites et revues. En avril dernier, elles ont sorti un ouvrage intitulé « Le guide des fées, regards sur la femme », l’occasion pour nous de faire le point avec elles sur la place des fées dans le monde artistique. Pouvez-vous nous parler de votre livre « Le guide des Fées », comment vous est venue l’idée d’un tel ouvrage ? Nous avions envie de retracer l’évolution du personnage de la fée au fil des siècles, de comprendre comment se dessine sa complexité dans le patrimoine littéraire et artistique. En effet, derrière l’étiquette de la « fée » se cachent des représentations qui peuvent paraître antinomiques au premier abord : la fée Clochette, Viviane, Carabosse… Toutes rangées derrière le même vocable, mais on sent bien que ces personnages sont très éloignés !Partant de là, on s’est amusée à tenter de saisir les contours du personnage et le « pourquoi » de l’évolution de ses représentations. Le livre se présente sous forme d’un guide qui propose des fiches, pourquoi avoir choisi ce format ? Notre ouvrage a une vocation pédagogique. Le système de fiches, allié à un parcours chronologique, permet différents modes de circulation : le guide peut être lu d’un bout à l’autre, comme un voyage dans l’univers des fées, mais il peut aussi être consulté par à-coups.Si un lecteur veut se renseigner sur Mélusine, il va se diriger vers la fiche qui lui est consacrée au Moyen-âge, et consultera les renvois qui figurent en fin de fiche afin d’approfondir son approche : le voilà par exemple invité à retrouver un autre visage de la fée au début du 20ème siècle chez André Breton dans la fiche correspondante, mais aussi à aller lui-même puiser dans toutes références bibliographiques indiquées : il saura dans quelles œuvres littéraires, artistiques ou même musicales retrouver Mélusine…. Nous souhaitions que la lecture offre une véritable navigation à l’échelle du livre. C’est une lecture dynamique, interactive ! Vous partez de l’Antiquité pour arriver jusqu’à notre époque, comment vous êtes-vous documentée et combien de temps cela vous a-t-il demandé ? Nous avons travaillé deux ans sur le guide, et la phase de documentation a pris environ un an. Mais les phases ne sont pas forcément cloisonnées : lorsque nous étions en écriture, des recherches complémentaires s’imposaient parfois ! Nous avons une approche universitaire, aussi nous avons fonctionné comme pour la rédaction d’un mémoire : panorama des travaux effectués sur le sujet pour pouvoir construire notre approche et ne pas tomber dans la redite, lectures des textes littéraires et de la critique universitaire….et de très très nombreuses discussions, hypothèses, interrogations !! Pour vous, qu’est ce qu’une fée ? Et bien, au regard de tout le parcours effectué, la définition de

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Le Centre Pompidou met à l’honneur les femmes jusqu’au 24 mai 2010. C’est un accrochage éclectique qui recouvre les murs de la collection permanente, sublimant le rôle de la femme dans l’Art. Organisée grâce au Mécénat d’Yves Rocher, elles@centrepompidou revalorise le rôle de la femme dans l’Art. En effet, trop souvent oubliées, étrangement mises à l’écart, les femmes ont pourtant su réinventer la création au fil d’œuvres plus impressionnantes les unes, les autres. Après tout… Pourquoi les manifestations créatives de Frida Kahlo, Niki de Saint Phalle, Joan Mitchell, Annette Messager, Louise Bourgeois ou encore Sophie Calle et Sonia Delaunay ne pourraient-elles valoir celles d’un Picasso, Monet ou Warhol ? Composée de cinq cent oeuvres, l’accrochage invite à la découverte de nouveautés et de sensations ! La programmation se veut diverse, nous dévoilant un aspect cinématographique, littéraire, picturale, dansant et performant. Le parcours se déroule en sept chapitres. Ouvrant le bal artistique, l’oeuvre de Agnès Thurnauer, Six portraits grandeurs natures, joue avec notre perception de l’Histoire de l’Art. Et si Francis Picabia était en fait Francine ? Et Warhol, Annie ? Au cinquième étage, on rencontre les pionnières. Telles des amazones, des aventurières, elles percent dans le milieu, n’étant plus que des « muses ». Parmi elles, Frida Kahlo, Sonia Delaunay, Dora Maar… Elles ont permis une certaine libération de l’esprit, prônant leur vision du monde, et ouvrant les portes aux Contemporaines. On retrouve au quatrième étage, Niki de Saint Phalle. Mariée à Tinguely, et participante du Réalisme, l’artiste fut novatrice. Féministe, engagée, elle dénonça et interpréta à sa manière les problèmes actuels. Muée d’une rage et une force d’esprit indéniable, elle fit preuve d’une certaine provocation. L’art vidéo est aussi présent avec les créations de Gina Pane ou Pipilotti Rist, qui nous entraîna à même le sol dans une vidéo poétique. Le corps est détourné de son usage premier avec des artistes telles qu’Orlan, Atsuko Tanaka et sa Robe électrique ou Louise Bourgeois et son Extrem tension. Plus pudiques, et volontairement intrigantes, les œuvres de Sophie Calle, dont Douleur exquise qui met en avant la même photographie mais avec « le point de vue » de plusieurs personnages. Charlotte Perriand interroge, elle aussi, les caractères privés d’un endroit dit « public ». La rencontre avec ces univers féminins coupe court aux préoccupations globales de l’homme. Natasha Lesueur réinterroge le corps féminin à travers des empreintes sur la peau, des ongles ciselés, ou des jambes en collants, tandis que Sandy Skoglund crée des univers surréalistes. Un tableau est particulièrement représentatif du sens global de l’exposition. C’est le détournement de Grande Odalisque d’Ingres (1914) qui prône une prise de conscience de la place de la femme dans l’Art  » Les femmes doivent-elles être nues pour entrer dans le Metropolitan Museum of Art ? «  La réponse est malheureusement édifiante : 3% de femmes artistes, pour 83% de nus féminins. Le Centre Pompidou a réussi son pari : remettre en avant comme il se doit l’univers d’artistes femmes dont la vision apporte une créativité sans faille à l’Histoire de l’Art. Bien loin des hommes, elles réaffirment une image de la

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Rachel Boulenger-Dumas est comédienne de profession. Sœur d’une personne handicapée mentale, c’est la raison pour laquelle, depuis déjà de nombreuses années, elle s’est impliquée auprès des personnes en situation de handicap et plus particulièrement depuis 2002 auprès des artistes en situation de handicap. Aujourd’hui présidente de l’Association Orphée, elle nous parle de l’accession à l’art pour les personnes handicapées. Pouvez-vous nous en dire plus sur l’association ORPHEE ? L’Association ORPHEE (Œuvres et Réalisations des Personnes Handicapées d’Expression Européenne) a été créée en 2003 dans le cadre de l’année européenne des personnes handicapées. Le projet de création d’un festival européen théâtre et handicap fut porté par moi-même et Michel Reynaud qui en est le directeur artistique mais également Directeur de l’ESAT Eurydice (premier Esat en France en 1984 a avoir développé des activités artistiques pour des personnes en situation de handicap psychique : constitution d’une troupe de comédiens, créations de spectacle, ateliers de construction de décor, de costumes, etc.). Michel Reynaud est également auteur, metteur en scène et professeur d’art dramatique.C’est donc ensemble, en parfaite harmonie, que nous avons créé ce premier festival ouvert à des compagnies européennes composées d’artistes professionnels en situation de handicap (tous handicaps confondus) dans les domaines du théâtre, de la danse, du mime, de la musique, etc. Ce festival se déroule annuellement au théâtre Montansier à Versailles et permet aux différents artistes de montrer leurs réalisations dans des conditions professionnelles absolument parfaites.L’objectif, bien sûr, étant de sensibiliser le public aux artistes en situation de handicap, de lui faire découvrir leurs œuvres, de les surprendre et de lui faire comprendre que le handicap n’en est pas un en matière de réalisations artistiques.ORPHEE s’est ouvert à l’international en 2007 en invitant des danseurs originaires du  Brésil et en 2008 en invitant des musiciens originaires du Sénégal.Notre quête de découverte de nouvelles compagnies est constante et très enrichissante.Nous oeuvrons donc ainsi à encourager à développer les activités artistiques des personnes en situation de handicap et travaillons à la mixité des genres et des personnes. Concernant le Festival Européen Théâtre et Handicap 2009 qui aura lieu en octobre prochain, que pourra-t-on y voir, à qui s’adresse-t-il ? Lorsque nous bâtissons notre programmation, nous essayons qu’elle soit la plus diversifiée possible afin d’atteindre un très large public. Le jeune public, les grands scolaires, les amoureux de grand théâtre, de musique, de danse. En sachant que lorsque nous privilégions des spectacles de danse, de musique, nous sommes accessibles aux personnes en situation de handicap mental tout comme lorsque nous programmons des spectacles tels que cette Welcome Mr Chaplin, théâtre muet, poétique et burlesque qui permet aux petits et grands et à toute personne en situation de handicap d’être un spectateur heureux et captif.Outre Welcome Mr Chaplin qui fera l’ouverture du festival, les spectateurs pourront découvrir une compagnie britannique fort originale qui présente Portfolio Collection, un banquet de la Danse, interprété par cinq danseurs, Œdipe d’après Sophocle, grande pièce de théâtre qui sera traduite simultanément en langue des signes française (nous devons penser

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Alors que le nouvel album de M, Mister Mystère, devrait sortir le 31 août prochain, l’artiste vous donne rendez-vous le 15 juin sur le site du 1er single « le roi de sombres ». Matthieu Chedid, alias M ; est un auteur-compositeur-interprète de rock français. Né en 1971, il est le fils du chanteur Louis Chedid et le petit-fils de l’écrivain et poétesse Andrée Chedid. C’est dans les années 90, avec le single Machistador, que M remporte enfin le succès et se faire connaitre auprès du grand public. Depuis, il enchaine les succès et collabore avec des personnalités comme Vanessa Paradis, Sean Lennon (L’éclipse) ou encore Brigitte Fontaine.Il a aussi composé la bande originale du film Ne le dis à personne (2006) et participe, la même année, au spectacle musical Le Soldat Rose, initié par Louis Chedid. Après 6 ans d’absence (sans album), que les nombreux fans se réjouissent … le nouvel album de l’artiste, à la coupe de cheveux si particulière, arrive et sera suivi d’une tournée dès l’automne. Pour ce 4ème album studio, Mister Mystère, M retrouve, entre autres, Brigitte Fontaine et Louis Chedid. Réalisé par Olivier Lude et Joseph Chedid, l’album est attendu pour le 31 août, mais le 1er extrait « Le roi des ombres » dont le clip a été réalisé par Juliette Deschamps et M est disponible depuis le 8 juin sur Internet et le clip suivra très prochainement.Un CD ainsi qu’un DVD devrait également sortir  le 7 septembre prochain.

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Hier soir s’est déroulée la finale du célèbre télé-crochet diffusé sur M6 : Nouvelle Star. Soan, 27 ans, chanteur rock au look atypique et à la voix rocailleuse, succède à Amandine Bourgeois, nouvelle star 2008. Retour sur une émission en quête de talents … Bien que cette septième édition n’ait pas fait l’unanimité parmi les spectateurs et le jury, l’émission affiche tout de même de meilleures audiences que l’année dernière. Au départ ils étaient 25 000 candidats à prétendre au titre de Nouvelle Star 2009. Quelques mois plus tard, après un casting sélectif et des épreuves de chants, ils ne sont plus que 15 à avoir la chance d’accéder à Baltard : Yoann, Mélissa, Damien, Maria Paz, Leïla, Charlotte, Mickael, Yasmina, Camélia Jordana, Dalé, Antoine, Lary, Mahdi et Soan. Semaine après semaine, le public fait son choix et les candidats sont éliminés les uns après les autres. Quelques surprises avec l’élimination de Dalé, de Madhi, de Damien et de Camélia-Jordana (en demi-finale) pourtant dans les favoris et puis aussi des surprises comme Leïla, 18 ans, qui est arrivé jusqu’en finale. Mais malgré un prime excellent salué par le jury (Philippe Manoeuvre, André Manoukian, Lio et Sinclair), la jeune Bretonne, a dû s’incliner devant Soan, le chanteur rock de cette septième saison. Style gothique, fort caractère, Soan apprécie aussi bien Jacques Brel que de Marylin Manson ou les Têtes Raides.Ses prestations parfois étranges mais prenantes, son charisme, son look et son timbre de voix si particulier ont su séduire le jury et le public et faire oublier ses fausses notes et ses trous de mémoires. Après les inoubliables Christophe Willem (alias La tortue), Julien Doré, Amandine Bourgeois, Amel Bent (qui, rappelons le, n’avait pas gagné), c’est donc au tour de Soan d’enregistrer un album avec une maison de disque. Rappelons que la nouvelle star 2008, Amandine Bourgeois, a sorti son premier album, intitulé 20 m², le 1er juin dernier Pour les futures nouvelles stars, sachez que M6 a dors et déjà annoncé une Nouvelle Star 2010… Réagissez à cet article sur le forum…

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Thierry Poncelet est né à Bruxelles le 13 mai 1946 dans une famille très conventionnelle (une longue lignée de juristes). Mais très vite, il s’est intéressé à la peinture et surtout aux portraits. Malgré la grande peur de ses parents, il a pu entreprendre des études d’Art (St Luc à Tournai, puis St Luc à Bruxelles). Rencontre avec un artiste passionnant aux œuvres pleines d’humour, de poésie et de provocation ! Pouvez-vous nous présenter votre parcours et de quelle manière vous avez commencé à peindre vos tableaux originaux ? Après mes études, je suis devenu l’élève particulier d’un restaurateur de tableaux qui s’appelait Max Massot. J’ai fait de la restauration de tableaux pendant de nombreuses années jusqu’à ce que me vienne cette idée de remplacer les têtes de nos pauvres ancêtres trop souvent ingrates par des têtes d’animaux. C’est alors que je restaurais un tableau du XVIIIème représentant une Dame au visage très disgracieux que je peignis pour la première fois en lieu et place de la bobine ancestrale, la tête de mon magnifique cocker. Malheureusement, j’ai dû tout effacer mais l’idée était née ! Pourquoi avoir choisi le chien plutôt qu’un autre animal pour vos tableaux ? Pourquoi des chiens ? Lors de ma première exposition à Bruxelles en 1987, il y avait autant de chats que de chiens, j’avais même peint plusieurs singes, un cochon, une poule et un canard. Mais les chiens me sont le plus chers au cœur: c’est l’animal de la création qui présente le plus de diversités. En effet quelle ressemblance y-a-t-il entre un chihuahua et un doberman ? Quelles sont vos influences ? Mes influences viennent principalement de l’intérêt que j’ai toujours porté aux portraits. J’aime énormément la peinture psychologique comme celle de Bronzino, van Dijk, Winterhalter, Boldini et plus tard Modigliani. Tout cela parait peut-être un peu paradoxal, mais le fait de faire passer un caractère humain au travers d’une bobine canine est pour moi une démarche extraordinaire dont on pourrait parler longtemps. Il y a là de la provocation, de l’humour, de la poésie, de l’irrévérence et bien d’autres choses encore, comme par exemple un manque d’humilité ! Pourriez-vous citer un artiste peintre contemporain dont vous appréciez le travail ? Y-a-t-il une de ses œuvres en particulier qui a suscité votre attention ? J’apprécie énormément le travail d’un ami peintre dont le nom est Thierry Bosquet. Il me bluffe: on a l’impression qu’il peint en sifflant avec une main dans la poche. Il travaille à la gouache, principalement, souvent sans modèle, tout sort de son imagination. J’aime particulièrement ainsi une de ses œuvres représentant des singes mettant sens dessus-dessous, un intérieur XVIII très luxueux ! Où peut-on admirer vos œuvres ? Pour voir mes œuvres, il suffit d’aller sur mon site Internet ou de se rendre à l’une de mes prochaines expositions !!!Je serais, par exemple, à Monaco du 10 au 27 juin 2009, à Knokke-le-Zoute (Belgique) du 6 au 16 août 2009 et à Bruxelles fin novembre/début décembre à l’occasion

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La galerie Pierrick Touchefeu présente, du 2 juillet au 2 août 2009, les artistes Christian Silvain, Michel Soubeyrand, Jim Delarge, Cédric Bouteiller et Joseph Klibansky dans une exposition intitulée « Fantaisiste World » Présentation des artistes Christian Silvain Christian Silvain est né en 1950 en Belgique. C’est un artiste autodidacte. Il a très tôt été influencé par son compatriote, le peintre surréaliste Paul Delvaux.Mais, depuis les années 1980, son travail s’inspire en particulier des dessins réalisés par des enfants et adultes handicapésmentaux. Il expose ses œuvres dans de nombreuses galeries à travers le monde.En 1992, il a créé la Fondation Silvain à Eupen., sa ville natale. Michel Soubeyrand Michel Soubeyrand s’amuse avec nos egos. Hommes et femmes se transforment en personnages extravagants de contes et de légendes, d’histoires de mythologies débridées, revisitées par un auteur de comics ayant choisi la sculpture pour mode d’expression.Michel Soubeyrand est un artiste complet qui utilise toutes les techniques artistiques : dessin, peinture, sculpture sur tous matériaux (bronze, latex, résine, tissus, …) ainsi que la création numérique pour donner forme à ses idées.Son talent de dessinateur hors pair lui permet de donner vie à des personnages uniques avec des attitudes -des poses- remarquablement observées. Jim Delarge Jim Delarge est né en 1965 et a obtenu en 1992, un DEA en narratologie et esthétique du film.Il utilise la « Technique mixte » : Glacis de résine polyuréthane incluant : glycérophtalique, pigments, pastel, mine de plomb, aérosol – raclés, usés, poncés, rayés, brûlés, altérés, dissouts – sur panneaux de mélaminé.Jim Delarge se définit comme un expérimentateur. Cédric Bouteiller Cédric Bouteiller, photographe d’art et peintre, est né en 1970.C’est un artiste aux multiples facettes… Après des études d’arts plastiques et de philosophie à Aix-en-Provence, il passe par la photographie avant d’entamer un tour du monde… Il en reviendra chargé d’images en tous genres qui attendront sagement leur sort pendant qu’il se plongera dans l’univers de l’abstrait.Sa rencontre avec Zao Wou-Ki va bouleverser sa vie. Véritable coup de foudre artistique, le grand maître conduit Cédric Bouteiller sur les chemins de l’abstraction lyrique. Tàpies et Alechinsky feront aussi partie intégrante de ses inspirations. Puis c’est à Arles, au détour de longues conversations avec Lucien Clergue, que Cédric Bouteiller se passionne aussi pour Picasso et découvre l’influence littéraire de Cocteau. Après plusieurs années, Cédric Bouteiller décide enfin de mettre à profit ses clichés témoins de son périple à la découverte du globe. Il se concentre sur le travail de la matière, du graphisme. Il manie le numérique et l’impression au point de l’ériger au rang d’art de la couleur pour mettre en scène des lieux aussi mythiques que New-York, Shanghai, Paris et Marseille ou d’autres plus anodins sublimés par un symbole : un regard féminin, un tag, une enseigne, un élément architectural. Dessin et peinture transforment ses photographies qui deviennent tableaux. Joseph Klibansky Joseph Klibansky est né à Cape Town en Afrique du Sud en Juin 1984.Les principales sources d’inspiration de Klibansky sont la mode, le design d’intérieur, les villes, l’architecture ultramoderne, les

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Cyril Cé, photographe talentueux de 40 ans, est l’un des artistes qu’il ne faut pas rater cette année. Il accepte de se découvrir dans une interview pour nous parler de lui et de ses projets. Après son exposition d‘Amers amers à la Chapelle des Pénitents  Bleus à la Ciotat, une programmation chez Oogie Life Store** est prévue en octobre prochain, sur le même thème. Son amour des paysages de Marseille dégingandés a raflé les meilleures critiques de la part du public. Il sort du lot, il sort des sentiers battus, ose regarder Marseille sous son vrai jour quand il épargne à l’autochtone le cliché carte postale de la Bonne Mère. Ceci, pour le plaisir des techniciens de la photographie les plus avisés et des amateurs. Billy Haden : Bonjour Cyril !Cyril Cé : Bonjour.BH : Prêt pour répondre à l’interrogatoire? CC : Heu…oui (rires) Qui es-tu Cyril Cé? Quelle entrée en matière! J’ai l’impression d’être une personne en perpétuel devenir, toujours dans les projets, allant de l’avant… ce qui peut être aussi considéré comme un défaut. Aujourd’hui, beaucoup de gens se tournent vers la photographie. Comment y es-tu arrivé? J’ai eu le déclic quand j’avais 13 ans, je participais alors à un atelier de photographie organisé par un pion qui nous formait au tirage noir et blanc. A la même époque mon oncle travaillait dans une usine de papiers recyclés et chez lui je récupérais des revues de photographie. J’éprouvais déjà beaucoup de plaisir à me les approprier, à les regarder. L’artiste qui m’a le plus interpellé dans ces années là c’est Mapplethorpe. Ses  photos sont pour moi très évidentes, il développe des sujets de portraits, de fleurs, dans une esthétique très épurée, sans intox. C’est lui qui a formé mon œil ou bien je me suis formé au sien… la question sur l’influence reste en suspens. Qu’est ce qui distingue ton regard de celui d’un autre photographe? Comment te définis-tu? Je n’aime pas le terme générique de « photographe ». J’ai du mal à me définir en tant que tel. On y met à la fois tout et rien. Je photographie et en même temps je ne sais pas si je suis photographe. A mon avis, être photographe c’est porter un regard sur le monde et si le propos n’est pas cohérent il ne sert à rien de s’auto proclamer photographe. Le photographe, tel que je l’entends, doit avant ça être sociologue, voyageur, sans doute un peu voyeur aussi. Quelle est ton activité principale? Je suis prof. Ma matière première ce sont les élèves. Je ne suis pas prof de quelque chose, ça va au delà. Les relations aux enfants portent et ouvrent davantage plus que sur l’enseignement stricto sensu. C’est un métier que j’aime. Parle nous du dernier événement auquel tu as participé, de ta performance « in progress » * C’est la notion de performance qui m’a plue. Un regard porté sur un espace temps limité (5 heures). L’idée était d’offrir un travail construit sur un sujet

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Jazz (« j » se prononce « dj ») n.m XXe siècle.  » Emprunté de l’anglais jazz, qui désigne une danse ou un genre musical. Genre musical qui trouve son origine dans la musique profane et religieuse des Noirs d’Amérique du Nord, caractérisée par l’importance du rythme et la large place laissée à l’improvisation  » – Dictionnaire de l’Académie française. A l’occasion de l’exposition  » Un siècle de Jazz «  au Musée du Quai Branly de Paris, retour sur un courant musical majeur du XXè siècle. Cette musique, mais aussi son mode de vie, et les révolutions qu’elle a entraîné, a marqué profondément les consciences, au gré de ses rythmes. En 1917, le jazz, danse populaire et musicale, émerge avec l’enregistrement du premier disque l’Original Dixieland Jazz Band, un groupe paradoxalement de blancs. A la même période, Storyville, quartier où jouaient de nombreux musiciens est fermé pour cause de prostitution. Le jazz émigre vers Chicago et New York. A ce moment, la musique est partout, reflet social d’une société mutante. Le jazz charme toute l’Amérique après la première guerre mondiale. F.Scott Fitzgerald nomma « Jazz Age » cette période, dans l’un de ses ouvrages. Surnom repris à outrance, à l’image de son appréciation dans le quartier sensible de Harlem. Archibald J.Motley est un peintre décisif de cette période. Il peint de grandes toiles montrant la joie et la gaieté du jazz, rythmé et chorégraphié. L’ensemble est sompteux en couleurs et en émotions. Le jazz connait son heure de gloire en Europe. Ce fut l’orchestre de Jame Reese Europe qui fit découvrir les rythmes endiablés à ce nouveau public. Joséphine Baker, coqueluche des cabarets parisiens, fut fréquemment représentée. Jean Cocteau, Francis Picabia, Fernand Léger, Kees Van Dongen participèrent au mouvement avec des représentations picturales. Le plus impressionant était Paul Colin et sa série de 27 dessins en portfolio Le tumulte. La seconde guerre mondiale effectua un tournant essentiel dans l’histoire du jazz. Ce fut pendant ses années tumultueuses que Piet Mondrian envisagea son Boogie Woogie, et peignit ses plus belles toiles. Dubuffet et Matisse ne furent pas en reste… La fin de la guerre coïncida avec l’avènement du Bebop, lancé par Charlie Parker, Miles Davis,… L’expressionnisme abstrait vit le jour avec Jackson Pollock et ses drippings. En Europe, Nicolas de Staël dédiait ses peintures à cette passionnante musique. L’après guerre vit surgir un nouveau mode de création artistique : les pochettes de disques (Record Cover) crée notamment par Warhol. En 1960 paraît l’album Free Jazz d’Ornette Coleman ( « Libérez le jazz… jazz libre..« ) marquant un nouveau chapitre de cette musicalité, Jackson Pollock ayant représenté la pochette. Cette révolution « free » marqua la liberté de la création noire. Le jazz contemporain continua à vivre à travers les années 80 : Jean Michel Basquiat et Keith Haring le saluèrent de la plus belle façon qu’il soit, en peignant à leur tour un hommage.

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